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haunted [asher]  :: (générique de fin) :: dead end :: v1 :: archives rp
Stella Burrows
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Mar 4 Avr - 18:54
Stella Burrows
Tu viendras, hein ? Tu manques à ton frère Stella.
Conneries. Elle y croit pas un mot. Elle sait très bien que son frère se porte parfaitement bien sans elle. Et c'est réciproque. Enfin, sur le papier. Elle en aurait des horreurs à raconter, allongée sur le divan d'un psy qui n'en a rien à foutre. C'est plus de l'ordre des broutilles entre frère et sœur. Il y a quelque chose de malsain, de profondément mauvais. Asher, c'est sa bête noire. Cette partie d'elle qu'elle aimerait ignorer, oublier. Et elle y arrive, la plupart du temps. Mais c'est le même sang qui coule dans leurs veines, la même mère qui les a porté et cette putain d'habitude qui revient au galop. L'habitude de l'aimer. Malgré tout. Malgré lui. Même s'il représente tout ce qu'elle déteste. Même s'il est le diable incarné et tous les maux de cette terre. Elle l'aime comme une leçon apprise par cœur qui ne veut pas s'échapper, comme une valeur ancrée, bien ancrée, qui résonne toujours dans un coin de sa tête. Elle aurait aimé que les choses soient différentes. Grandir auprès d'un frère aimant, quelle douce pensée. Mais elle n'a pas eu ça elle. Pas le droit aux câlins protecteurs quand elle avait peur le soir. Pas le droit au soutient qu'un frère doit à sa sœur. C'était lui son cauchemar. Lui et ses idées plus sombres les unes que les autres. Un bourreau. Une ombre malveillante. Ce rire méprisant quand il a su qu'elle allait épouser Eliott. Et pourtant, elle cède Stella. Comme toujours. Elle n'a pas envie d'y aller, elle n'a pas la tête à cela. Pas la tête à se prendre des railleries mesquines dans les dents. Sur sa vie, son travail, son mariage qui vole en éclats. Il ne sait pas qu'elle vit chez une amie depuis quelques temps parce que son époux lui a été infidèle. Mais elle sait qu'il finira par le comprendre, car il lit en elle comme dans un livre ouvert. Et elle se déteste de le laisser avoir tant de pouvoir sur elle. Il frappe. Violemment. Elle, elle l'effleure du bout des doigts, elle n'a pas d'incidence, pas d'importance. Une inconnue avec qui il partage vaguement un lien de parenté. Une honte à laquelle il ne souhaite pas être associé.
Elle frappe. Elle attend. Des secondes qui se font éternité. Et enfin, la porte s'ouvre. La boule au ventre, les regrets. Qu'est-ce qu'elle fout là. Pourquoi s'inflige-t-elle cela ? - Salut, qu'elle prononce du bout des lèvres à cette femme, presque fantôme, qui partage le nom de son ainé, mais pas son lit. Elle lui esquisse un sourire, quelques politesses. Elle ne la connait presque pas. Une inconnue mariée à un étranger. Cela fait sens, avec le reste, avec la vie que mène Asher. Elle la suit à l'intérieur et un frisson lui parcourt l'échine. Elle déteste cette maison et l'absence d'amour qui y règne. Et sa présence n'y change rien. Elle n'est que de passage dans ce cabinet de curiosités. Le royaume du roi des enfers qui y dicte sa loi d'une poigne de fer.
Il est là, dans le salon. Il est de dos, à regarder par la fenêtre, comme si le reste du monde pouvait bien l'intéresser. Il est trop tard pour faire marche arrière. Et très vite, elle fait face à ses vieux démons qui l'assaillent. Très vite, il se retourne et l'appel du sang tambourine dans ses tympans. Elle balaye rapidement la pièce du regard. La panique l'anime, mais elle ne montre rien. Elle est seule. Ils ne sont pas venus. Ce soir, Stella dansera seule avec le diable à s'en brûler les ailes. Ce soir, il creusera sa tombe, l'entrainera six pieds sous terre. - Ils ne viennent pas ?
La politesse n'est pas de rigueur quand l'ennemi salive de voir sa nouvelle proie.
