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[the end of spring]  :: (générique de fin) :: dead end :: v1
Stella Burrows
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Stella Burrows
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Sam 1 Avr - 14:31
Stella Burrows
[PREMIER TOPIC EN COMMUN]
"the end of spring"
Cette période de l'année a toujours été marqué par la fête du printemps. Une coutume bien ancrée à Liberty, où les rancoeurs et les différences sont mises de côté le temps d'une journée de festivités. Tout un tas d'animations sont prévues, ainsi qu'un grand bal qui cloture cette magnifique journée. Néanmoins, cette année, et avec un tueur en liberté, le maire de la ville a préféré renoncé à cette tradition. Les citoyens les plus concernés de la ville se sont réunis sur la place devant l'église pour débattre de la question. Nombreux sont ceux qui veulent maintenir la fête, mais beaucoup sont ceux qui préfèrent la voir annulée pour la sécurité de tous. Et vous, quel sera votre point de vue sur la question ?


- Tout peut arriver à n'importe quel moment.
- Veuillez privilégier les réponses courtes.
- Amusez-vous bien  coeur
 
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Sam 1 Avr - 17:14
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allongé sur le banc en bois, tito fixe une gravure. elle pourrait presque être belle c'te gravure mais elle est trop brouillonne. le coeur est tremblant et dans le coeur, c'est écrit "john". tito se rend compte que john c'est tout le monde dans c'pays. alors p't-être que la gamine était amoureuse de tout le monde en fait et tito trouve ça intéressant, presque attendrissant. c'est pour ça qu'un fantôme de sourire vient éclairer son visage. jusqu'à ce que ses pensées soient interrompues par d'autres. une foule s'est formée à un mètre de tito. ça parle de la fête du printemps. alors tito oublie john et son amoureuse parce que lui aussi est peiné par l'annulation de la fête.
qui dit fête dit bouffe en trop,
qui dit bouffe en trop dit gaspillage
et qui dit gaspillage dit bouffe gratuite.
et ça saoule vachement tito de ne plus avoir droit à d'la bouffe gratuite.
c'est pour ça qu'il se lève tito. il va donner son avis pour une fois parce qu'au fond meurtrier ou pas, on va tous clamser un jour. autant le faire dans l’opulence. sa voix est roque et faible, pourtant quelques têtes se retournent vers tito.
eh ouais les bonnes gens, le clochard est de sortie.
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Dim 2 Avr - 12:40
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Une autre journée s'écoule et Hestia vérifie, en se réveillant, en se pinçant sa peau blanche, si elle n'est pas tout simplement en train de rêver, toujours enfermée dans un autre inconscient, prostrée dans cette petite pièce de neuf mètres carré. Mais tout le monde entier est souriant. Tout le monde entier l'encourage à mieux aller, à tout oublier. Mais elle les voit ces regards fuyants chez la plupart des personnes qui se proclament comme ses proches. Ces étrangers qui lui dictent sa nouvelle vie. Et c'est peut-être par esprit de contradiction qu'elle avait enfilé son perfecto noir et ses bottes, pour venir à cette réunion. Qu'est-ce que la disparue-maintenant-retrouvée pouvait-elle bien faire là, à se soucier de la ville, alors qu'elle avait d'autres préoccupations, un traumatisme surement encore présent à gérer et une vie à se remémorer ? Hestia se planta pourtant à un bon mètre de la foule, écoutant autant qu'elle le pouvait ce qui se disait. Elle repéra une chevelure brune, puis une autre à peine plus claire. Deux têtes qui lui paraissaient familières et sans vraiment réfléchir, elle vint s'immiscer dans leur conversation. On est bien d'accord qu'il faut garder ce festival en place, juste pour que je vous mette une raclée au concours du plus grand mangeur de tartes à la rhubarbe ? Son sourcil se relève, un sourire en coin étire ses lèvres. Elle n'avait aucune idée de quel goût avait la rhubarbe mais savait que chaque année elle lançait des défis absurdes à son frère et sa sœur. C'était celle qui se proclamait comme sa génitrice qui lui avait dit, quelques heures plus tôt. Et Hestia tenait à certains de ces étrangers qui essayaient de la décrire lorsqu'elle se retrouvait perdue - c'est à dire la plupart du temps - elle y tenait un peu. C'était déjà bien plus que la plupart des autres personnes l'entourant.
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Dim 2 Avr - 16:06
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Du bruit à la grand-place. Amoncellement de gens, d'enfants, de vieux, d'abandonnés, tout ça pour...
"alors, on le fait ou pas?" "oui mais ça peut être dangereux..." "c'est vrai."
"il faut que j'aille chercher mon fils à l'école" "donc on ne le fait pas?"


