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Loin de la foule déchaînée. (Abram)  :: (générique de fin) :: dead end :: v1 :: archives rp
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Mar 18 Avr - 0:06
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Elle goûte doucement au sucré qui fond doucement sur sa langue. Ils lui promettaient monts et merveilles mais elle ne remarquera seulement que quelques effluves prosaïques. « Mangeaille. » qualifiera t-elle quelques instants plus tard avant de les congédier royalement. Le malaise, aussi léger soit-il, pouvait se ressentir dans la pièce. Honteuse, elle plia les feuilles où elle avait inscrit le résultat et les rangea dans son sac à dos. La porte du logement familial se referma, ne laissant pas le temps à ses parents de parler. Dans un moment de pure réflexion, ses plans étaient de profiter au maximum de sa promenade matinale. Soleil, soleil, soleil. Ces nombreuses silhouettes, marchant à droite à gauche, certaines pressées voire stressées. Les oiseaux partageaient leurs graines, et avec ce qui restait, allèrent les donner aux oisillons. Mésange ricana sarcastiquement quand elle aperçut ses compagnons. Ses yeux firent des allers et retours avant que sa voix ne prenne des accents compatissants. « Faute avouée, à moitié pardonnée. » Le temps se suspendit en quelques minutes timides. Le souffle de Mésange était bas et son regard, entre la perplexité et le mépris. Les sourcils de la chinoise se haussèrent sensiblement alors que cette dernière voyait les traits du visage du loyal exécuteur se tirer sous la colère après ses explications. « Certes. » Puis son visage se fit aussi neutre que celui du mecqueton était colérique et plein de regrets.

Quelques instants plus tard, le cœur ayant des soubresauts à force de carapater, là voilà ainsi cachée dans le coffre de quelconque voiture. « Ces sermons ont dû peu leur plaire pour en arriver là. » Elle ne voulait pas être belliqueuse mais expliquer les attentes et exaspérations de personnes chères. Les secondes passent lentement. Ciel ! elle avance. Des cris et appels au secours étouffés. Mais aucunement besoin de se sentir menacée pour le moment. Mésange se rend dans les délectables bras de Morphée pour se réveiller une ou deux heures subséquemment. Elle entrouvre timidement ses yeux pour examiner le lieu : toujours le coffre avant que celui-ci ne commence à prendre de la hauteur. Un grognement se fait entendre avant de sortir promptement et de dévisager la personne. « Je vous en supplie, ne parlez de rien à la police. » Les ennuis ne feraient que commencer.


Dernière édition par Mésange Kuan le Jeu 20 Avr - 16:39, édité 2 fois
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Mer 19 Avr - 19:25
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Abram s'est déjà demandé pourquoi le garage de Jerry n'abritait pas plus d'employés.
...Il a peut-être trouvé un début de réponse à sa question.

(...) Ce matin, le coureur qui passe chaque jour devant sa maison aux alentours de 7h n'était pas venu. C'était le signe envoyé par la providence, preuve qu'il aurait mieux fait de retourner au lit. Mais son ignorance pour la superstition le poussa au contraire. D'accord, très bien. fit le Destin.

"C'est une belle journée en perspective pour Liberty!"
La présentatrice météo possédait un certain goût du risque. Elle aimait prédire des choses, se faire voyante et émerveiller la ville avec sa voix d'or et sa jupe tout juste assez longue. Mais même quand elle mentait, on pouvait être sûr de l'entendre à nouveau le lendemain.
Certaines personnes de la vraie vie sont comme ça aussi. Mais puisqu'elle disait que c'était une belle journée en perspective pour Liberty, Abram se jeta à corps perdu au dehors de chez lui. Jerry attendait ses braves bosseurs au garage.
(qui est Jerry??)

...Et la présentatrice météo avait raison.
La journée fut nickel, sans troubles; sans brises de vent violentes; sans morsures de la part des outils récalcitrants. Pas de clients perturbés... Pas de machines endommagées... Les poumons ont bien géré l’inhalation des produits délicats utilisés... Non. Elle avait raison. Liberty avait connu une journée totale de paix sous les doux baisers du soleil.
Abram essuya d'un revers de main son front humidifié par l'effort, un regard de complaisance trônant sur sa figure.

