[memories]
Pour mieux s'y retrouver, je mettrais Connie pour le prénom de votre miss, mais il est totalement au choix.

Connie est belle. Connie est gentille. Connie est douce.
Connie est un petit ange perdue sur terre, ravalant ses larmes et ses démons pour sourire à la vie. Fille de bonne famille, elle n’eus le choix de se marier à Asher Lincoln à ses dix-neufs ans (du moins, les 19 ans d'Asher, l'âge de Connie est en fonction de l'ava que vous choisirez). Ce fut cette journée d'été, le soleil éblouissait une partie du visage de son futur maris. Elle regarda dans ses yeux. Terribles erreurs. Le démon sortit du corps de l'homme à la belle gueule, rampa sur la grande table, assoiffé de sang frais et de pureté. Il se jeta sur elle. Elle signa malgré tout, le cœur battant dans sa poitrine et s'imaginant un destin désastreux. Connie avait raison, elle aurait du écouter sa cervelle criant à son cœur d'arrêter ses mouvements. Mais la belle gueule et les yeux bleus de Satan gagne toujours. Alors elle signa en laissant sa vie sur ce papier blanc et noir.
Connie est fatigué. Connie à les yeux rouges. Connie est tâchée de violet.
Connie subit les remarques de son mari, sa misogynie qui met à l'épreuve ses nerfs et sa violence impartiale. Pitoyable et qu'une putain ; lui dit-il en boucle. Chaque matin. Chaque soir. Il espère en secret qu'elle noue son drap et en finisse pour toute. Connie a déjà essayé. Crever pour ne plus subir, retrouver un semblant de paix mais Connie à peur de dieu et de sa sentence si elle ose se retirer sa vie. Elle laisse Asher la détruire, lui exploser les os et les tympans. Aucune autre solution n'est exploitable. Le contrat de mariage n'était qu'une ruse, un sceau directement planté dans les crocs du diable. Si elle quitte la maison, si elle tente de mettre fin au mariage, elle perd sa vie. Son argent, ses héritages, ses rêves, son fils. Leurs fils. Le seul être qui pendant huit ans avait fait de sa vie un renouveau jusqu'à ce qu'Asher décide de l'envoyer en pension. Voir sa femme heureux ? Plutôt crever. Elle quitte la maison, leurs fils restes bloqué sous la tutelle de son père.
Connie ne veux pas ça. Connie n'en peux plus. Connie ne veux plus.
Connie est toujours là pourtant. Toujours en vie et sans désespoir. Elle tente de trouver l'étincelle de vie dans ses pupilles, la lumière qui prouverait qu'il a pu un jour l'aimer. Elle y croit. Connie elle aime Asher. Connie est tombé amoureuse du Diable. De Satan. Elle aime embrasser ses lèvres moroses qui ne demande qu'une chose : qu'elle crève.

Dix-neuf ans et la bouche en cœur. Il l'avait trouvé sublime malgré les présentations radicales : papa et maman Lincoln d'un côté, papa et maman Cox de l'autre. Une table. Un contrat. Deux signatures. Deux vies. Six regards. Six envieux. Et Asher dans tout ça. Ce gosse qui signa le contrat en plantant ses deux yeux dans les siens. « Regarde moi, regarde moi signer pour faire de ta vie un enfer » et il n'avait pas menti. Les premières années ne furent qu'ignorances et mensonges, le cœur libre comme l'air et l'anneau planqué au fond de sa table de chevet. Il ne posait les yeux sur elle que pour admirer ses courbes féminines, soulever sa jupe lors d'une journée près du parc, ou pour vérifier qu'elle ne regardait que lui. Toujours marié. Toujours ensemble. Onze ans qu'elle subit, qu'elle baisse la tête, qu'elle reste cloîtrer dans sa prison d'or et d'argent. Le mariage surnommé Titanic par Asher lui-même, gisait dorénavant dans les profondeurs noires de l'océan. Ils partagent la même maison. Pas la même cuisine. Pas la même chambre. Pas la même salle de bain. Une maison pour deux êtres qui ne vivent qu'en colocation. L'un s'efforce de croiser son visage une fois dans la semaine, l'autre baisse la tête lorsque les yeux d'Hadès se posent sur sa peau laiteuse. Elle reste, car un pied à l'extérieur et elle n'a plus rien. Plus de toit, plus d'argent ni même son fils. Leurs fils. Ce truc qui gambade sous son toit, qui porte ses yeux, qui confond intelligence et insouciance, ce monstre qui n'est pas foutu d'avoir des bonnes notes. Asher n'en as fait qu'une bouché. Pensionnat depuis ses huit ans. Son ''fils'' ne lui manquent pas. Peut-être à elle, mais son bonheur ne compte aucunement. C'est lui, lui et lui. Le reste du monde et son mariage peuvent aller se faire foutre. Le Lincoln tente de garder une bonne image. Pourtant, on entend des pas le soir dans d'autres contrées, d'autres jupes qu'il défait d'un air ignare. Tous des putains.

Le mariage coule, pourri sous le marbre de la maison, n'est plus rien qu'un tas de terre endommagé. Le pot de fleur brisé en milles morceaux par les sales gosses du quartier. Le cœur en miette, déchiré par les paroles tranchantes d'Asher. Sa femme subit les humeurs de son démon. Elle l'aime, elle subit. Elle voudrait voir le monde sous un autre jour, trouver l'amour dans les yeux de son maris. Qu'il la regarde. Qu'il pose un regard attentionné sur elle. Qu'il change. Qu'il trouve un peu de bonté aux creux de son âme. Mais y'a plus rien. Tout a été effacé à sa naissance, Dieu l'a ridiculisé devant le monde entier en oubliant une touche générosité. Satan en as fait son prodige, son cœur est devenue béton, sa peau laiteuse et glaciale. Ses yeux perdurent une touche d'animosité. Un mariage qui se meurt entre les murs de la maison. Ce fut la fin au moment où ils se sont croisés pour la première fois. Mort avant d'avoir touché la lumière.