Le sujet porte sur l'évènement qui marque le début du printemps. Chose dont Abram n'avait jamais entendu parler avant étant donnée son arrivée toute fraiche. Maintenant il sait. Ben pourquoi ils ne le feraient pas? Et pourquoi on fait ça autour d'une église? De la nourriture gratuite et la pêche aux canards ça se manque pas.
Oui, mais : "Le tueur, le tueur! Imaginez qu'il se cache parmi la foule..."

Appuyé dos à sa Dodge Coronet (la même qui a percuté une gazelle l'autre jour), la nonchalance incarnée fait face à la panique générale. "On n'aura qu'à l'arrêter." mots soufflés avec une douce sérénité mais suffisants quand même pour faire tourner des regards. "Si ça parait si simple, pourquoi tu t'en occupes pas toi-même?" tu lui demandes. Eh bien, faisons en sorte que ce festival ait lieu!
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Stella Burrows
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Stella Burrows
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Dim 2 Avr - 16:58
Stella Burrows
Stella elle est là sans l'être, ombre invisible, tapit comme une lionne parmi les vautours.
Elle demeure silencieuse, tend l'oreille - seul le grattement de son stylo contre la feuille de son carnet résonne parmi les cris.
Des mots insensés, d'autres plus sages.
En tant que journaliste dans une petite ville, elle n'a pas toujours des sujets intéressants sur le feu.
Ce soir, elle écrira à propos de cette réunion improvisée sur la place de l'Eglise.
Elle parlera des inquiétudes qui animent les habitants de Liberty. Elle tissera des phrases pour faire joli, machinalement.
Une voix attire son attention. Tito, elle le connait ce gamin. Un sourire étire légèrement ses lèvres.
Elle rit à présent aux dires d'une jeune femme qu'elle connait de vue. Hestia. Elle note dans son carnet qu'elle doit penser à l'appeler. Elle rêve d'entendre son histoire, de dénouer le vrai du faux.
Et puis, il y a cet homme, elle ne le connait pas. La curiosité la submerge.
- Oui, l'arrêter entre deux pommes d'amour me parait tout à fait plausible.
Qu'elle dit, le sourire amusé aux lèvres alors qu'elle prend à nouveau des notes.
- Moi j'dis qu'on devrait maintenir les festivités et laisser la police faire son boulot, dit-elle l'air ironique, enfin sauf si le tueur a assez de billets en poche pour acheter leur silence.
Elle devrait pas dire des choses comme ça. Pas quand son mari travaille comme policier. Mais elle est comme ça Stella. Elle pique là où ça fait mal. Elle dit tout haut ce que tout le monde pense tout bas. Et puis, elle évacue la frustration de son mariage raté. Elle aussi, elle a le droit de participer à ce bordel collectif.
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Dim 2 Avr - 17:14
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Tu n’es pas en ville depuis longtemps, quelques mois seulement. Le temps de t’installer, le temps de prendre tes repères, mais aussi le temps de commencer à comprendre comment fonctionne cette ville. Cigarette entre les lèvres, blouson sur les épaules, lunettes de soleil aux verres fumés sur le nez, tu t’avances, tu t’approches. Pas feutré d’un loup et attitude bien trop nonchalante. Tu es sur de toi. Ton assurance transparait par chacun des pores de ta peau, pour autant, tu restes discret. Dominant, leader, pourtant peu adepte des démonstrations de force en publique. Force des mots, comme force des poings. Tu es un discret, qui préfère bien cacher son jeu derrière des larges sourire, trop de tabac et des chemises impeccable. Professionnel et énigmatique.
Alors tu t’avances, avant de t’appuyer contre le tronc d’un arbre là pour décorer le lieu. Légère brise qui fait voltiger quelques mèches de cheveux. Tu observes ceux déjà présents, ceux qui osent s’exprimer. Ceux qui semblent s’indigner comme ceux qui n’en ont rien à faire. Toi ? Tu es juste là, passif. Là pour observer le spectacle et faire un petit repérage des fortes têtes comme des discrets. Des dangereux, comme des inoffensifs. Rien de plus. Au Texas, tu étais parmi les connus de la ville. Parmi les charismatiques que l’on ne peut pas éviter, mais ici, tu veux une autre stratégie, bien que tu sais, qu’un jour ou l’autre, tu auras ta petite réputation. Pour l’instant, tu es encore le nouveau venu. Le type mystérieux, qu’on a dû mal à cerner, mais qui a l’air d’un chic type, juste un brin désinvolte. Tu expires une première bouffée de fumée, puis une deuxième.
