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land of the free. (liam)  :: (générique de fin) :: dead end :: v1 :: archives rp
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Mer 5 Avr - 22:57
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he’s just another lost boy,
with hollow eyes, reaching for the sun.
and if we’re all stories in the end,
then he must have been written to be,
just another goddamn tragedy.



C'est idiot de le prendre personnellement. Totalement idiot. C'est stupide, non-professionnel, amateur. Les petits larcins de Liberty n'arrivent même pas à la cheville de la cheville de ce à quoi Poppy était confrontée au quotidien à Philadelphie. Elle a les nerfs solidement accrochés. Ça et l'opiniâtreté sont, après tous, les seuls prérequis du job. Elle a connu pire, Poppy. Elle a connu pire et n'a même pas cillé. Elle ne devrait pas être si affectée. Elle le sait. Et pourtant, aboyant des ordres à son kit main-libre, grands virages à gauche sans s'embarrasser d'un clignotant, elle a le cœur dans la gorge. Those fucking freaking fuckers. Le feu est rouge, mais moins que celui qu'elle applique sur ses lèvres dans le rétroviseur. Poppy, elle se maquille comme d'autres chargent une arme. Elle se maquille pour la possibilité du combat. Trois tonalités, et on lui dit de patienter. La chorégraphie habituelle. Elle connaît la suite, leur ""stratégie"" : la faire patienter jusqu'à ce qu'elle abandonne. Jusqu'à ce qu'elle raccroche. Ces abrutis de flics envers lesquels elle a fini par apprendre à vouer une haine sourde, une méfiance absolue. C'est loin d'être la première fois qu'elle affronte ces incapables mais, par entêtement, elle rappelle. Les mains serrées autour du volant. Elle ne parviendra à joindre personne. Certes. Mais sure as hell qu'elle va continuer à presser le bouton "appel" jusqu'à ce que la sonnerie stridente du combiné fasse grincer les gencives de tout le commissariat.

Peut-être est-ce parce qu'il s'agit du frère de Faye. Peut-être sont-ce les cellules malades qui lui fleurissent sous la peau, alliées de Poppy lorsqu'elle plaidait pour sa liberté, désormais transformées en cauchemar récurrent. Peut-être est-ce parce que, en deux ans d'un chapelet de rencontres sinistres, elle ne l'a jamais vu sourire. Elle sait qu'elle ne doit pas vouloir combler le gouffre, que la distance est là pour une raison, qu'elle devrait vouloir l'entretenir, que c'est son job putain – et pourtant, être réveillée par ce coup de fil sinistre lui a filé la nausée. Cette masse humaine dans son lit n'arrangea rien, ce type trop grand, trop large, ce type dont elle ne parvenait pas, dimanche matin, à se souvenir de l'attrait qu'elle lui avait trouvé samedi soir. "Claque la porte en partant," a-t-elle lancé derrière son épaule en enfilant une jupe crayon, disparaissant dans l'embrasure de la porte. Pitié qu'il l'ait fait. Pitié qu'il ne soit pas là à son retour. Peacock, concentre-toi ! Son reflet dans le rétro passe une main dans ses cheveux, claque des lèvres à deux reprises. L'expression change d'une seconde à l'autre, se durcit, s'affine. Elle enfile la supériorité comme un uniforme – et c'est un soldat en talons hauts qui surgit dans le poste de police. Claquement des escarpins sur le plancher, les nouvelles trompettes de l'apocalypse. Un homme bedonnant se jette dans son chemin, ouvre la bouche. "Epargne-moi, Miller. Où est-il ?" Miller pousse son nombril en avant,  pince les lèvres, n'a pas prononcé deux syllabes qu'un sourire reptilien s'étale déjà sur les lèvres de Poppy. Elle a le ventre vide. Elle a faim. Et il n'y a rien qu'elle préfère, au petit déj', à un sandwich de connard. Elle a le coup droit aisé, Poppy. La logique formelle, son seul grand amour. Tout sort d'une seule traite éloquente. La constitution/les inaptes dans ton genre/lui lire ses droits. Prouesse de mépris et de respiration. Aucune preuve/bouc émissaire/huit heures pour le laisser passer son coup de fil ?/inadmissible/dois-je appeler le procureur tout de suite, pour voir ce qu'il en pense ? Les canines scintillent sous les lippes carmin. Je doute qu'il apprécie de se faire tirer du lit un dimanche à – laisse-moi voir – 7h34 du matin, mais tu lui expliqueras/la seule façon de rendre justice à cette pauvre jeune femme, c'est de chercher le véritable coupable, au lieu de s'adonner à une chasse aux sorcières dans une tentative pathétique d'endiguer la panique/ôte-toi de mon chemin, Miller.