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Mar 4 Avr - 22:01
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Le téléphone sonne, résonne dans les couloirs vides. Il hésite toujours. Cravate ou nœud papillon ? Dans un râle, le démon sort de sa chambre et se dirige vers le combiner en or posé sur ce joli édredon qui illumine le couloir. Simple façon de montrer qu'il y a de l'argent dans le fond de ses poches. Sa main s'approche, imposante et brûlante. La sonnerie s'arrête au moment où il prend contact avec. Un froncement lui arrache un rire mauvais. Un rire plombant l'ambiance de la maison en quelques secondes. Nuage noir au dessus de son crâne. Orage à perte de vue, tempête de rage faisant bouillir ses entrailles. Il monte le combiner à son oreille pour entendre la voix fébrile de son frère bredouiller une excuse futile, rapidement rassuré par celle de sa femme. Ses parents annulaient, maintenant son frère. Et elle. Cette ingrate osant décrocher le téléphone à sa place. Son sang tapait contre ses tempes, s'écrasait contre ses veines. Ça bouillonnait de l'intérieur, se battait sans répit. La violence avait déjà commencé. Un pas lent, lourd, rappant le sol se dirigea vers l'escalier. Sa chevalière claquait en rythme contre la barrière. Meurt. Pleure. Crie. Douce mélodie sonnant au creux de son âme, comme il fêterait la mort sur l'air funèbre de Chopin. Une ombre fuit. Tente de s'échapper. Elle est déjà prisonnière de ses crocs depuis des années. « Ne le sais-tu pas déjà ? » son pied tanguant dans le vide, attendant de la dernière marche qu'elle vienne à lui. Ses yeux bleus perçant fixent l'ombre caché entre deux pilonnes. « Approche. » elle sait. S'il se déplace, elle crèvera. Le cœur vide et la cervelle tâchant la moquette rouge carmin qu'il venait tout juste d'installer. Elle approche. Tangente, le regard baissé pour paraître encore plus pitoyable qu'elle ne l'a jamais été. Elle monta une marche, une autre, suivit d'une dizaine pour arriver à sa hauteur. Un sourire heureux grimpa sur ses lèvres. Sa chaussure vient écraser le pied droit de sa femme. « Si seulement tu pouvais crever. » il leva la main. La frapper ? Ridiculement petit et prévisible. Il se contenta de la pousser. Elle perd l'équilibre, son pied droit encore coincé sous le sien. Moment de bonheur intense qui fait grandir ses pulsions. Son attention reste fixé sur son visage déchiré par un mélange de pitié, d'appréhension, de tristesse, de douleur et d'une chose qu'il se déteste de voir. De la colère ? Asher la regarde. Tomber. Encore. Bientôt la fin. Triste spectacle qui perdit tous ses auditeurs en l'espace de quelques secondes. « Fait-toi présentable et cache ton visage. » il passa à côté d'elle, écrabouillant sans grand plaisir sa main sur le sol d'un regard hautain et détaché.
Ses pensées se raccrochaient à Stella. Allait-elle venir ? Il rentra dans sa tanière. Salon aux douces lumières tamisées, à l'ambiance sereine et aux armes si délicates aux touchées. Épées fuselés à merveille, désire des plus intense de l'enfoncer dans la peau d'un être humain. Il les laisse de côté. Son regard restant planté sur l'arbre en fleur qui lui gâchait une partie de la vue. Stella. Sa première victime, son premier cobaye. Fais lui peur ; s'entendait-il dire lors de ses soirs d'ennuis. Rentrer dans sa chambre, chuchoter à son oreille pour la réveiller en sueur, crier et faire de sa nuit un cauchemar éveillé. Que de bon souvenir. Un sourire éclata sa lèvre inférieure. Une douce sonnerie éclata l'ambiance de la pièce. Stella. Entre donc. Laisse ton âme pure sur le paillasson, tu le retrouveras éclaté et noir. Cadeau de la maison. Son corps resta fixe. Abandonnant l'idée de la cravate ou du nœud papillon. Sa chemise noir suffisait amplement pour traduire sa véritable apparence. Satan à des goûts bien plus simple, qu'extravagant. La voix de sa sœur coupe son moment de méditation. Il se tourne, les mains planqués dans le bas de son dos. Le silence, carte majeur à ses délicieuses paroles tranchantes comme les épées exposées. Sa femme était là. En retrait, dans un coin de la pièce. Les secondes passaient et il pouvait clairement voir la laideur glisser sur sa peau, cette main hideuse qui venait l'étrangler dans un silence parfait. « Rends-toi utile et sort d'ici. » elle obéit, tel un automate usé. Pathétique.