Les gens parlent de tueurs, parle de police. Police dont tu fais partie, tueur dont tu fais partie aussi, bien que tu ne sois pas spécialisé dans les meurtres d’innocents. Appel du sang occasionnel. Alors oui, tu tends l’oreille, parce que soudain, tout ces ragots de petite ville d’intéresse. Animation à venir. Tes yeux en brillent légèrement derrière tes verres teintés.
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Jackie Ells
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Jackie Ells
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Dim 2 Avr - 17:20
Jackie Ells
Elle déteste cette place Blue. L'église qui la fixe de ses vitrailles d'un air moralisateur, alors qu'ils sont tous là pour préserver une fête qui leur donne l'occasion de picoler sans passer pour les pires alcooliques du coin. Elle déteste cette ville Blue. L'hypocrisie, la curiosité malsaine, la trop grande proximité avec les autres.
- J'suis plutôt d'accord avec Tito, vous savez ce mec dont vous n'avez rien à taper dans le confort de vos maisons à nourrir votre obèse de chat qui en a déjà plein la panse ? Ouais bon, bref, je suis d'accord, quitte à crever, autant le faire dans la joie et la bonne humeur.
Blue, la paria, celle qu'on montre du doigt. Mais tout ce qu'elle voit chez ces femmes qui la jugent, c'est le visage de leurs maris quand ils l'admirent danser au undressed desires.
- Sinon, venez tous au club ! Lapdance gratuite pour les dix premiers clients, qu'elle dit en balayant la foule du regard, non je plaisante, mon patron me tuerait ! Bon courage avec vos problèmes existentiels, tout ça, tout ça.
Elle s'éloigne un peu des autres et repère un inconnu dans la foule (Tom). Intéressant. Elle s'approche. - Excusez-moi, est-ce que vous auriez une cigarette, s'il vous plait ?
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Dim 2 Avr - 18:16
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La curiosité. La seule raison de sa présence ici, alors qu'il arrêtait sa moto à quelques mètres du rassemblement qui commençait à se faire au pied des marches de l'église. Quoiqu'on en dise, à lui, le Red Devils, Liberty c'était aussi sa ville, sa maîtresse, son amante, la chieuse qui ne le laisserait jamais partir. Alors le cadavre retrouvé dans la flotte, ça le concernait un minimum. Ça l'emmerdait aussi, parce que ça attirait l'attention. Et ça, c'est mauvais pour les affaires, tout le monde le sait. Et puis cette fête, c'était comme arracher un morceau de sa ville, lui dérober une saveur particulière qui était la sienne. Il avait toujours aimé y mettre les pieds, pas forcément pour participer à tout ce qui était proposé, mais rôder dans le coin au moins. Il leva les yeux vers la bâtisse qui tentait de se rapprocher du ciel. Conneries. C'était pas parce qu'on priait très fort que le monde serait différent. Il n'y avait plus mis les pieds depuis ses quinze ans, et la prochaine fois qu'il y mettrait les pieds... Non. Jamais. A part peut-être pour en souiller les mensonges qui rassuraient les âmes, ou donnaient l'illusion de faire parti de la meilleure partie de Liberty. Conneries. Il descendit, attrapant déjà son paquet de clopes pour en glisser une à ses lèvres. La seconde d'après, ça grésillait, cerise écarlate qui palpitait comme pour donner vie au papier, au tabac, au goudron qui lui bousillait les poumons. Il s'installa un peu à l'écart, une épaule contre le mur béni, tirant une nouvelle latte meurtrière, écoutant les culs bénis, les biens pensants, les trouillards, les éphémères, les courageux, et ceux qui voyaient en la fête un moyen de se changer les idées. La stripteaseuse prit la parole, Clyde l'avait déjà vue, croisée. C'était pas comme si l'Undressed était le seul club de la ville, ou même l'endroit où Blake bossait. Un sourire amusé répondit à ses paroles, la belle garce savait où elle voulait aller. Quand à Stella... Stella et son humour noir. Il aurait bien ouvert les lèvres, mais lui se contentait d'observer, de juger, de mater. Après tout, le meurtre était peut-être un accident. Et si tueur en série il y avait, merde, la fête serait sans doute l'endroit où on serait le plus en sécurité en comparaison de ceux qui resteraient se planquer chez eux.