Je suis toujours là,
susurrait le Destin.

(...) Le dernier véhicule laissé en charge du garage pointa le bout de son nez vers 17h. Dans l'ensemble, ce n'était pas trop mal. Ce pouvait être sous le capot ou bien directement dans les entrailles de la bête : les dommages paraissaient relativement maigres. Ultime tâche de la belle journée en perspective. Abram était d'accord. Les autres étaient déjà partis vaquer à leur vie nocturne; il serait donc le dernier guerrier debout sur le terrain.
Il commence par vérifier que les clés soient bien sur le contact. C'est bon. Puis ses yeux entraînés observent l'état intérieur du véhicule; rien n'a été laissé. Le cuir des sièges est intact. Son diagnostic se fabrique progressivement dans sa tête, alors que ses mains se dirigent finalement vers le coffre.
Là ta belle journée en perspective tu peux l'oublier! cracha soudainement le Destin,
qui largua une surprise du Diable à l'arrière de cette voiture.

Un corps.
...
(Un corps!!)

Une humaine,
pelotonnée en boule sous la plage arrière.
"...Quoi?"

Il n'a même pas le temps d'écarquiller les yeux que la boule se déploie, émerge du coffre et laisse une chevelure noire de jais retomber sur ses épaules. C'est une gamine.

(tu lui donnes quoi?)
(pas loin des vingts je crois)
(mais qu'est-ce qu'elle fout là)

Elle dit de ne rien dire à la police. La plupart des jeunes de cet âge-là diraient plutôt "dites rien à mes parents!" mais pas elle. Elle, elle parle de la police. Et si elle parle de la police...

"Merde... Pourquoi je tombe sur la seule bagnole avec une fillette enfermée à l'arrière."

Et il était à peu près sûr que la présentatrice météo était en train de rire en secret.
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Jeu 20 Avr - 2:42
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Ses lacets de chaussures sont légèrement défaits. « Une fillette ? » Mésange se baisse alors pour les refaire avant de dévisager une nouvelle fois la personne et de détourner ensuite les yeux, légèrement honteuse de son regard. « Je ne souhaitais pas les énerver. » Ces derniers se ferment assez lentement avant que quelques réflexions à voix haute ne se fassent entendre. Des œufs brouillés au bacon. « Ils ont sûrement dû déjà aller la voir. » Aucunement besoin de se sentir menacée pour le moment. Ils ne savent absolument pas où elle se trouve - et elle-aussi par ailleurs ce qui reste problématique. Mais il faudrait tout de même en informer ses parents. Ils mériteraient de se faire punir selon eux. Elle marche. Avance de quelques pas pressés. « Ne parlez de rien. » lui donne t-elle comme avertissement avec en bonus un regard mauvais. Ses mains attrapent une paire de ciseaux qui tourne délicatement entre ses doigts. « Désolée. Je me sens légèrement paniquée. » Deux tremblotements la prennent de court. Ses sifflements ne sont pas rassurants : ceux-ci font légèrement peur. « Je ne leur ai rien fait. » se rassure t-elle. Mais parler de cette aventure ne lui donnerait que plus de soucis. Cependant ! Mésange ne peut arrêter de parler, de plus en plus vite et avec un accent. « Ils nous ont fait quelque chose. » appuie t-elle bien sur le nous. Ses observations se portent ensuite sur les réactions de son libérateur. Elle se cache car une nouvelle fois honteuse de ses paroles et actions.

