n'hésitez pas à privilégier les personnages plus vieux, les pré-définis et à participer au topic en commun I love you
Le deal à ne pas rater :
Pokémon EV06 : où acheter le Bundle Lot 6 Boosters Mascarade ...
Voir le deal

can't help myself (noa)  :: (générique de fin) :: dead end :: v1 :: archives rp
Invité
Invité
Anonymous
should i stay or should i go ?

can't help myself (noa) Empty
Sam 8 Avr - 22:39
Invité
J’ai flirté avec l’inconnu, encore une fois.
Mes déambulations nocturnes à vendre du rêve aux passants m’ont fait rencontrer une passante, bien gentille, bien jolie, aux lèvres charnues, à l’amour débordant. Amour d’un soir, de deux, de trois, de quatre soirs. Amour dans ses bras, dans ses draps. Puis, comme l’immondice rampant que je suis, je me suis rhabillé, j’ai embrassé son front, enfilé ma veste, je n’ai rien dit. J’ai allumé une cigarette en même temps que le soleil se levait, mis mon sac plein de rêves sur mon épaule, fait fondre un cachet sous ma langue et je suis redescendu dans les rues de la ville.
C’était une douce trêve.
Loin du trou.
Loin de la tempête.
Loin de Cody Roy, roi de rien, roi de son vieux rafiot plein de trous.
Mes pieds me ramènent vers le mobile-home, mes yeux sentent la fatigue alors que ma peau sent la fille. Je suis titubant, ailleurs, encore dans l’humeur des draps jaunis, probablement. Je grimpe les trois marches qui me séparent de la porte d’entrée, jamais vraiment fermée, toujours un peu branlante. Je pousse un long soupir et jette le sac devant mes pieds avec lassitude. Quatre jours de liesse, quatre jours d’étreinte, de rêves éveillés, de soupirs profonds, de râles tendres, pour revenir mettre les semelles dans la merde.
- Je suis rentré.
Mon corps se laisse alors tomber sur la piètre banquette et je grille une énième cigarette.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
should i stay or should i go ?

can't help myself (noa) Empty
Dim 9 Avr - 13:51
Invité
silence.
vautrée sur le lit aux lattes défoncés, à regarder le ciel par delà la minuscule fenêtre de ta chambre, t’écoutes le silence pesant et angoissant du mobile-home. comme toujours, comme souvent, t’es seule. seule avec tes pensées. seule avec toi même. tu te dis que d’être orpheline, ça reviendrait certainement au même. personne pour t’accueillir à la maison, pour te demander comment c’est passé ta journée de merde. à servir des clients de merde. à écouter leurs critiques et leurs recommandations. à sourire. toujours sourire. encore et encore et encore. le sourie amère et le vague à l’âme quand tu regardes cette étendue d’azur. ce céruléen moucheté d’opale. t’as cette putain d’envie d’évasion. de partir loin d’ici. ne jamais revenir. prendre la tangente. réaliser ton rêve de gamine. de ne jamais finir comme ta rombière de mère. celle qui s’oublie, vous oublie. loin de liberty. dans la grasse et la sueur rance de ces routiers obscènes et avilissants. roulant sur le coté, soupire qui se perd, ton ventre brise le silence et tu grimaces tout en te recroquevillant afin de faire passer cette faim dévorante. putain. tu détestes cette désagréable sensation. mais avec des placards et un frigo vident, le beurre de cacahouète comme seul et unique bouffe, t’en viens à crever la dalle depuis hier soir. connard de cody. ce con… il s’est barré alors que c’était son tour de remplir le frigo et à toi de payer les factures. après plusieurs jours sans nouvelles, t’en es venue à te demander si t’allais pas devoir prendre un autre boulot pour réussir à te nourrir convenablement tout en payant cette merde de mobile-home. et alors que tu l’assassines dans ta tête, lui faisant subir un mort lente et douloureuse, t’entends enfin le plancher de dehors grincer. pareil à un chien, aux aguets, tu te redresses subitement, la gueule en vrac et les cheveux qui se barrent dans tout les sens. tu l’entends enfin rentrer. de sa voix qui résonne. tel un prince, comme si c’était normal de revenir, tranquille, après plusieurs jours d’absences. t’extirpant du lit, de ta chambre, t’avances prudemment jusqu’au salon ou sa sale gueule de petit défoncé apparait enfin. t’as la regard qui condamne. t’as le regard qui assassine alors que tu le dévisages, lui et sa dégaine d’heureux débraillé. et tu t’en fous de porter l’un de ces tee-shirts. tu t’en fous de devoir afficher cette cruelle blessure, ce besoin constant de l’avoir prêt de toi, peut importe comment. alors tu croises les bras contre ta poitrine tout en t'avançant, pied nu, dans le salon. lui et sa clope. t’as envie de lui en coller une. une sévère. une violente. le secouer. t’étais où ?! exit le bonjour. le comment ça va frangin. les accolades et les embrassades. ça fait quatre jours qu’il fait le mort. quatre jours que tu vis en apnée à te demander, putain oui, à essayer de comprendre si toutes ces personnes ne cherchent pas, au final, à te fuir. c’est peut-être toi le problème. toi la gosse à problème. la paumée. pourtant, tu t’en fous que ta mère soit absente, tu t’en tamponne pas mal, mais lui. tout sauf lui. putain cody ! ça fait quatre jours que je t’attends… encore. tu te colles juste devant lui, devant la télé, te noyant dans la langue de fumé de sa clope. tu cherches à capter son regard, à essayer de comprendre pourquoi, connard, pourquoi il fait ça. pourquoi, constamment, il cherche à se casser, loin de toi. et tu tends la main vers lui, fébrile. t’en à rien à foutre de paraître comme une parfaite connasse. de paraître vénale et avide de fric. parce que c’est ce que tu es… avide. donne ta part. raque et donne tout ton fric. après tout, vous n’êtes que bon à ça. parler pour le fic, pour pour la bouffe. à vous crier dessus quand la communication devient impossible. à vous injuriez. frapper, mordre pour mieux vous comprendre. et pourtant… pourtant. dans tout cette colère, tu cherches encore, désespérément, le frangin d’autrefois. cette main tendue, cette chaleur d’un corps, l’étreinte solide d’un amour indéfectible. t’aimerais laisser tomber cette rancœur. t’asseoir à ses cotés, parler comme si demain n’existerait pas. revenir à ces temps ou l’innocence prévoyait sur le reste. ces temps ou maman rentrait. qu’importe l’heure, les intempéries. ces temps ou elle franchissait le pas de cette porte pour venir s’écrouler, loque humaine, sur le canapé défoncé du séjour. à s’aboutir de séries et à s’enivrer un peu plus. donne ta part, après tu pourras retourner auprès de tes putes et faire comme si on existait pas.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
should i stay or should i go ?