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Dim 2 Avr - 19:57
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Entre deux pommes d'amour. C'est la demoiselle en blond à côté qui l'a dit.
Et si c'était vrai? C'est bien possible. Abram qui jusqu'alors n'avait les yeux que pour un rassemblement général, eut le regard soudainement aspiré vers la femme aux pommes d'amour. D'accord, très bien. J'apprécie ton sens de la répartie.
Laisser la police faire son boulot? L'idée semble alléchante. Mais il veut bien tenter le coup (pour voir ce que ça fait de s'abandonner complètement). "Je crois même que les billets ne seront pas nécessaires. Les flics se débrouillent très bien sans, il parait." Et le mécanicien déploie de sa poche une de ses sucettes à cancer, sa friandise préférée. Un clic suivi d'une flammèche, l’extrémité du bâtonnet allumé; la fumée qui envahit l'assemblée. Mettre le feu aux poudres, c'est peut-être ça.

Le silence a totalement laissé place aux spéculations. On dirait bien qu'une majorité préfère laisser volontairement le chaos s'installer en ville en poussant ce festival à avoir lieu. (Ils veulent revoir le tueur) Abram se laisse fendre d'un demi-sourire : la population de Liberty semble avoir un gout du risque assez prononcé.


Dernière édition par Abram Hyde le Jeu 20 Avr - 21:45, édité 1 fois
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Dim 2 Avr - 19:58
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Atlas n'était pas particulièrement friand de ce genre de fête. Et pourtant, si ça n'avait pas été de Saga ou Hestia qui l'avaient supplié de venir, il aurait probablement continué à dormir. Les souvenirs de la veille étaient encore bien présents. Il avait réussi à gagner, cette fois. Plus il continuait à jouer, plus il comprenait les comment ça fonctionnait. Cette nouvelle passion, personne ne le savait, il avait préféré se tenir en silence sur la question, plutôt que d'en faire tout un plat. L'alcoolisme, c'était déjà assez pour ne pas avoir des reproches qui allaient fusiller de tous bords et tous côtés. Étonnamment, c'était le premier des Selwyn à être arrivé. Même si l'énergie lui manquait à cause de la veille, il était tout de même assez gonflé à bloc pour essayer de suivre le fonctionnement de la journée. Et pourtant, Atlas ne voyait en cette fête que des mauvais souvenirs. Soupirant, il fut rejoint par Saga qui arriva peut-être quelques minutes plus tard ? Eh bien, je suis impressionné, je suis le premier à arriver avant vous. Il rit nerveusement. Évidemment, Hestia n'était pas encore arrivée, mais il redoutait ce moment. Non, il n'avait rien contre elle, mais après tout ce qui était arrivé durant les derniers mois, c'était encore très douloureux pour l'aîné des Selwyn d'agir normalement. Et puis, vint le moment où elle se joignit finalement au binôme. Je tiens déjà d'office à vous annoncer que les défis seront sans moi cette année. Il n'avait pas réellement envie de se lancer dans ce genre de chose. Et puis, il avait encore toute sa bouille fatiguée de la veille. La nuit avait été très longue pour le moral Même s'il avait gagné, il y avait passé la nuit, sans oublier qu'il sentait encore probablement l'alcool comme il n'avait pas eu le temps de prendre une douche... Alors, il n'embarquerait pas dans les habituels duels entre Selwyn. Du moins, pas cette année.Mais bon, ça ne m'empêchera pas de vous encourager si vous le faites, hein.
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Dim 2 Avr - 21:42
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il faut s’intégrer, que ses parents lui répétaient. alors les fêtes du printemps, il en a bouffé vingt-six. une de plus, ou une de moins, il s’en fiche. stig il s’est laissé attiré par la foule. à liberty ça vaut toujours le détour. il reconnaît les selwyn. atlas. hestia et saga, il confond les deux, impossible de dire laquelle est laquelle. y’a l’autre mécano qui se croit prodigieux, abram. stig il est mieux que lui, il le sait. y’a stella. il ne lui a jamais vraiment parler. stella elle est comme lui. elle gravite autour de la foule sans qu’on l’aperçoive vraiment. comme on s’est habitué à la lune. on ne la remarque que lorsqu’elle est plus grosse que d’habitude. il reconnaît theo. elle danse chez jonas. y’a clyde, aussi. il faudra qu’il lui parle, un jour. une discussion d’hommes. avec des poings serrés et des points d’exclamation. et puis y’a tito. c’est lui qui se lève en premier, c’est lui qui propose que la fête soit maintenue. il ne le convainc pas totalement. il se glisse parmi la foule, les mains dans les