Elle connaissait malheureusement bien les deux hommes. Les deux hommes connaissaient bien la famille Kuan. Quel camp avait commis cette faute ? Personne ne pouvait le dire. Au-delà de quelque problème mineur se trouvait un lourd secret. Quelques billets des poches de son pantalon pendillaient. Elle en donna au mécanicien. « Pour le dérangement occasionné. » Des soubresauts au cœur. Pour reprendre ses esprits, Mésange fait tourner une nouvelle fois la paire de ciseaux entre ses doigts. Des questionnements innocents aussi futiles fussent-ils. « Croyez-vous au destin ? » Elle secoua la tête. Un oiseau ramena des plumes sur ses épaules. Elle les secoua. Deux larmes perlèrent au coin de ses yeux. Elles descendirent lentement le cours de ses joues. Un cri. « Je ne suis pas fautive dans cette histoire ! » De nouveau des soubresauts. Quelle place tenait-elle sur cet échiquier ? Celle du pauvre cavalier tombant au combat.
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Jeu 20 Avr - 22:38
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Elle répète : "ne parlez de rien"

Mais à part la trouvaille d'un corps trouvé dans le coffre d'un véhicule qu'on lui a confié,
il ne voit pas vraiment ce qu'il pourrait dire.

Pour être tout à fait honnête, ce n'est pas la première fois que ça arrive. Un humain à l'arrière d'une voiture dont il a la responsabilité (pourquoi toujours lui d'ailleurs). La première fois... ça s'est plutôt bien terminé vu que ce n'était pas réellement à l'arrière, l'arrière, mais la remorque. Et puis c'était beau.

Mais là.
Là.

Fillette qui s'avance d'une démarche lente, quasiment mesurée. Comme si elle savait, comme si elle s'attendait à une telle situation. Toutefois, elle trahit l'impression qu'elle donne en déclarant d'elle-même que tout ne se trouve pas complètement sous son contrôle. Elle panique. En effet, la paire de ciseaux nouvellement acquise entre ses mains en atteste. Cette réaction délirante pousse Abram à s'approcher (remarquez comme les gens sensés feraient l'inverse) de la morveuse : elle n'a pas besoin d'objet tranchant pour lui demander de ne rien dire.
...Et puis, bordel, si elle n'a rien fait : pourquoi elle ressemble tant que ça à quelqu'un qui a fait quelque chose?

"Euh j'crois pas que-"

Elle le coupe, triche avec une poignée de dollars froissés, s'excuse.
(attends) (elle est en train de m'acheter là)
(bien vu)


Abram ne se remet pas vraiment de ce qui se passe. La fillette change trop vite de sujet de conversation, contourne les vrais problèmes comme elle joue avec la paire coupante qu'elle a gardé près d'elle. "mais tu sais j'crois toujours pas que..." Un oiseau !... (un oiseau?) Et puis maintenant ce sont les vannes qui s'ouvrent et chutent le long de ses joues. Elle pleure, continue sa manie des ciseaux (continue de couper le mécano).

Là, il y a trop d'informations d'un coup pour que Abram puisse comprendre quoi que ce soit.

"Croyez-vous au destin?"

Il reste sur sa position. Elle lui parle de la présentatrice météo là, non?
(Il n'essaie plus de s'approcher de la morveuse)
(elle s'éloigne à chaque fois) (c'est quoi? un jeu?)

"J'ai pas de preuves qu'il existe. Mais s'il est quelque part dans le coin, j'dirais qu'il a un drôle d'humour."

Abram, il a bien voulu répondre à la litanie de la gamine aux ciseaux. Maintenant, il aimerait bien trouver la réciprocité de son geste.

"Eh, d'où tu viens comme ça? Pourquoi t'étais là-dedans? (Et puis lâche ces ciseaux nom de dieu!) "Rien dire". Dire quoi, à qui?"