Son attention se repose sur cette forme humaine. Le même sang coulent. Les mêmes yeux profonds. Les mêmes origines. Ils auraient pu être tout autre chose. Avoir une relation frère et sœur amicale, presque amoureuse. Protéger sa sœur, la réconforter, lui dire que tout irait bien. Un monde les séparait. Asher, le connard aux paroles indélébiles qui s'incruste dans votre crâne sans le vouloir. Sans crier garde il est toujours là, dans un coin, à l’affût d'une opportunité cocasse pour vous détruire lentement, vous laissant l'occasion d'assister à votre propre mort. « Juste toi et moi. N'est-ce pas une bonne nouvelle ? » question rhétorique mais réponse offerte pas un rire léger, délicat, sonnant comme la pire mélodie aux creux du monde entier. « Vin rouge ? » il désigna d'un mouvement de main la bouteille qui se trouvait à quelques mètres de son corps. De cette chose. De cette humaine qui était censée être sa sœur. Un monde les séparait. Stella dans un coin, Asher à l'opposé. Un regard foudroyant les rattachait l'un à l'autre. Rien que ce regard et ce silence qui les emprisonnaient dans cette pièce. Prise au piège dans l'entre du démon. Prise au piège dans le salon des blasphème. Une légère musique classique se mit en route. Quoi de mieux pour accompagner une danse endiablé et mortuaire, qu'une chose mélodie morose.
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Mar 4 Avr - 23:29
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Rends-toi utile et sors d'ici.
Des mots qui font mal à Stella, qui la bousillent de l'intérieur à mesure qu'elle voit la femme de son frère se décomposer, puis disparaître dans l'obscurité de cette maison, certes très chic, mais sombre à souhait. Elle assiste à cette scène d'esclavage moderne, impuissante et muette, tant le ricochet de sa frustration retentit en elle. Deux secondes. Deux secondes, montre en main et les pulsions de mort reprennent de plus belle, comme une vieille habitude qui ne nous quitte jamais vraiment. Fuir. C'est tout ce qu'elle a en tête, Stella. Avec les autres, elle aurait pu faire un effort. Peut-être même se montrer courtoise malgré le caractère méprisant de son ainé. Mais sans eux, il n'y a plus de barrière de sécurité, plus de limites. Sans eux, ils ne sont plus que deux fauves en cage prêts à se jeter dessus. Elle, l'ange, la grâce, la délicatesse. Lui, le démon, l'insolence, la laideur. Des ennemis, des adversaires, des contraires qui ne s'attirent pas, mais à l'inverse, s'éloignent avec le temps. Des opposés. Mais un même sang. Un traumatisme pour Stella qui ne comprend pas et ne comprendra jamais comment un tel fossé peut exister entre un frère et une sœur. Comment un homme peut être aussi odieux. Et pourtant, c'est lui qu'on adore. Lui dont on chante les louanges sans cesse. L'enfant chéri, bénit des dieux. Lui à qui on donne le bon dieu sans confession car il a réussi Asher, dans la vie. Il a porté avec élégance le nom des Lincoln à gravir les échelons, avec toujours plus d'argent et de succès. Et il est bon genre, Asher. Républicain, américain de cœur et d'âme. Il a tout pour plaire, l'ainé. Le diable sait séduire, se faire agneau sacré pour mieux attaquer. Mais Stella, elle voit clair dans son jeu. Depuis toujours. Depuis l'époque où il s'amusait à la terroriser puis à la tourner en ridicule devant les parents, à l'insulter de menteuse, de folle. Il sait jouer de ses charmes Asher. De son sourire qui les met tous dans sa poche. Et elle, elle n'a pas besoin de cela dans sa vie. Ni maintenant, ni jamais. - Tu aurais dû m'appeler pour me prévenir. Son ton est sec, froid, sa voix, elle, est assurée. Elle ne faiblira pas. Elle ne faiblira plus. Et pourtant, le rire d'Asher lui glace le sang et crispe chacun de ses muscles jusqu'au dernier. Sorcier malfaisant, monstre terrestre. Rien chez lui n'inspire la bonté, mais bien le contraire. Elle se demande furtivement s'il est possible d'être heureux, ainsi. Sait-il ce que c'est, au moins, le bonheur ? Elle ne s'attarde pas sur la question, dérangée par cette voix grave qu'elle ne connait que trop bien. Du vin ? Le piège semble bien trop évident. - Non merci, j'aurais bien trop peur qu'il soit empoissonné, répond-t-elle ironiquement en lui adressant un sourire qui disparaît tout aussi vite, même si une partie d'elle-même ne peut s'empêcher de réellement songer à cette possibilité. Après tout, l'ainé de la famille a des hobbies plutôt particuliers. Et un homme doté de si peu d'empathie demeure dangereux, même pour sa sœur. Surtout pour sa sœur.
