cobb&atlas ☞ un plus un, ça fait toujours deux

Atlas se retrouvait à nouveau dans ce bar. Et pourtant, les jours se ressemblaient et ne ressemblaient point. De plus en plus, il ne la voyait plus elle. Il ne savait pas ce qui se passait, mais il espérait que c’était rien de grave. Bref, il se retrouvait encore dans cet endroit. Il avait fait tellement de conneries dans ces murs, il ne comptait plus les fois où il avait l’habitude de venir avec ses potes pour oublier. Il lui arrivait parfois de se demander ce qu’ils devenaient. Ses anciens potes de lycée. Il se sentait tellement seul. C’était le seul qui aurait pu réussir dans la famille et il se retrouvait mécanicien. C’était tellement pathétique comme situation. En même temps, il avait pu sauver ses sœurs de l’emprise de ses parents, ce qui n’était pas si merdique quand on y repensait. Et puis, mécanicien, c’était bien payé, fallait pas non plus demander la lune. Alors, Atlas se retrouvait à nouveau dans cet endroit qui était le poids sur ses épaules depuis son adolescence. Il se rappelait du temps où il venait avec une fausse carte et qu’il s’en donnait tellement à cœur joie. Mais maintenant qu’il grandissait de plus en plus, il se rendait compte que ses beaux jours étaient maintenant comptés. Et pourtant, la routine était toujours la même, seulement, pas avec les mêmes personnes. Ce soir, il se fit rejoindre par une personne qu’il n’aurait probablement jamais soupçonnée d’être là, à ce moment précis. Il s’agissait en fait de Cobb. Rien ne les disposait à devenir amis, à vrai dire. Mais à la disparition d’Hestia, l’aîné des Selwyn avait fait son possible pour la retrouver et Cobb était l’une des personnes qui l’avaient aidé. Et ils étaient tous les deux très friands d’alcool, donc ils s’étaient trouvés un véritable chemin commun. La moitié de la soirée venait de s’entamer et pourtant, on pouvait déjà constater qu’ils étaient déjà partis. Et bon, alors, parle-moi un peu de toi. Qu’est-ce que tu deviens ? On te voit plus souvent dans le coin, mon ami. Il lui donna une petite tape sur l’épaule. Il avait parlé de lui et tout, mais là, c’était au tour de son interlocuteur. Et faut dire qu’Atlas avait pas beaucoup de potes. Enfin, à part Connor, faut dire que c’était peu.