Parce que non : Abram ne veut pas de problèmes ici. Pas au garage. Alors pour l'instant il se trouve sur la défensive, les mains encore dans ses gants de travail, la liasse de billets (d'ailleurs autant de billets d'un coup c'est jamais bon signe) coincée dans sa paume. Paume qu'il resserre tout à fait intuitivement, comme si ça importait. Mais non. La seule chose qui importait, c'était de savoir pourquoi on lui envoyait cet explosif en pleine figure le soir de sa belle journée en perspective.
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Ven 21 Avr - 1:30
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Énervante ! doit-il penser en ce moment même. La paire de ciseaux tourne encore délicatement entre ses doigts. Elle ne peut arrêter avant quelques instants. « Alors le destin vient de me mettre sur un mauvais chemin. » Ses pensées divaguent sérieusement. Elle essuie ses larmes. Arrête de faire les cents pas. Sa chevelure se fait rapidement ébouriffer par ses propres membres. Une légère brise la fait frissonner. « Je viens du lointain paysage. » Aventure farfelue ou incompréhensible. Elle se remémore les évènements. Une ou deux heures enfermée là-dedans. La paire de ciseaux se fait doucement reposer sur la table couverte de suie. « Je viens de sermonner deux hommes qui sont en quelque sorte les mercenaires de mes parents. » Doit-elle continuer de parler à cet inconnu ? Doit-elle parler de sa vie familiale et des quelques activités illicites de ses géniteurs ? Que ferait-il ? Un silence. Son téléphone portable commence à vibrer doucement puis de plus en plus comme pour annoncer une catastrophe. La sonnerie vieillotte se fait ensuite entendre. « Depeche Mode. » Un deuxième silence. Arrêt de la sonnerie au bout de quelques secondes seulement. Les voilà loin de la foule déchaînée. Mésange range son téléphone entre les billets et son paquet de chewing-gum. Il lui avait demandé des explications - en quelque sorte - depuis plusieurs minutes à présent. « Ils me poursuivaient ! Alors je suis allée me cacher là où je pouvais me cacher. »

Dix-sept heures et quinze minutes ; ses doigts jouent avec les billets, les froissent. « Ils savent où se cachent les Gavroche comme moi. » Qui ? Au bel inconnu de le deviner. Mésange continue ses sifflements. Décide de demander une information capitale. « Dans quel garage suis-je ? » Lève les yeux pour voir le nom, reprend la paire de ciseaux et continue de la faire tourner entre ses doigts. Elle ferme les yeux : la brise revient. Son cerveau lui apporte plusieurs informations à la fois. « Bla bla bla. » Elle repense aux deux hommes : ces derniers pouvaient aller demander une certaine aide à la police. Félonie ! La famille Kuan en serait presque anéantie si venait quelconque infidélité. Elle aligne une phrase mystérieuse. « La sombre clarté de la lune qui éclaire vos cœurs. » Un murmure. Il découvrira peut-être bientôt que la fillette, comme il aime le dire, est en réalité une pauvrette délinquante. Elle se rapproche. Un second murmure.
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Ven 21 Avr - 15:39
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Your own personal Jesus
Someone to hear your prayers
Someone who cares

Abram entend le son qui se répand dans tout l'atelier. Avec les crachats d'un vieux téléphone. "wow c'est bon ça" La sonnerie coupe (encore plus que les ciseaux) court au fil de ses pensées. C'est déroutant, la musique. La fillette, elle est douée pour brouiller les pistes.
Créative, même.
(...) Elle raconte qu'elle s'est cachée. Elle s'est cachée parce qu'on la suivait. Et puis Gavroche, le coup de la lune et le bon vieux Où suis-je des familles. Beaucoup de choses. Elle fait Monsieur, comme les enfants. Elle disperse des morceaux de poèmes et abandonne derrière elle des bouts de Bible arrachés.
Ainsi que la brebis égarée qu'est Abram.

"Attends, t'es poursuivie par des types?"

Paupières plissées qui appuient son scepticisme. (Là il commence à sentir le poids des billets dans sa paume) Il n'entend pas tout ce qu'elle raconte. Parfois elle souffle ses mots dans sa chevelure; parfois elle redresse les yeux pour s'adresser à la lampe au plafond. Le surréalisme de la situation ressemble un peu à ces films qu'on voit à la télé, ceux où il n'y a qu'un seul personnage qui ne comprend rien alors que tous les autres vivent leur délire.

"Reprends ça," (le rejet de l'argent) "et explique-moi. Y a quand même pas des mecs armés qui vont débouler ici?"