poches, la capuche de son sweat sur la tête. j’ai des boîtes hermétiques à te prêter si tu veux. il pose la main sur son épaule pour le saluer, avant de la replonger dans sa poche. il écoute les autres, sagement. il sourit. il soupire avec sarcasme. il secoue la tête. stig, il a ses opinions, elles sont à lui. il ne les donne pas, la plupart du temps. mais cette année. cette année c’est différent. y’a cette femme qui est morte. y’a cette mort qui ternie les festivités. y’a ce cadavre qui obscurcit les esprits. ça sort, plus fort que lui. il aurait aimé étouffer ses mots dans sa gorge mais il a besoin de s’exprimer. ça se trouve le tueur il est déjà loin. ça se trouve il est sur cette place. si on doit attendre que les flics de liberty lui tombe dessus on peut annuler la fête de l’année prochaine, et toutes celles entre. il se mort la joue. il se penche vers tito. j’en ai rien à foutre, de la fête, en vrai. j’irai pas de toute façon. il réajuste sa capuche.
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Sam 8 Avr - 19:41
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Le soleil s’encombra de ses cheveux bruns, s’emmêlant avec des reflets mielleux, ruisselant contre son bras dénudé. Les fleurs déployaient leur robe voilée de rayons dorées, se dénudant doucement de leur cocon hivernal. Damaris avait décidé de se libérer des pages jaunies par le temps, pour la douceur d’un présent qu’elle ne profitait que peu. Une jeunesse qui défilait dans ces mots indéchiffrables, ces soupçons de magie païenne, ces cultes interdits dont on chuchotait le faste de la féérie. Le monde avait ses propres incantations, ses propres rituels saisonniers…La foule en faisait de même.
Décidant de donner un coup de main à sa mère quant aux préparatifs de la fête printanière, panier emplis de gourmandises et de décorations, elle fut surprise par la masse réunie au bord de la maison du Père. L’église semblait être la maternelle nourricière d’un peuple affamé et chahut n’étaient que les cris adressés à une royauté abusive. Elle n’attendait plus que Marie-Antoinette, faisant sa révérence, sa demande de pitié…la preuve d’une bonté rongée par les rumeurs, devant un Paris révolté. Et le vacarme résonnait dans tout Liberty, ricochant les émotions les plus passionnées : peur, colère, excitation, curiosité. Celle-ci la piqua, empoisonnant ses plans initiaux.
Se frayant à toute vitesse, telle une libellule fuyant un prédateur, ses longues jambes frôlant ses jupes bleutées, elle arriva à trouver le cœur battant de ce rassemblement. Entre les souffles effarés, les débats coutumiers, il y avait cette crainte…ce meurtre qui avait pollué la ville. Déversant son flot d’horreur dans toutes les maisonnées. Et on se suspectait mutuellement, on fermait les portes, on pointait du doigt, on préparait l’échafaud doucement dans une torpeur presque fanatique. Elle percevait cette frayeur…et ces poussées d’adrénaline qui déclenchaient chez les personnes une réaction bruyante et brusque parfois. « Il serait préférable d’arrêter cette fête, le tueur doit rôder encore dans les rues » entendait-elle…et puis à son tour de se sentir menacer. Maman Gale retenait ses démons dans une cage d’oisiveté et de préparations en tous genres. Elle était l’une des organisatrices principales de cet événement depuis plus de vingt ans maintenant et elle ne pouvait imaginer le choc que cela lui ferait d’entendre l’annulation. C’était tout bonnement impossible. Se dirigeant un peu plus en avant, bombant sa poitrine et relevant son menton, elle décida d’intervenir en tant que fille Gale, famille étrangère qui est à présent reconnue de tous. « Il me semble qu’il serait plus sage de peut-être reculer les festivités. » dit-elle d’une voix claire, se prenant oratrice pour un Sénat sénile et charcuté par des émotions trop vives. « Peut-être les décaler de deux, trois jours et profiter de ces derniers pour rendre un hommage commun à la défunte ». S’avançant encore un petit peu pour paraitre centrale dans la foule, elle continua de cette rhétorique qu’elle avait l’habitude d’étudier dans ses vieux bouquins. « Il est nécessaire que la ville soit soudée devant cette épreuve. Si nous annulons la fête, ce ne serait qu’une fissure de plus. Ne montrez pas à ce tueur votre peur, il ne doit que s’en réjouir davantage. Dieu le punira. Accompagnons plutôt l’âme de la pauvre victime vers l’au-delà, c’est ce qui me semble être le plus juste et le plus raisonnable. » Elle abattit sur la table, la carte de la bienveillante et chaste enfant, tout droit sortie d’une publicité américaine des années 50.