Ils ont eu la décence de ne pas le mettre derrière les barreaux. Thank heavens. Si ça avait été le cas, elle aurait foutu le feu au bâtiment. Il est assis sur un banc, dans le fond du couloir, les coudes sur les genoux. Tout l'air que Poppy retient dans les poumons depuis qu'elle a claqué la portière de sa Volvo s'échappe en un soupir soulagé. "Liam." Les deux syllabes roulent hors de ses lèvres comme une prière. Il lève les yeux vers elle. "On y va," énonce-t-elle d'un ton qui ne laisse aucune place à la contestation – car Miller souffle dans sa nuque et plutôt mourir que laisser le moindre adoucissement pointer en la présence de l'anthropoïde. Elle veut qu'il quitte son champ de vision, elle veut qu'il aille brasser de l'air ailleurs, loin d'elle. Question de survie. Car là, tout de suite, Poppy ressent l'impérieuse tentation de faire courir un ongle acéré sur sa grosse joue beige pour avoir osé priver de soleil l'Icare qui vient de passer une décennie à l'ombre.
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Jeu 6 Avr - 14:38
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une semaine. c'est le temps qui s'est écoulé avant qu'on ne te mette de nouveau les menottes. record battu. une histoire de vol, c'est ce qu'ils ont prétendu pour pouvoir coller ton corps contre le capot de la bagnole, juste avant de te passer les bracelets. ils te connaissent, le petit nouveau tout juste sortie de prison. le meurtrier. le gamin qui a grandi en taule. tu le savais avant même d'arriver à liberty, que cette ville ne te ferait pas le moindre cadeau. alors tu les as suivi, parqué à l'arrière de leurs voiture. ils t'ont sorti de là sans ménagement, sourire fier sur la gueule de ramener dans leur antre un animal sauvage. directement placé en salle d’interrogatoire. c'était pas moi. vous pouvez me détacher ? que tu lâches le plus poliment du monde. mais le flic te regarde en souriant. tout de suite les insultes fusent, suivies de quelques menaces. la description te correspondait, et les mecs dans ton genre, on sait ce que ça donne. les gosses en prison, ça grandit jamais réellement. tu ne dis rien, tu sers les dents. avocat. que tu craches en le regardant dans les yeux. il ricane, se frotte les mains d'avance. avocat. tu réitères.
il leur faut quelques minutes avant de te laisser sortir. quelques autres pour qu'il contacte ton avocate.  poppy, l'amie de ta sœur. celle qui t'a connu en prison plus que dans vos vieux quartiers. c'est sur un banc que tu attends sagement, les coudes posées sur tes jambes et ta tête entre tes mains. tu ne sais pas combien d'heures se sont écoulées depuis ton arrestation, et tu n'as pas envie de le savoir. sortir d'ici sera une très bonne chose. Liam. tu relèves le visage, incapable de sourire tant la fatigue et la colère t'anime. On y va. ce n'est pas une demande, cela se rapproche plus d'un ordre alors tu te redresse, tu enfouies tes mains dans les poches de ton jean tout en avançant vers elle. merci. que tu souffles une fois proche. t'as un regard noir pour le flic posté derrière elle, qui ne semble pas en avoir fini avec toi. [b]il ne va nulle part.[/color] mais tu n'en as que faire et tu lui passes sous le nez, jusqu'à que ses doigts boudinés ne s'accrochent au col de ton t-shirt pour te tirer en arrière. tes sourcils se froncent et ta mâchoire se serre instinctivement. mademoiselle peacock, j'aimerai porter plainte. que tu siffles entre tes dents serrées. et d'un mouvement d'épaule tu te détaches de son emprise. je n'ai rien à voir avec ça, je vous l'ai déjà dit. il est ... sept heure du matin, j'pense que vous avez mieux à faire que me foutre dans une cage non ?! t'as levé un peu le ton.