C'est qu'elle semblait tellement sérieuse que lui-même doutait de la véracité de ses propos. Elle était traquée par quoi, des yakuzas? Nan... Nan. Bien sûr que nan. Allez, reprends ton argent.

"Garage de South Lake District. T'as même pas cherché à savoir dans quelle bagnole tu sautais?"

Maintenant qu'il savait la fille en possession d'un cellulaire, une forte envie de l'emprunter et d'enfoncer les boutons du numéro des parents se fit sentir.
Abram aurait bien deux mots à leur dire.
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Ven 21 Avr - 18:53
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Mésange regarde les billets rendus. « Comme dans les films ! » annonce t-elle. Il me suffirait juste que mes ailes ne soient plus brisées, pensait-elle. Pour pouvoir voler à sa propre guise et devenir indépendante. Éviter toutes ces querelles. Elle les range sans sourciller. Une voix chevrotante se fait entendre : celle de la sonnerie de son téléphone portable. Elle se rapproche et regarde le bel inconnu dans les yeux. « Je ne pense pas tellement. Sauf si ces hommes me trouvent. » Deux tremblotements face à cette idée de retrouvaille. Connaître les immenses détails lui serait-il nécessaire ? Un soupir. Elle repose une dernière fois la paire de ciseaux. Ses questions sont curieuses et exaspérantes. « Bon sang ! » murmure t-elle. Réfléchissez par vous-même ! Mésange souhaiterait lui dire. Mais elle se garde de le faire. Son regard se porte ensuite vers la voiture. « Tant que je pouvais être protégée de voyous. » Son intérieur en cuir et ses portières. Elle en ouvre une, celle du conducteur, et se pose délicatement sur le siège avant de prendre le volant dans ses mains et de le tourner. « Je préfère vraiment les Jeep. » Son sourire se fait néanmoins éphémère. Elle en ressort promptement. Observe le lieu. Mésange prend un outil. Le repose aussitôt. Regarde le matériel. Ils pourraient avoir tous les deux des surprises. Elle attend quelques instants avant de prendre son téléphone portable. Ses doigts glissent sur son écran du fait de son ancienneté au cellulaire et tapotent un nom.

Les ennuis ne peuvent que commencer à cet instant-ci. Si les deux hommes sont intelligents, il ne serait pas assez difficile de la géolocaliser. Mais seulement si ces derniers se promènent innocemment aux alentours. Elle appelle le fameux numéro. « Ils seront sûrement au bout du fil. » Ses parents. Personne ne répond malheureusement. Elle cherche son paquet de chewing-gum. Réflexions avec soi-même. Elle possède quelques idées dans la tête. Mais elle ne dit rien. Avance de deux pas pressés. Fillette effrontée. Et recommence à jouer avec la paire de ciseaux, voyant bien cet ennui de la part du bel inconnu, se positionnant contre la voiture. « Vous ne la saurez que bien plus tard cette idée. » Mésange le regarde une nouvelle fois. Il lui faut alors passer au plan B. Elle prend un outil et le lui donne. « Au cas où ! » Elle aimerait lui dire aussi de frapper tous les passants marchant aux environs du garage. Mais ce ne serait pas catholique.
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Dim 23 Avr - 1:09
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"Ces hommes" comme elle dit, semblent lui faire peur.
Mais en fait, pas tellement... Vu qu’elle prend même le temps de faire un tour de manège dans le vieux modèle qui l’abritait tantôt. Comme les gamins de cinq ans, elle pivote le volant à droite à gauche, comme si la machine allait répondre. (Les clés sont dans la poche d’Abram) Il assiste à ça, l’air arraché de ses pensées, quand l’asiatique émerge de l’habitacle : elle préfère les Jeep. D’accord, très bien.

La fillette pianote sur les touches de son boîtier électronique. Elle appelle. "Ils seront sûrement au bout du fil." qu’elle dit. Mais Abram, qui n’est pas dans la tête de la morveuse, ne peut pas comprendre qu’elle parle de ses parents. Là, il dirait plutôt qu’elle est en train de faire rappliquer tous les types qui sont à ses trousses.
Ça ne l’étonnerait qu’à moitié à vrai dire.