can't help myself (noa) Empty
Dim 9 Avr - 14:51
Invité
Il fallait bien que la lionne sorte de son antre, l’œil plissé, la colère grondant comme un orage proche dans son ventre, le cœur furieux, prête à sortir les griffes, à mordre. Je l’entends venir à la porte qui s’ouvre, à ses pieds nus frappant nerveusement le sol. Je la perçois comme un raz-de-marée, comme la mer qui se soulève, l’océan qui gonfle pour venir s’écraser contre moi, arrachant mon visage, effritant mes os, lacérant ma peau. Je sais qu’elle est capable d’être si furieuse. Après tout, elle a été élevée avec moi, par moi, elle a calqué son comportement sur le mien, modèle d’irresponsabilité. Elle a forgé son tempérament sur le mien, se disant que le grand frère c’était l’être à suivre, le héros. Héros déchu aujourd’hui, affalé sur cette banquette, l’œil terne, presque mort, dénué de vie, cillant de temps en temps sous les luminescences agitées de la télévision.
- T’étais où ?! Putain Cody ! Ça fait quatre jours que je t’attends.
Je tourne lentement le menton vers Noa. Elle a croisé ses bras contre ses seins, comme si ses frêles muscles pouvaient contenir toute la colère, la rage qui macérait à l’intérieur depuis des jours. Je pousse un long soupir, un soupir expié de mes entrailles puantes. Je voudrais lui dire qu’attendre, elle ne fera que ça, attendre les gens, attendre l’argent, attendre le soleil, attendre que les choses changent. Parce qu’on est comme ça, chez les Roy. On se complait un peu dans la crasse, on sèche au soleil, on amasse les orages et on finit toujours par patauger dans la boue sans réellement tenter de regagner la berge.
Des lâches.
Noa se poste alors devant moi, devant la télévision, toujours dans cette position de femme imposante et dominatrice. C’est ça, Noa, persuade-toi d’avoir un tant soit peu de force, persuade-toi d’avoir les épaules suffisamment solides.
- Donne ta part. Donne ta part, après tu pourras retourner auprès de tes putes et faire comme si on existait pas.
Je laisse alors échapper un rire rauque, rauque et fatigué, il fait le même bruit qu’un torrent de pierres qui s’écoulent, qui s’écroulent. Un rire qui pue la fatigue, l’ennui, la détresse. Un rire qui a perdu tous les éclats de joie qu’on associe pourtant à l’enfance. Une grimace hurlante, voilà ce que c’est.
Une grimace hurlante.
Pas un rire.
Le cachet m’a enlisé dans une sorte de vase et je ne sais plus vraiment. Je me sens homme et je me sens surtout houleux.
- Je l’ai pas.
Elle va devenir folle.
- Je l’ai plus.
Elle va venir me péter la mâchoire et le nez et moi je n’ai pas la force de résister.
- Ça doit être à force de fréquenter mes putes, je me crois riche et je leur paie des trucs, je dois être le sugar daddy du pauvre. Tu sais Noa, je crois que leurs cuisses autour de mon ventre valent mieux que cette putain de famille. Tu crois pas, Noa ? Moi j’pense que j’ai raison, mais tu me diras que non, tu vas pester, gueuler et dire que je pense à rien, que j’suis un putain d’égoïste. C’est comme ça que ça va se passer, Noa.
Incapable de la regarder dans les yeux.
Englouti par la vase.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
should i stay or should i go ?

