should i stay or should i go ?
| Dim 2 Avr - 21:52 Invité |
[LE VOYAGEUR DES NUITS] "The blood on my teeth begins to taste like a poem, like religion, like the way you look at me" (idées avatars) cole sprouse.[âge] sous sa peau marbrée ruissellent vingt-quatre veines bleutées au sang doré. [origines] turc de nationalité américaine. [en ville] vendu à des parents infertiles, il ignore ceci et prétend être né ici. [statut] électrifié, il n'a pas le temps pour des faux dieux crucifiés. [emploi] ses iris ont capté des teintes étrangères, reflets de ces cultures diverses, voyageur des nuits...passant des mots de ses livres, de ses carnets aux paysages orientaux. il est un écrivain autodidacte, fin lecteur, rat des bibliothèques et aventurier. après trois ans de découvertes terrestres conduites par ses propres moyens et la gentillesse des gens du quotidien, il est revenu, s'inscrivant alors à l'université dans le domaine littéraire et linguistique. [$$$] il est couronné mais l'or lui importe peu.. [groupe] au choix. [crédits] tumblr & balaclava. keywords: books ✧ l'histoire d'une de mes folies ✧ πάθος ✧ languages ✧ plume ✧ scrosciare ✧ nostalgia ✧ nacht ✧ vague à l'âme ✧ marlon brando ✧ przygoda ✧ cigarettes & alcohol ✧ contemplatio ✧ pouring rain ✧ cuba ✧ tè ✧ smoke ✧ hijo de la luna ✧ films noirs ✧ james dean ✧ روما هل قاسيتي حريقا مثل حريقي ✧ meisterstücks ✧ rimbaud ✧ coffee [memories]"by all means break the rules, and break them beautifully, deliberately and well." la nicotine embrumant son visage d'une nuée chimérique, les astres coincés dans ses pupilles dilatées, le voyageur des nuits attrape les corps et les fait danser. de toits en toits, tel un chat, il valse avec ses rêves, vêtu de son amante nocturne. il observe, tisse les illusions perverses rôdant dans les esprits dans ses troubles carnets. il suit ces fils dans le labyrinthe qu'est sa vie, cherchant sa peur, son minotaure, combattant le malin. le jeune homme s'enivre de chairs étrangères, de vin, de poésie, d'un balcon un soir d'été...il vit dans les drapés de soie, les murmures lointains caressant sa peau, l'océan s'échouant à ses pieds. il s'est éduqué dans ses livres, a construit son babylon dans l'or des mots, la puissance des émotions...la passion le transperce, il s'essouffle dans ces lieux moroses. il a connut les brûlures du soleil et son sang tâchant de safran les vagues, il a connut les sourires misérables et les regards perdus dans l'horizon, il a connut le vent soulevant son âme et l'amour dévastant ses reins. il a connut plus de choses que la plupart des êtres humains, parce qu'il ose. cet ulysse. aimant avec violence, vivant avec brutalité.
[and make death proud to take us] DAMARIS GALE "don’t you think there is always something unspoken between two people?"- Spoiler:
≪ Je voulais t'écrire Damaris, pour que tu ne m'oublie pas, comme tu le fais si bien pour les autres. Pour ces autres du présent qui t'ennuie. Tu aimes la poussière, toi. Et les ruines aussi. C'est peut-être pour cela que tu te délectes du saccage de l'âme humaine. Au prêtre, tu ne demande aucun Salut, tu admires tes blessures sous les lueurs colorées des vitraux. Tu inhales la majesté des lieux comme ces églises et ces cathédrales, et puis tu craches une prière latine avec ta vulgaire monotonie. Au prêtre, tu demandes comment cette âme, si précieuse pour les croyants, arrive-t-elle à se salir. Il te répond simplement, car à ses yeux, tu es une enfant de Dieu. Mais de quel Dieu, Damaris ? Tu aimes la vie, mais tu embrasses la mort. Tu es pareille partout, paradoxale dans tout ce que tu entreprends. Quel Dieu suis-tu ? Il te répond que les péchés capitaux, les sept pommes pourries tombée de l'arbre de la connaissance, sont les flèches avec lesquelles on se transperce le cœur, et puis le foie, et le flanc aussi. "Le talon" réplique-tu, non ? Cachant ton ricanement derrière le tissu de ton gilet. Tu ne t'esclaffe jamais tout haut, je t'ai déjà demandé pourquoi tu cachais ton sourire. Tu t'es frottée le bout du nez, ton index replié sur lui-même, et tu as changé de sujet. Tu fais toujours ceci quand quelque-chose te dérange, que tu ne veux pas parler. Toujours ce bout de nez qui remue, et cette morne expression. J'en ai déduis que, comme ta civilisation favorite, l'hybris est une chose que tu as exorcisé depuis longtemps. Il n'y avait que quatre folies qui t’enivrais vraiment. Les quatre folies divines décrites par...Platon, non ? Il me semble que ceux-ci sont tes mots : la démence prophétique, de culte, poétique et érotique. Tu les aime ces vieux trucs. Tu me rendais malade avec toutes tes références...tu te rendais malade aussi, le fais-tu toujours ? "Anorexique, ont-ils décrété. Je ne fais que frôler et jouer avec la limite qu'ils disent. Je mange trois fois par jours, ils mentent." C'était Homère qui te tracassait le plus. Tu adore Homère mais tu déteste son grec...je te revois encore, les coudes sur la table boisée de la bibliothèque, les cernes décrivant ces mots incompréhensibles, cet alphabet qui me rendait nauséeux, avoir des bouffées d'angoisses sur une phrase longue d'une demi-page. "Balzac est un petit joueur comparé à ce malade", puis dans ta tête tu priais pour que Homère ne te haïsse pas pour cette offense. Par contre, je voyais, sous tes cils peints de noir, la cruelle satisfaction d'une gloire presque vécue lorsque tu lisais l'Oreste d'Eschyle. C'est ta tragédie préférée si je me souviens bien, n'est-ce pas ? Tu te sens Cassandre mais tu énonces Clytemnestre avec langueur, les paupières à demi-closes, le coin de ta bouche formant un rictus :
"Il expire alors son âme à grand peine, Exhalant son sang d'une plaie profonde, Il m'arrose de gouttes ténébreuses, une rosée sanglante Pas moins douce à mes yeux que celle que Zeus dépose, Et qui luit sur les semences, d'où naissent les épis." Tu es le sublime de Kant. Cette peur qui prend les tripes quand on se tient face à une falaise, quand on assiste à la grandeur, à la terrible grandeur de la nature. Tu nous intrigue Damaris, tu nous fais peur aussi, à quelques-uns qui te pense sectaire... J'ai continué ma poésie de mon côté. Je ne t'oublie pas.