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Jeu 6 Avr - 16:23
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La simple réalisation lui fait monter la bile dans la gorge : Poppy n'a jamais vu Liam dehors. Liam, libre. Obligations du métier, elle est celle qu'on appelle quand tout fout le camp, celle qui récolte les cris avant les dollars. A qui on dit rarement bonjour, et qui le dit encore moins – car la politesse est le luxe de ceux qui ont le temps. Tout ce qu'elle souhaite, c'est qu'ils s'en aillent, qu'il s'en aille, Liam, qu'on le laisse sortir. Elle a tellement l'habitude de le voir entre quatre murs qu'elle en aurait presque peur que, une fois au soleil, il tombe en poussière. Il murmure un "merci" en avançant vers elle, et ça la ferait presque sourire, si la situation était moins tragique. Ça non plus, elle n'y est pas habituée. A la gratitude. Car elle n'y a pas droit. Car c'est son job – et, douloureusement, elle se sait bien trop matérialiste pour prétendre à la magnanimité, pour se convaincre qu'elle œuvre par pure bonté, par une confiance d'acier en la vertu de ses dossiers. Elle offre un service contre rémunération. Poppy veut se convaincre que c'est tout ce que c'est, que Liam n'est qu'un client comme un autre, un numéro, un tas de paperasse sur son bureau et –

Et pourtant. Lorsque ce gorille pose sa patte sur Liam, elle voit rouge. Serre le poing droit pour s'empêcher de le griffer - ou pire. Et si tels sont les fantasmes de Poppy, ce n'est pas elle, présentement, qui fait don au commissariat de sa présence. C'est Mademoiselle Peacock – et les mots de Liam lui rappellent aussi sec quelle personnalité endosser. "Aucune accusation officielle n'a été déposée par le département," énonce Poppy, chaque syllabe soigneusement articulée pour que ce crétin de flic les enregistre une par une. Instinctivement, son corps se replace, s'oriente, veillant soigneusement à placer son épaule entre Liam et Miller, consciente que si ce dernier est suffisamment imbécile pour toucher son client, il ne l'est pas assez pour oser toucher à un seul de ses cheveux à elle. "Nous savons très bien tous les deux ce que cela signifie. Retenir mon client sans preuve, sans plainte, sur base d'un préjugé lié à ses antécédents, probablement dans le but d'apaiser les esprits d'une victime doctrinaire, c'est une flagrante erreur de justice, c'est ad personam, et c'est petit, même pour vous." Elle a perdu Miller; elle le voit dans le double reflet que lui renvoie le regard vitreux de l'agent. Bien. "Personne ici n'a envie d'un procès pour violence policière, pas vrai ?" continue-t-elle en se rapprochant d'un pas nonchalant. "Pas maintenant, pas dans cette conjoncture, pas alors que j'ai déjà deux dossiers sur mon bureau pour inconduite policière, hm ?" Devant la dilatation des narines de Miller – un spectacle, somme toute, assez effroyable – elle décide de pousser son avantage. Se penchant vers lui, sur le ton de la confidence, elle ajoute : "et tu sais très bien de qui je veux parler." Poppy lève les sourcils, scelle la bouche, dans une expression qui veut clairement dire "un commentaire ?" Celui-ci ne venant pas, elle esquisse un grand sourire hypocrite. "C'est bien ce que je pensais." Elle a envie d'ajouter "et la prochaine fois, appelez-moi avant même d'oser approcher Mr Delaney avec une paire de menottes", mais elle se contient à temps. Il s'agirait d'une erreur de débutant, admettre la prémisse de la possibilité d'une prochaine fois. Elle fait signe à Liam de mener la marche hors du poste, soigneuse de rester un pas en arrière pour s'assurer que personne n'approche. Apparemment, son coup de bluff a fonctionné, car personne ne les retient. Car, non, personne n'a porté plainte... pour le moment. Mais s'il y a une monnaie précieuse, dans ce genre de discipline, dans ce genre d'endroit, c'est bien la crainte. Alors qu'il tournent à l'angle du couloir, approchent de la porte d'entrée – et l'image qui s'impose à son esprit, de la lumière au bout du tunnel, a un quelque chose de macabrement adéquat – Mademoiselle Peacock ne peut empêcher à Poppy de prononcer quatre mots. "Je suis vraiment désolée."
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