can't help myself (noa) Empty
Lun 10 Avr - 12:46
Invité
l’horripilant.
y a ce rire. grinçant. celui qui t’achèves et t’entraînes dans une colère sombre et brûlante. les traits qui se figent dans une expression de torpeur. rien. que dalle. la réponse à du mal à passer, à faire son chemin tant tu as du mal à le croire, à le concevoir. la petite fille que tu es à envie de réclamer. et moi ? oui et toi… toi t’attends toujours comme une pauvre conne. sur le pas de la porte. à guetter la voiture de maman. à guetter les allées et venues du frangin. mais putain. y a jamais personne qui semble se soucier de toi. et ce rire, celui qui t’hérisses le poils, te force à te redresser brusquement, tendue. le bras en suspens qui s’affaisse, comme cette ridicule joie de revoir sa gueule de jeune premier. et cette réponse qui tourne et vrille. je l’ai pas. je l’ai plus. et toi qui a encore faim et lui qui sourit. sourire de connard. sourire de crevard complètement déconnecté. à snifer trop de ces merdes, à s’oublier dans ces acides, dans ces présences chaudes et rassurantes. contre quelques billets. ceux là même qui vous font vivre. survivre. et merde. cette réponse, elle te donne envie de pleurer. pleurer de rage, d’incompréhension. tu comprends plus. t’arrives plus à le suivre. pourtant avant t’étais toujours la première, le centre de son univers, de ces attentions, de ces regards, de ces mains tendue… aujourd’hui, mise à part, t’en souffres et tu détestes cette faiblesse. cette façon qu’il a de te regarder, à cet instant. ce sourire qui tord ses lèvres et cette légèreté qu’il exhale. cette nonchalance qu’il te balance, comme ça, exsudant par tout ces pores, par tout ces frasques, par cette bouche qui ne laisse passer que paroles avilissantes pour toi, pour vous, pour ce que vous êtes. rien. pourtant tu le sais bien. tu sais que votre famille elle est pas parfaite. qu’elle est tortue et pourrie comme le lambris, le linoléum de cette baraque mitée. tu le sais à chaque fois que tu te lèves et que tu te retrouves désespérément seule. alors, pour ne pas montrer que se détachement ne t’affecte aucunement, tu restes cette belle garce et un sourire emplie de fiel tord ton visage en une grimace faite d’hypocrisie et de rancœur. sugar daddy ? rire caustique. pathétique. t’essaies de convaincre qui ? t’as vu ta dégaine… les putes, c’est encore trop cher pour toi. t’as cette putain d’envie de le prendre à bras le corps pour le secouer, faire revivre cette loque humaine, bien loin de l’image du frangin que tu connais. ce mec, tu le reconnais pas. tu le connais pas. cody c’est pas ça, ça n’a jamais été ça. alors pourquoi maintenant. alors que tu as besoin de lui. désespérément. ne voit-il pas les messages désespérés. les appels à n’en plus finir. et cette foutue boite vocale qui n'a de cesse de te répondre que ton correspondant n’est pas disponible. à bout, tu te penches au dessus de lui, ouvrant en grand sa veste, lui faisant les poches, récupérant ce qu’il y traîne avant de t’échapper de lui et de ses véhémence d’ivrognes toxico. t’avançant vers la fenêtre dégueulasse du séjour, tu jètes négligemment son paquet de clope sur la table basse avant de déballer un sachet transparent. réceptacle de cachets blanc, de la poudre maculant le font, tu fixes un instant l’objet du délit avant de lui jeter un regard par dessus ton épaule, incrédule. cody, c'est pleins de choses. la drogue douce, la weed, le shit. les barrettes qui peuplent ses fonds de tiroirs, ses vêtements qui sent l’herbe… ça tu l’acceptes. comme ses cadavres de pyrex. celles qui s’amoncellent de plus en plus dans la poubelle. mais ça… c’est quoi ça ?! t’es légèrement hystérique. tu reviens vers lui avec l’envie de lui foutre les cachets dans la gueule, cette envie de crier tout sauf ça ! mais tu restes sur le cul, interdite. putain… cody. tu vaux vraiment pas mieux que papa. et comme une envie vicieuse de le punir de foutre en l’air l’argent dans ces merdes, dans ces acides, de penser qu’à sa petite personne, tu t’arraches à sa contemplation de dépraver pour partir le long du couloir longeant les chambres et rejoindre la salle de bain et les toilettes. si toi tu ne peux pas, tu n’as pas le droit de manger, alors lui, lui non plus n’aura pas le droit de s’envoyer en l’air avec ses saloperies… qu’il aille se faire foutre. tu t’en fous pas mal du fric qu’il a pu passer dans cette drogue, les semaines de travail qui a du en découler. tu t’en fous. y a juste ce besoin, primaire, de le punir comme il te punit. comme il t’oublie en balançant le tout dans le fond des chiottes. actionner la poignée de la chasse d'eau et regarder le tourbillon emporter ces centaines de dollars distiller dans ces paradis artificiels.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
should i stay or should i go ?