"Death is the mother of beauty; hence from her,
Alone, shall come fulfillment to our dreams
And our desires." -le voyageur des nuits ≫ "apprends moi le langage des fièvres, des passions" elle suivait du bout de son index, les lignes de ses mains, glissant tel un serpent sur sa peau enflammée. tant usée par ses multiples vols. les rayons du soleil déroba-t-il premièrement, puis les baisers de la lune, le mysticisme des étoiles et les lamentations des sirènes. s'ornant de ses trophées, le sourire aux lèvres, les yeux pétillants comme les bulles dans une coupe de champagne...sa vie lui chatouillait le nez de la sorte, il explosait contre les gens, dans leur crâne, infiltrant ses petits bouts de soi dans leur esprit brumeux. il voguait dans leurs pensées, soulevait les tempêtes sentimentales, et donnait des coups de pieds au cœur scarifié. "ὀφθάλμοις δὲ μέλαις νύκτος ἄωρος" murmura-t-elle du haut du toit de la maison Gale, là où il avait atterrit, un soir pour lire de la poésie de la beat generation à l'oreille attentive de Damaris. à son regard effacé, a-t-il montré toutes les constellations peignant le ciel d'espoir et de rêves. puis c'était devenu un rituel il habitait en face, se glissait hors de chez lui et montait voir la nocturne créature. le silence ondulait...les mots échangés ne correspondaient pas à leur langue maternelle, ils ne se comprenaient souvent pas, mais l'oubliaient. ils n'avaient pas besoin de comprendre. de savoir. il y avait d'autres langages...qu'ils ne pratiquaient pas totalement encore. des syllabes sur lesquelles ils trébuchaient, une grammaire compliquée, une prononciation à s'en couper la gorge, ces boums-boums dérangeants...perturbants de ce battant électrifié. il y avait ce goût d'inachevé, ce délire mutuel...il était la gazoline ruisselant contre ses reins, elle était le feu dévorant son entité. puis il partit, après le lycée. après leur jeunesse qui se fanait petit à petit, poursuivant ses songes d'une nuit d'été, son désir de quitter ses os rouillés. elle resta là. sur le toit. encore longtemps. elle reste toujours, les paupières fermées, récitant ses cruelles tragédies, ensauvageant son âme, masquant son visage de l'ombre de la fatalité. clytemnestre l'avait égorgé elle aussi. antigone l'avait enterré. cassandre l'avait aveuglé. et ariane, l'avait poussé d'une falaise. il releva les yeux de l'art occulte de la jeune chrétienne, attrapant ces mots barbares qui s'entrechoquaient dans l'atmosphère sans aucune signification pour lui. "apprends moi ton langage".
[vos attentes] coucou déjà merci beaucoup d'avoir lu jusque là, j'espère que cela t'a intéressé si c'est le cas, laisse moi préciser deux trois trucs afin que tu saches si le personnage te tente véritablement. Saches qu'il est en lien avec les pré-liens familiaux de Cem Pope que je t'invite à visiter
beaucoup de choses sont visiblement libres & négociables, comme le pseudo, son histoire même le lien est à discuter, néanmoins une chose est importante : son caractère et ses occupations. le voyageur des nuits est un personnage rempli de poésie, une touche d'orient dans l'habituel, un exotisme dans son comportement. il adore le monde et les langues, la littérature et le cinéma (les vieux films en noirs et blancs). il aime le théâtre et l'océan. il a trouvé en damaris une sorte de muse, une interrogation, une contrée à visiter, explorer, connaître, et c'est sa curiosité et son désir qui font la personne.
de ce fait, il serait intéressant pour vous d'avoir un peu de culture, pour donner du fond au personnage mais aussi avoir une écriture correcte et soignée. c'est très important pour moi enfin bien sûr une activité convenable, même si sur cela je ne suis pas tyrannique. je peux paraître prétentieuse comme ça, mais je vous assure que je suis drôle hein enfin...j'ai mon humour particulier dans tous les cas je ne mords pas, et je suis ouverte à toutes les questions
en espérant t'avoir plus ou moins convaincu et très hâte de pouvoir jouer avec toi |
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Carmen Lynch lost in the world should i stay or should i go ? messages : 341
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dc : stella, jackie
polaroïd : clan : les lynch lol (en vrai, elle s'en branle)
| Mar 1 Aoû - 12:23 Carmen Lynch |
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