Silence. Ils se jaugent, se toisent, chacun à l'autre bout de la pièce tandis que de la musique classique rythme à présent leur joute muette. Réelle scène d'un thriller bon marché. Demain, les gros titres. Demain les menottes, si elle reste ne serait-ce qu'une seconde de plus. - Ecoute, pourquoi faire semblant ? Je n'ai pas envie d'être ici et tu n'as pas envie de me voir. Et c'est très bien comme cela, alors je vais t'épa... Nous épargner des heures de discussions futiles et de disputes incessantes, la journaliste reste à sa place. Hors de question qu'elle s'approche plus près de cet homme qu'elle déteste plus que tout, mais qu'elle aime tout autant. Terrible paradoxe qui la ronge et la détruit. Elle se contentera de l'aimer de loin. De penser à lui de temps en temps. Car en demander plus serait signer son arrêt de mort. - Je fais toujours ce métier que tu méprises, je suis toujours mariée à Eliott et je suis toujours démocrate. T'as l'air d'aller bien, je suis contente pour toi, je pense que l'on peut en rester là, non ? Question pour la forme. Elle ne lui laisse pas vraiment le choix, ce soir, Stella ne restera pas pour manger. Ce soir, elle rentrera, de peur de commettre l'irréparable.
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Ven 7 Avr - 13:22
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Ambiance macabre pour deux regards qui semblent se connaître. Se jauger. Se détester. S'apprécier. Malgré leurs différences, le métier dégradant de sa sœur, son regard sauvage, son mariage ridicule, il devrait dire qu'il l'aime un minimum. Qu'un fond de lui se soucie de ce qu'elle devient, de ses choix, de sa vie, de ses maux et son mal être. Il devrait le dire, il pourrait le dire. Car mentir est la plus belle flèche associée à son arc. Tirer des mensonges à tue-tête, les réciter comme un poème gracieux, sur fond de plaisir inavouable. Asher garde ça pour lui. Les seuls sentiments encore sain qui se baladent dans son corps sont son estime de soi et l'amour qu'il peut porter à son égard. Le reste n'est que damnation et cris morose. Pourtant, il apprécie être ici, à voir sa sœur se raidir à ses mots, ses gestes, la peur qui soufflerait son nom à travers la pièce. Ça, putain, ça lui donnait envie de la prendre dans ses bras. Elle engage la conversation, brise le léger silence agréable à ses tympans. Un reproche. Bien évidemment. « Tu m'en demandes beaucoup trop. » ironie et mensonge berçant ses lèvres, il sait très bien qu'elle ne lui demandera jamais une seule aide. Il n'était même pas sur la liste. Stella s'est très bien qu'à la première aide demandé, elle s'enlisera dans un tourbillon de malheurs jusqu'à la fin de ses jours. Pour le plaisir des uns, et le malheurs des autres. L'ambiance est de mise avec le doute de sa sœur. L'empoisonner, pourquoi pas. Aucun témoin mise à part sa femme, mais elle n'est en aucun cas un problème, l'enterrer dans le fond de son jardin et pleurer la mort lorsque les policiers l'interrogeront. Hypothèse qui pourrait devenir réalité dans quelques semaines. Quelques mois. Quelques années. Ou jamais. Pourquoi voudrait-il l'empoisonner ? Ses motifs ne sont que vague, rien de concluant, rien qui lui donne le feu aux lèvres et le cœur en cendre. « T'en deviens ridicule. » comme s'il n'y avait jamais pensé. Comme si.