"Nan, t’as pas fait ça?"

Il resserre un peu les poings, par instinct. Fort heureusement, le boîtier retombe dans le silence. Un silence qui a presque l’air de la décevoir. "Elle a échoué dans sa tentative à les rameuter tous" il aurait pu penser. Mais il n’est pas naïf ; il sent la fillette venir à des kilomètres. Et il a raison. "Vous ne la saurez que bien plus tard cette idée." Puis elle lui cale une clé plate dans la main en citant "Au cas où !".
…Franchement, à ce stade, qu’est-ce qu’il va dire ? Au moins c’est pas un flingue.
Abram, qui redécouvre l’outil métallique brillant sous les ampoules du plafond, relève les yeux vers la gamine. Qu’est-ce qu’elle veut lui faire comprendre avec son comportement anormal?

"...Qu’est-ce que tu cherches, au juste ?" (Œillade sur la clé plate) "Que j’me défende ?"

Abram ne croit pas à ces histoires. Il ne croit pas non plus en cette fillette. Elle tourne un film et personne ne l’a mis au courant ? Ou bien ces gens un peu différents dans leur tête sont arrivés jusqu’à South Lake District? Elle fait peut-être même partie de cette secte dont toute la ville entend parler.

"C’est quoi ton nom ? Eh, écoute. Lâche ces ciseaux. J'ai pas envie de faire le flic ce soir; dis-moi si j'dois m'attendre aux ennuis avec toi."

Apparemment la fillette allait très bien (bon pas dans sa tête mais ça), et c'était tout ce qui pouvait importer un minimum pour le mécano. Maintenant, quand est-ce qu'elle prévoyait de repartir? C'était la deuxième chose importante.
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Dim 23 Avr - 17:56
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Un premier sourire se forme sur son visage poupin qui se transforme aussitôt en une grimace. « Inquiet ? Ce sont seulement mes parents. » dit-elle tout en désignant son téléphone portable. Une illumination peut se lire dans ses yeux. Mais aucunement en rapport avec sa prochaine parole. « Évidemment que je cherche à ce que vous vous défendez ! » Un regard. Porté vers le bel inconnu. Qui pose encore des questions exaspérantes. Réfléchissez vous-même ! repense t-elle une nouvelle fois. « Vous pensez vraiment que ces hommes vont venir avec des barbes à papa ? » Si ces derniers la trouvaient bien évidemment. Un regard. Porté vers la vieille horloge du garage. Dix-sept heures et vingt-cinq minutes ; Mésange pourrait presque entendre des cloches sonner. Elle refait les cents pas. Pousse quelques soupirs qui montrent son impatience. « Mésange. Prénom impossible à prononcer pour vous autres américains. » Elle en rigole sarcastiquement. Et lâche la paire de ciseaux. Une première grimace se forme sur son visage poupin qui se transforme aussitôt en un sourire. « Je ne peux vous dire si les hommes vont venir alors voilà pourquoi vous tenez cet outil. » Elle lui explique amplement son idée : appeler les secours en premier avant de changer pour finalement se rabattre sur un combat armé. Il vaut mieux prévenir que guérir comme disent beaucoup. Mésange observe de haut en bas le bel inconnu. « En espérant que vous savez vous défendre. » souffle t-elle.

Elle ressort le paquet de chewing-gum de sa poche. Et quelques billets aussi. Puis les range précieusement. « Arrêtez de poser trop de questions. » Elle secoue la tête et sa belle chevelure retombe légèrement sur ses épaules. Commence à chanter doucement. Les soubresauts à son cœur se calment quelque peu. « Sweetly singing over the plains, and the mountains in reply echoing their joyous strains. » Son chant préféré. Chante les autres couplets et termine quelques minutes plus tard. Elle est de religion bouddhiste. Contradiction. Mais cela ne la dérange pas. Sa voix en enchante quelques-uns - de passants qui passent dans la rue au même moment. « Nous devons passer aux choses sérieuses. » Cela indiquait-il de partir du lieu où elle se trouvait ? Un roulement des yeux. Elle attend. « Monsieur. Ils ne vont peut-être pas venir ce soir ! » Son intuition parlait à sa place. Mais le bel inconnu la croirait-il ?
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Ven 28 Avr - 12:16
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"Inquiet ? Ce sont seulement mes parents."