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Sam 8 Avr - 21:45
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que des conneries et des blabla inutiles. nova était pas là pour ça, nova était là pour faire les poches de toutes les personnes trop occupées à donner leur avis pour remarquer que leurs effets personnels délaissaient soudainement leur pantalon. nova elle en avait rien à faire de la fête, au diable ces événements inintéressants et bon qu'à réunir les gens heureux.

elle s'était visiblement levée du mauvais pied aujourd'hui et avait envie de foutre le chaos. ça lui arrivait souvent d'être énervée sans raison en ce moment, de cracher sur les gens heureux et de maudire les chanceux, ceux qui sont nés avec une cuillère en or dans la bouche.
elle fouilla un énième porte-feuille, récupéra les billets avant de le foutre dans une poubelle quand une idée lui vint.
elle prit de la hauteur pour être visible par l'entièreté de la foule et retira la capuche qui couvrait sa tête. « votre attention s'il vous plait, je sais qui est le tueur. » voilà là ça devenait intéressant. les gens parlaient entre-eux, faisaient beaucoup de bruits, se dévisageaient.
maintenant il lui suffisait de trouver un bouc-émissaire et de savourer le moment.
elle pointa son doigt accusateur vers quelqu'un... atlas.
« je l'ai vu, la victime allait vers l'undressed desires et... j'ai vu cet homme l'assassiner. »
bien évidemment, après que la foule se serait calmée et que la police l'aurait interrogé, ils se rendraient vite compte de l'innocence de ce dernier, mais pour le moment, la partie faisait que commencer.
elle quitta rapidement l'endroit où elle était et laissa la foule la faire disparaître.


Dernière édition par Nova Armoured le Ven 14 Avr - 17:04, édité 1 fois
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Dim 9 Avr - 22:26
Liberty
Les esprits s'échauffent, le ton monte parmi les habitants de Liberty. Il y a ceux qui veulent maintenir les festivités, d'autres qui préféreraient éviter, question de sécurité. Quoi qu'il en soit, la cohésion se fait de plus en plus brouillon. Un trou béant se creuse entre les gens, cette petite communauté qui se connait depuis toujours.

« Si vous voulez mon avis, c'est le clodo. »
« Moi, j'penche plus pour le nouveau, celui qui dit rien la-bas. »
« Et le red devil qui est là, on en parle ? »


Des morceaux de conversation qui fusent. Et puis, une voix. Celle d'une jeune femme qui accuse l'un de ses co-citoyen présent. La panique. Les messes basses. L'incompréhension générale. Alors que la foule s'énerve de plus en plus, des coups de feu retentissent dans la ville. Plusieurs. Une fusillade ? Tout semble près et loin à la fois. C'est l’affolement général.

