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bad boy, good lips (liao)  :: (générique de fin) :: dead end :: v1 :: archives rp
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Jeu 6 Avr - 18:50
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l’aube.
avachis dans le siège déglingué de la cuisine, le regard qui se perd par-delà la fenêtre de la cuisine, t’écoutes le silence angoissant du mobile-home. trop souvent seule t’en viens à ne plus supporter cette angoissante solitude qui te bouffe un peu plus, t’érode et abîme cette façade tranquille. le bol fumant d’un café noir, le moins cher du marché, la chevelure qui part dans tout les sens et l’attention porté sur ce ciel pastel. violacé. six heure à peine passée et déjà tu cumules le retard, loin de l’envie d’aller enfiler les vêtements criards du dinner. mini juste rose sur un tablier immaculé. prenant le pot de beurre de cacahouète, l’entrain n’y est pas quand tu te fais une tartine que tu noies dans le café amère et mal fait de ta mère. mère qui semble avoir oublié qu’ici se trouve ses gosses. mère qui rentre de plus en plus tard. tu sais que quand elle passera le pas de cette porte, huit heure sera déjà passée avant qu’elle ne se laisse tomber dans le canapé défoncé du salon. elle y passera toute sa journée avant d’émerger pour se griller une clope. pour regarder la télé mal câblée. à boire bière sur bière avant de se décider à bouger pour enquiller une nouvelle nuit. énième soupire, t’abandonnes ta place, le café à moitié vide, ton petit bordel matinale pour te traîner jusque dans la salle de bain, passant devant la porte continuellement fermée du frangin. tu sais plus ce qu’il fait, comment il va. t’arrives plus à le voir, à le comprendre, à communiquer avec lui. tout simplement. trop de deal, d’années qui vous sépare. d’incompréhension. et alors que tu t’arrêtes un instant devant le pas de sa porte, fourrageant dans ta tignasse blonde, tu tends l’oreille, l’espoir vain de l’entendre. enfin. alors, l’humeur en berne, c’est contradictoire que t’as prit le chemin du boulot. heureusement qu’il fait beau ce matin. t’as pas de bagnole, pas les moyens de faire la belle au volant. de toute façon, t’as même pas ton permis. toujours pas de téléphone, de crédit, de compte en banque. et puis, t’en a rien à foutre, t’as pas assez de fric pour économiser. ta mise, tu la partage avec ta mère, dans les factures, et les factures et les factures. pourtant t’aimerai bien pouvoir t’acheter de nouvelles fringues, une nouvelle paire de convers, un ticket de sortie pour liberty, une nouvelle vie. tout recommencer avec une nouvelle identité. au lieu de ça, tu tires une cigarette roulée de ton paquet de clope. l’allumant à l’aide d’un vieux briquet qui à fait son temps, tu t’y reprends à plusieurs fois avant de pouvoir prendre une longue et douloureuse bouffée de ce shit de mauvaise qualité. odeur âcre et acrimonieuse, clope aux bords des lèvres, noyée dans cette brumeuse langue vaporeuse, tu t’appuies contre la façade arrière du dinner afin de profiter des dernières minutes de libertés qu’il te reste avant d’enquiller sur ton service de douze heures.

amère.
le regard qui se perd sur l’autre côté de la rue, appuyée contre le comptoir du bar, t’attends, désespérément quelque chose, quelqu’un… qu’importe, que ça te sorte de ta monotonie du moment. avec pratiquement aucun client en vu, l’esprit qui se perd dans tes dérives, le regard fixe, c’est à peine si tu vois la porte de service s’ouvrir à la volé. roy ! dans mon bureau ! l’œil qui se tourne, tu fixe un moment ton boss. lui et sa bedaine qui déborde, ses petits doigts potelés et tu détestes quand il te regarde comme ça. comme si t’étais que de la merde sous ses chaussures. connard. te redressant lentement, le faisant patienter un moment, la poignée de la porte de service entre les doigts, tu te décides enfin à le rejoindre. le gratifiant d’un regard blasé, tu finis par le suivre en silence, tes chausses, semelles en crêpes, blanches, couinant le long du couloir, tu le laisses ouvrir la porte de son bureau. y a un mec, assit sur l’une des chaises, il se tourne légèrement vers toi quand il entend le battant s’ouvrir et tu t’accroches aux traits réguliers de son visage, cette tignasse tout en te demandant bien d’où il peut venir. ici, pratiquement tout le monde se connait et lui, c’est un inconnu. ne t’attardant pas plus longtemps sur lui, dans son regard sombre, reportant toute ton attention sur le patron pédant du dinner, tu l'écoutes d’une oreille distraite te demander de présenter les locaux à monsieur delaney. tu hausses un sourcil, hochant légèrement la tête alors qu’il se laisse lourdement tomber dans son siège, déjà préoccupé par autre chose que vous deux. voyant là une manière grossière de vous congédiez, sans même un geste, un signe, tu fais déjà demi-tour. tu cherches pas à savoir s’il te suit alors que tu prends la direction des vestiaires mixes. t’engouffrant dans une pièce de la taille d’un placard, collés, les uns aux autres et simplement séparer par un banc désuet au milieu, t’allumes la lumière et t’appuies d’une épaule contre le mur. t’as qu’à te prendre un casier… évite de prendre celui à coté de kerr, ses chaussures embaumes les casier voisins. c’est une infection. tournant le visage sur la gauche pour le regarder, t’inclines le visage vers la salle pour qu’il se décide assez rapidement. c’est bientôt l’heure de la pause et t’as envie de pouvoir t’en griller une avant de débuter le service de midi. quand t’auras choisis et rangez t’es affaires, rejoins moi dehors, derrière la benne… je te montrerais la cafet’ après.  un dernier regard échangé, tu le laisses là, pour prendre la tangente et t’engouffrer sur le parking arrière du dinner. l’air frais te fait du bien alors que t’étires tout en te plaquant derrière la benne. loin des caméras de sécurité, tu t’accroupis et sors une cigarette du paquet de clope écrasée que tu planques dans les poches trop grande du tablier. de ton briquet capricieux, l'allumant, tu tires un instant dessus avant de t'arrêtes brusquement quand une paire de chaussure apparait dans ton champ de vision. redressant le visage pour mieux voir le charmant minois de monsieur delaney, tu souris derrière l’écran de fumé de ta cigarette. tu t’appelles comment ?  tu lui tends une cigarette. t’en as pratiquement plus et tu sais pas trop quand tu pourras te racheter un paquet, mais ça fait une paie qu’il n’y a pas eu d’étranger dans la ville, autant essayer de faire bonne impression. qu’est ce que t’as fait pour te retrouver dans le trou noir du monde. le liberty, quand t’y rentres, jamais t’y ressors. t’en sais quelque chose… toi qui a toujours voulu le quitter, tout ce que t’as su faire, s’est de t’enliser un peu plus dans la fange de cette ville. te permettant alors de le regarder un peu plus, inclinant, renversant le visage pour mieux le voir, lui et sa dégaine, sa silhouette aux membres déliés, t’as cette accroc dans tes sentiments. t’as cette minuscule vague qui t’ébranles quand tu regardes ce regard d’ambre et ton sourire se fait alors légèrement carnassier. on se connait ?
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