Ce qui était drôle, c’est qu’elle faisait elle-même le boulot à sa place. D’accord. De toute évidence, ils n’ont pas répondu à l’appel de leur fille. Mais bon, là elle confirme bien sa pensée ; Abram doit se défendre. Se défendre de qui ? Ces types sont censés la retrouver au garage de Liberty peut-être ?
(mais pourquoi tu ne pars pas simplement d’ici pour me ficher la paix)
Franchement.

"Mésange. Prénom impossible à prononcer pour vous autres américains."

Ah ouais… C’est comme ça. Mésange, ce nom. C’est quoi, Mésange ? Ça ressemble à du Français. Ça veut dire quelque chose, Mésange ? Impossible, elle dit? Mésange. Mésaaan… Ah !

« ... »

Abram étouffa sa tentative au fond de sa gorge, détourna vaguement le regard... Elle avait raison cette petite idiote. Abram et son palet habitué à l’accent rauque et pâteux des conquérants bleus blancs rouges. Bah. De toute façon il n’a pas besoin de l’appeler par son nom.
...
Mésa… Mésang… Nan.

Puis Mésange se met à chanter. Bon. Il passe outre ; elle répète Monsieur, déclare qu’ils ne vont pas passer et que la mise en scène peut s’arrêter. « Peut-être ». Formidable! Les méchants ne vont pas venir, la gamine est sauve quoi ! Abram soupir vers le ciel - le plafond, préfère imaginer le canapé moelleux qui l'attend en rentrant ce soir.
Cette fille. Mésange. Elle ignore sans doute que la réelle personne dont il faudrait se protéger, c’est d’elle.

"C’est bien. Tu vas retourner dans le coffre ? Ou tu connais la sortie."

La croire ou non, ce n’était pas le problème. La fausse urgence de la situation – son ridicule, était suffisant. Abram dépose la clé plate sur l’établi (il sent qu’il pourrait la cogner avec s’il la gardait sur lui), s’approche de la gamine aux cheveux corbeau. Bon, puisqu’ils ne vont pas venir (peut-être), elle peut s’en aller maintenant ?

"T’as besoin que j’te raccompagne chez toi?"

Inutile de souligner le sarcasme de la réplique.
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Sam 29 Avr - 0:43
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Si le bel inconnu comptait se débarrasser de Mésange ! il se trompait quelque peu énormément. « Vous allez avoir mal à la gorge si vous essayez. » Deux ricanements se firent entendre. Un sourire en coin. Elle observe de nouveau la vieille horloge qui pourrait presque tomber du mur de par son usure. Font-ils attention aux locaux ou seulement aux automobiles ? pensait-elle discrètement. Dix-sept heures et trente minutes. Le temps se découle en quelques minutes timides. Réfléchissait-il vraiment ? « Je viens de dire peut-être. Ils peuvent ne pas venir ou venir. » Son regard se fait perplexe. Quelques réflexions à voix basse sur la vie. Observe les horizons et se remet à chanter. Mais doucereusement cette fois-ci. Stupidité, stupidité, stupidité. Mésange remet sa chevelure en place. Un soupir. Un second. Les voilà loin de la foule déchaînée. Un troisième soupir. « Vous pouvez donc garder cet outil. » lui annonce t-elle soudainement et vite. Elle regarde le mécanicien dans les yeux. Puis recherche quelques billets dans ses poches. Touche ses cuisses avec ses mains. Sort finalement son téléphone portable. Envoie quelques messages avant de rigoler. Effrontée, effrontée, effrontée. Elle aimerait lui dire quelque chose. Mais ! se moquerait-il ? Évidemment. « Vous êtes bizarre. » dit-elle mais en chuchotant. Elle avance de quelques pas pressés. Regarde le mécanicien. Soupire une quatrième ou cinquième fois. Ne compte plus tous ces soupirs. Et ricane.