« Vite ! Tout le monde dans l'église ! »

Tout le monde se précipite. Un mouvement de foule comme on en a rarement vu à Liberty. Nova est fermement attrapée (et donc ramenée à l'intérieur de l'église avec les autres) par un type qui l'a vu voler et qui souhaite savoir si elle dit vrai à propos d'Atlas, Damaris se fait violemment pousser et tombe (elle manque de se faire piétiner), Atlas est attrapé par des hommes qui veulent également savoir la vérité, Tito et Stig ont vu Damaris tomber et viennent à son secours (ils la ramènent à l'intérieur de l'église pour la faire s'asseoir), Abram vient en aide à Stella qui a coincé son talon dans une bouche d'égout et qui n'arrive pas à courir avec les autres, Hestia fait une crise d'angoisse (ou d'asthme, au choix), Blue se fait la malle et Tom et Clyde, c'est au choix (comme ce sont des loups solitaires).
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Dim 9 Avr - 23:02
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des coups de feu retentirent, nova avait eu ce qu'elle voulait, le chaos. quelqu'un ordonna à tout le monde de rejoindre l'église, la jeunette était en train de s'enfuir quand une personne attrapa brutalement son bras et l’amena à l'intérieur. elle tenta de se défaire de l'emprise de l'inconnu, en vain. une fois la foule réunit dans l'église, l'évêque prit le soin de fermer les portes à clefs. « mais putain lâchez moi » grogna nova en récupérant son bras. « je sais que tu m'as volé mon porte-feuille tu vas pas t'en tirer comme ça » la menaça le gars qui l'avait traînée ici. « ton porte-feuille il est dans la poubelle devant l'église » lâcha t-elle avec un sourire qui donnerait à n'importe qui l'envie de lui refaire le portrait. « t'as de la chance que je tape pas sur les filles » il prend une pause avant de continuer « j'imagine que ce que t'as dit sur atlas c'était des conneries ». elle hausse les épaules « mystère mystère »