Ses mains atterrir dans ses poches, son regard en revanche, ne changeait pas. Il restait droit, debout, dans le fond de la pièce à la regarder. Deux animaux sauvages, se battant pour savoir qui aurait le droit de bouffer l'autre en premier. D'ici il pouvait entendre sa mère leur crier que le dîner était servi, alors ils reprendraient leurs visages de poupons parfaits pour se sourire et faire preuve de courtoisie devant les autres. Tout en se frappant les jambes sous la table, multiples punitions si l'un des deux osaient une grimace. Stella recommence. Elle veut s'éloigner, renier leurs liens, leurs sangs, supprimer ses souvenirs pour ne redevenir que de simples inconnus. Un claquement de langue, une main passablement tremblante dans ses poches. Elle n'a toujours pas compris qu'il décidait. Que c'était à lui de dire quand la conversation se terminera. Par un bain de sang, ou par un claquement de porte. « Ça ne t'es jamais venue à l'esprit que je pouvais changer ? Avoir envie d'avoir de tes nouvelles. Je tiens à remarquer que ça fait longtemps, des années et des mois que nous ne sommes parlés. » et il avait raison. Des mois qu'ils n'avaient pas tenu une conversation sans hausser le ton, sans sentir le sang bouillir jusqu'à imploser dans le crâne. Mais c'était comme ça. C'était comme eux. Bien qu'il pouvait parfaitement mentir sur le fait qu'il en avait quelques choses à foutre de sa vie. Ironie et franche rigolade, sa sœur pouvait crever dans le caniveaux voisins qu'il ne relèverait les yeux de son journal pour rien au monde. « Si tu ne restes pas pour moi, reste au moins pour elle. » savoir où toucher, savoir comment la garder entre ces quatre murs devraient devenir son métier. Sa femme était l'élément important du tableau, l'élément qu'on ne pouvait pas louper, le coup de pinceau que l'on pourrait fixer pendant de longues heures. « Ou alors, tu peux rentrer chez toi. Fermer les yeux comme d'habitude, te dire que ce n'est pas ton problème. Retourner avec ton mari et ta vie misérable. » et il s'avançait vers elle. Lentement. Pas à pas. « Si tu ne voulais pas me voir, pourquoi t'es là ? Parce que tu pensais que papa et maman allait te sauver, que Léo allait te défendre ? » il s'arrêta, ayant considérablement réduit l'espace de plusieurs mètres. « Comment va Eliott ? Ça fait longtemps que je ne l'ai pas vu. Ou devrais-je te poser la question ? Si tu ne voulais vraiment pas venir, où est-il. » un de ses sourcils se haussèrent en toute innocence. Comme un simple question. Ses mots fiévreux, mélangé d'un calme passionnant à une haine débordante, ne tremblait pas et restait sur sa ligne de mire. Stella. Jolie blonde. Joli personnage. Mais pas assez pour lui.
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Mar 11 Avr - 0:28
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T'en deviens ridicule.