Mésange se met comme une enfant pour atteindre sa taille. Elle reprend la paire de ciseaux et la fait tourner une énième fois entre ses doigts avant de la relâcher sur la table. Elle observe également en profondeur le garage. Elle tapote une nouvelle fois ses cuisses avant de refaire les cents pas. « Me raccompagner ? Je ne dis pas non à un bel inconnu. » Elle reste silencieuse pendant quelques minutes. Attend un signal ou elle ne sait quoi. Mais les hommes ne viennent pas. Mésange supplie le mécanicien. Ce dernier pourrait la protéger si on souhaitait attenter à sa vie. Il a un corps assez musclé dois-je avouer pensait-elle. Ses réflexions partirent dans quelques directions différentes à chaque fois. Elle le supplie encore et encore. Essaye de faire les yeux de chat. « Monsieur. Je vous en supplie ! » Avance encore par pas pressés. Regarde la vieille horloge. Je vous en supplie ! pense t-elle encore. Et reprend la paire de ciseaux.
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Sam 29 Avr - 13:12
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La gamine – Mésange, elle dégaine à nouveau son cellulaire. Elle pianote dessus, émet son rire délicat entre ses mèches de cheveux, avant de ranger le machin électronique dans sa poche. (Y a quoi d’autre dedans?)

Il n’y a rien à comprendre de plus.

Vous allez avoir mal à la gorge si vous essayez.
Ah… ! Ce n’est pas plutôt Mésange et sa voix de cristal ?
(s’il te plaît rentre chez toi)
Vous pouvez donc garder cet outil.
"Oui, c’est un peu à l’atelier que ça appartient"
(Inutile de préciser)
Vous êtes bizarre.
Non, c’est pas vrai.
(t’es sûre que tu veux pas…?)

Et là elle le regarde avec ses yeux de biche, sa fausse candeur et ses mimiques de chat noir qui se moque des passants.  C’est énervant et en même temps, il se dit qu’il n’a pas grand-chose à craindre de cette enfant – enfant de trois ans. Parce que bon, à part les ciseaux : elle n’a pas encore la langue bien aiguisée.

"Me raccompagner ? Je ne dis pas non à un bel inconnu."

« Bel inconnu » 
...
C’est quoi, ça ? C’est lui ? Mésange et le bel inconnu. Ah non, ça marche pas comme ça. (Toutefois la remarque tend à le désarçonner un peu : sa figure et ses mains repeints de cambouis n’ont pas souvent l’habitude de se prendre des jolies dénominations comme celle-ci) (On dira que ça fait plaisir)

Il rectifie le tir.

"Abram."

Un autre problème s'ajoute. C'est la façon dont l'oiseau a pris au sérieux la dernière phrase du mécanicien. Elle veut vraiment qu'il la raccompagne.

"........... C'est mort."

Mais elle le supplie : "Monsieur!"

Le problème ne se résout pas. Elle est presque à ça de lui tirer le col pour le forcer à dire oui. (c'est pas son genre... si?) Son instinct lui souffle que s'il ne se plie pas à la demande (qui est en fait sa propre proposition (c'est bien fait pour toi)), il peut être certain que la gamine ne se barrera jamais.
Ce qui en soi représente un motif suffisant pour la raccompagner.

"merde de merde de merde de..."

Ses affaires. Vite. Peut-être que le geste de mettre sa veste la fera taire. Abram mime tous les gestes que fait une personne s'apprêtant à partir; c'est à dire prendre les clés de sa voiture, enfiler son blouson de cuir ringard, éteindre les néons, se diriger vers la sortie. Et il le fait vraiment bien.

"C'est quoi l'endroit où tu crèches?
Et j'veux pas de types qui me tombent dessus pour m'égorger en chemin."


Pas la peine de prendre des outils sur soi voyons : Les rues sont sûres. Il regarde Mésange. "J'en r'viens pas" : Elle reste plantée là avec son sourire énervant. Faut la tenir par la main aussi?
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