can't help myself (noa) Empty
Jeu 13 Avr - 21:45
Invité
Que s’est-il passé ? Y a-t-il des circonstances atténuantes, des raisons plausibles, probables, qui justifient la précipitation d’un être humain aux Enfers ? Ça doit être la force invisible, là haut, celle qui décide de tout, cette pute, avec son sourire carnassier, ses dents jaunes, son cœur de pierre qui a tellement souffert qu’il doit mettre à terre les autres, piétiner en riant, dansant autour d’un feu de joie pourtant bien triste. Noa me regarde, le visage tordu par la grimace, le dégoût, la déception. Je sens la marée monter dans mon ventre, dans ma gorge, jusqu’à ma bouche. Je me demande comment un être autrefois aussi solaire peut aujourd’hui faire preuve d’autant de haine. Je n’ai jamais vu autant de colère chez une femme, un si petit bout de femme. Je me demande ce qui a bien pu se passer pour qu’on ait tant perdu de l’enfance, l’insouciance s’étant embourbée dans la tourbe qu’est la vie. Non, je ne me le demande pas. Je le sais. C’est un tout, un tout forgé sur l’absence de deux géniteurs, deux paumés, deux camés, deux ivrognes. Je crois que la plus forte de nous deux, c’est Noa. Noa sur ses deux cannes, Noa puissante, Noa bien là, Noa toujours pas noyée.
J’ignore le venin qui sort de ses lèvres.
Pas en état.
Pas envie de me battre.
Seulement celle de me rouler en boule, dans un coin, me défaire de ma peau de serpent en laissant l’alcool et les drogues macérer entre eux, créer un mélange immonde, putride, pourrir de l’intérieur.
Mourir enfin. Peut-être.
Alors Noa se précipite sur ma personne, ses mains cherchant quelque chose, l’argent, des preuves. Moi les bras étendus, parce que je n’ai rien à cacher, je ne sais pas lui mentir. Parce que de toute façon, elle aurait trouvé, compris. Rien ne sert de laisser trainer cela comme une vieille maladie.
- C’est quoi ça ? Putain … Cody, tu vaux vraiment pas mieux que papa.
Les paroles comme une décharge électrique, et mes jambes qui se dressent, qui la suivent alors qu’elle disparait dans les chiottes avec ma came. Je me gonfle de colère comme le vent gonfle les voiles des bateaux, le navire que je suis, la galère, se précipite contre Noa. Je me sens tremblant, animal, autre. Mes paumes épaisses attrapent alors le cou blanc de Noa. Mes doigts se serrent dessus alors que son dos rencontre violemment le mur du mobil-home.
- T’as le droit de me détester, t’as le droit de dire que je suis bon à rien, bon à jeter, bon pour les égouts, les ordures. Mais t’as pas le droit de dire que je suis comme papa, que je suis pire que lui. En quelques années j’ai fait mille fois plus que lui n’a fait de toute sa vie, de merde. On est d’accord, Noa ? Tu dis plus ça, tu peux pas dire ça.
Et régulièrement, alors que je lui parlais. Je cognais son crâne contre le mur, pour qu’elle comprenne, pour que chaque petit coup soit comme les phrases qui lui rentraient dans la tête, pour qu’elle se rappelle. Que ça lui serve de leçon, qu’elle se souvienne.
Je suis pas papa.
Je suis mieux que lui.
J’ai des défauts, des déchirures. Celles d’un homme.
Des déchirures, oui.
Pas la déchéance d’un père. De mon père.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
should i stay or should i go ?

can't help myself (noa) Empty
Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas
 
can't help myself (noa)
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

+

Sauter vers: