[memories]
ainsley  est une véritable contradiction à elle seule. prête à tout pour obtenir un cliché et détruire des vies en révélant des scoops, elle ne peut pas s’empêcher d’être prise de remords et pourtant, elle aime son métier. opportuniste quand il s’agit de sa carrière, prête à mettre son couple en l’air, elle rêve pourtant d’une grande histoire d’amour comme dans les romans et les séries télévisées. si elle vit au jour le jour, ce n’est pas pour autant qu’elle ne s’inquiète pas pour son avenir.  fille d’un grand journaliste à scandales, sa destinée était tout tracée et elle est en bonne voie pour dépasser ce père mal aimant et violent ; réussir, faire mieux que lui, voilà ce qui la motive dans cette revanche sur son enfance désastreuse.

elle le déteste, ce gosse de riche qui a tout sur un plateau d’argent et se permet tout sans jamais le payer. c’est bien pourquoi elle a accepté ce boulot, de le suivre dans ce trou perdu qu’est liberty, loin du tumulte new-yorkais. discrètement, elle l’épie et suit le moindre de ses faits et gestes pour les vendre à la presse. et lui, il devient fou, à tourner en bourrique en se demandant comment dans une si petite ville, il ne peut pas remarquer un paparazzi. jasper, il a craqué littéralement sur elle, un matin, en allant se chercher un café. elle, elle jubile. se rapprocher de lui est une occasion en or d’obtenir le fin mot de l’affaire sordide dans laquelle jasper est mouilé, accusé d’être le père d’un enfant de quatre ans. c’est l’occasion rêvée de découvrir tous les petits secrets de l’enfant prodige et de briser sa carrière. pourtant, à son propre jeu, peut être pris qui croyait prendre, ne dit-on pas ?