Des mots qui ne cessent de résonner dans la tête de Stella. Des mots aussi vicieux qu'un coup de couteau planté dans le dos. Le domaine de prédilection d'Asher, visiblement. Ridicule. Comme s'il n'en était pas capable, comme s'il n'avait jamais donné dans ce genre de représailles ou d'amusements. Comme s'il avait une putain d'auréole au dessus de la tête et non des cornes joliment dessinées au dessus du front. Ca la rend folle, Stella, quand il fait cela. Quand il joue avec ses nerfs, à se faire passer pour le gendre, l'homme, le frère idéal dans son costume hors de prix, à boire de son vin tout aussi cher. Elle rêverait de l'éventrer, de lui crever les yeux. Mais elle se raviserait tout aussi tôt. Elle n'est pas comme cela, Stella. Elle n'est pas comme lui, pas faite de la même étoffe. Stella, c'est les étoiles, le soleil, la douceur du vent printanier, la fraicheur de la rosée du matin. Et lui, Asher, c'est le feu, le souffre, la violence des éléments, l'odeur nauséabonde de la misère de ce monde. Stella pour stars, Ashers pour ashes. Comme prédestinés, comme si tout était déjà tracé. A croire que rien n'aurait pu empêcher cette soirée, ces retrouvailles, la mine décomposée de Stella qui se fâche à mesure que son frère s'approche d'elle, son sourire hautain au coin des lèvres. Ridicule. Ouais, peut-être. Mais les cicatrices parlent d'elles-mêmes. Celles qui ont marqué sa peau, celles qui ont marqué son âme. Heureusement qu'il y avait Leo. Le pansement. Le réconfort. Celui qui a soigné ses plaies, celui qu'elle a tenté de protéger du démon. Ces souvenirs lui reviennent violemment en mémoire. Elle en a la nausée et l'envie de prendre les jambes à son cou se fait de plus en plus insistante. Rester, pourquoi ? Pour l'entendre se gratifier d'avoir si bien réussi ? Pour le voir lever la main sur son épouse ? Non, elle ne peut plus faire cela, elle ne peut plus faire semblant. Et surtout, elle ne veut plus. Et tant pis si elle perd un frère. Elle n'a jamais eu l'impression d'en avoir deux. Changer. Stella meurt d'envie de lui rire à la figure. Comme si des semaines ou des mois pouvaient venir à bout de l'infamie qui l'habite, qui fait battre son cœur plus fort. Elle pourrait y mettre sa main au feu, menacer de vendre son âme au diable. Il n'a pas changé. Elle le sait, c'est évident. Elle voit les flammes de l'enfer danser dans le fond de ses yeux. - Changer demande une force de caractère qui te fait défaut, mon cher frère, dit-elle en lui adressant un large sourire. Il veut jouer ? Elle peut rivaliser. Elle n'est plus la gamine qui criait soi-disant au loup. Elle est une femme qui s'est affirmée. Une femme que rien, ni personne ne peut arrêter. Elle lui fait face, ne faiblit pas. Pas même quand il s'approche lentement, pas à pas. Elle plante son regard dans le sien, riant ironiquement aux dires de l'ainé. Stella, elle avait jamais eu confirmation. Elle ne savait pas si ses doutes étaient fondés ou pas. Et il lui sert l'information sur un plateau d'argent. Asher frappe son épouse, ce n'est pas si étonnant. Il frapperait sa mère, son enfant ou bien sa propre personne s'il ne s'aimait pas tant. La vilaine progéniture de Narcisse et de Satan. - Je suis venue pour faire plaisir à maman et tu le sais, sinon, tu m'aurais appelé pour me prévenir. Tu avais besoin de distraction ? Tu voulais retrouver ta poupée, ton jouet ? Hein, pas vrai Asher ? Elle se rapproche à son tour, ne laissant plus que du néant entre eux. - Eliott va très bien. Je ne voulais pas l'entrainer dans cette galère, il a des choses bien plus intéressantes à faire que d'être là. Elle le toise, le méprise, la voix affirmée, le regard figé. Elle ne vacille pas, ne faible pas. Il n'aura pas sa peau, pas cette fois. - Je vais retourner chez moi Asher. Et je vais emmener Astrid avec moi. Si ce n'est pas aujourd'hui ce sera demain, dans un mois, ou dans un an. Tu ne nous verras plus. Et alors, que deviendras-tu, seul, dans ton royaume ? Un roi sans sujets. Un homme misérable, sans rien, ni personne, alors que tu avais tout. Un marionnettiste sans pantins à manoeuvrer. Cette idée la réjouit. Même si elle sait que son frère est plein de ressources et qu'il fera tout ce qui est en son pouvoir pour l'interdire de réaliser son dessein. Mais elle fera de même, s'y donnant corps et âme s'il le faut, pour le voir tomber de son pied d'estale.
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Lun 24 Avr - 19:37
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