Dernière édition par Nova Armoured le Ven 14 Avr - 17:05, édité 1 fois
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Lun 10 Avr - 15:40
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Gros revers pour Liberty qui connait une douce fusillade près de son église. Peut-être pas la première (et sûrement pas la dernière). Y a-t-il eut des blessés? Les balles perdues sont les plus à craindre, avec la foule qui s'éparpille comme une fourmilière arrosée puis qui se réunit à nouveau dans la bâtisse sacrée après avoir fermé les portes à double tour. Sécurité psychologique.
Mais avant d'en arriver là, Abram eut autre chose à faire. Autre chose que de sauver sa vie : débloquer celle de la femme aux pommes d'amour qui avait malencontreusement enfoncé sa patte dans une bouche d'égout un peu trop gourmande. "Nan nan, pas comme ça, vous allez faire qu'empirer !" Mais elle panique la blonde et se débat maladroitement, son pied pris au piège, chaussure traitresse. Abram ne voit qu'une méthode possible. "Va falloir lui dire au revoir." Et puis après qu'elle se soit résignée à abandonner son bien, objet couteux, sa patte enfin extirpée, le duo retardataire put rejoindre le cortège de brebis égarées au sein de l'église, le bruit des portes se refermant derrière eux.
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Lun 10 Avr - 20:04
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Les murmures se levaient vers les cieux, comme la fumée, nourriture divine, lors des sacrifices des bœufs. Car ils n'étaient qu'animaux, que bêtes à ses grands yeux. Il était connu que la foule rendait le jugement personnel plus malingre, jamais n'avait-elle pensé que la peur pouvait en plus de cela frigorifier et rendre fou. Ils se dévisageaient, se hurlaient dessus, commentaient des infamies à l'égard de leurs compères, des cœurs rouillés battant la chamade pour la seule adrénaline de détester, haïr. Haïr la voisine aux fleurs plus chatoyantes que les nôtres, haïr le boulanger qui semble s'amuser à nous mettre des pains brûlés, haïr la serveuse au corps que l'on enviait...cela lui répugnait, et lorsqu'une abomination fut projetée à l'égard d'un seul homme, Damaris sut qu'elle en avait assez entendu et vu pour la journée. Les masses l'étouffaient, et elle craignait de se retrouver au milieu d'un troupeau incontrôlable.
Ironie de la fatalité. Trois coups de feu toquant aux portes de l'enfer...
Tel un mouvement de houle, la tempête de corps se précipita, hurlante dans sa course et haletante vers Damaris...ou plutôt l'église se trouvant derrière elle. Elle tenta bien de s'échapper, le battant s'accélérant au fur et à mesure des secondes passées, de rejoindre un endroit plus calme...les bras de sa mère, le cocon mystique ayant été tissé par ses sœurs, mais plus elle se débattait, et plus les vagues se déferlaient contre son être frêle. A bout de force, le choc heurta sa tête contre le goudron anthracite engendrant derrière lui le son perçant des cris des sirènes...sifflant entre les parois de son crâne, l'abomination flouta sa vision. Elle ne sentait que les vibrations des pas rapides, l'insécurité d'être enterrée vivante sous des godasses et des humains, la douleur craquant ses doigts sous le poids d'un homme, les talons écrasant ses chevilles qui propageaient la morsure à ses jambes engourdies.
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Ven 14 Avr - 19:56
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coups de feu dans la ville. qui déchirent le ciel, qui déchirent les tympans. immobile, il essaie de sentir s’il est troué, si sa vie va lui glisser entre les doigts, et son cœur s’emballe. c’est affreux, car c’est effrayant, car stig il n’est plus qu’un gamin et il sent les frissons du bout de ses doigts noircis jusqu’à ses orteils repliés dans ses shoes défoncés. il est un. il est entier. tant mieux. il se retourne vers tito, et tito il a l’air indemne, alors son cœur se calme et stig il lâche des injures dans un soupir qui dure quelques secondes. il pose la main sur l’épaule de tito pour s’assurer que ce n’est pas qu’un écran de fumée. il tourne sur lui, il assiste à la folie humaine, à la peur glacée qui emporte tout et chacun. elle finit par le contaminer. il attrape la main de tito, et il tire fort. faut se réfugier. faut se cacher. parce que stig il ne peut pas arrêter les balles avec ses poings, il ne peut pas se protéger, il ne peut pas protéger tito s’il le fallait, il ne peut rien faire. il avance, il suit le chaos. damaris gale, il la connait. elle trébuche et embrasse l’asphalte, alors y’a un pins de héros qui s’accroche à sa veste en jeans et il attrape damaris sous le bras gauche, il emporte tito dans le sauvetage qui relève la divine gale avec lui. les trois filent, damaris elle flotte entre les deux hommes qui la portent à bout de bras, à bout de souffle. enfin réfugiés, sauvés ou piégés, enfin dans l’église salvatrice stig il se baisse vers damaris posée à même le sol. comment ça va, toi ?
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Stella Burrows
lost in the world
Stella Burrows
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Mar 18 Avr - 2:18
Stella Burrows
Coups aux tympans. Bruit disgracieux. Gronde la terreur, les images par centaines qui défilent, l'imagination qui joue des tours. Elle imagine un règlement de comptes qui tourne mal. Un criminel qui s'en prend à son flic de mari. Elle panique. L'âme vagabonde et volage, elle suit le troupeau qui court, comme par réflexe. Mais son esprit ne suit plus. Son corps ne fonctionne que par habitude. Elle tremble de peur et soudain, elle ne bouge plus. Prisonnière du bitume que les autres martèlent à trop fouler. Elle force, mais rien y fait. Il a raison, l'inconnu. Elle va devoir s'en séparer. Même si c'est douloureux. Une balle qui lui mord la peau le serait davantage. Elle lance un regard attristé à son acolyte d'infortune. C'est stupide, elle le sait, mais ses talons, c'est sa signature. A boiter, perchée sur une seule chaussure, le cygne gracieux se fait vilain petit canard. Mais l'heure n'est plus aux pleurs, ni aux regrets, mais bel et bien à la panique qui gagne tout le monde. En un rien de temps, les retardataires ont retrouvé la meute apeurée. Stella reprend son souffle, puis croise le regard de son bienfaiteur. - Merci... d'être resté, enfin... vous n'étiez pas obligé. Merci...? conclut-elle un peu perturbée, elle ne connait même pas son nom et à vrai dire, elle ne sait quoi penser de cet inconnu.
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Mar 18 Avr - 15:48
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Olivia avait hésité de longues heures avant de venir sur la place de l’Église. Elle était pour l’annulation de la fête, ayant la trouille du tueur en série. Se rendre sur ce lieu était tout aussi dangereux pour elle, que d’aller à la fête. Mais il fallait qu’elle aille donner son avis pour que sa voix compte. Elle ne connaissait pas tout le monde en ville, bien qu’elle y soit depuis toujours et que sa famille à de l’influence sur la ville, mais la popularité ne l’intéressait pas. La démocratie, par contre, oui. Elle écoutait attentivement les avis des uns et des autres. Beaucoup d’avis était pour garder cette fête en place et que la police fasse son travail, mais si un incident arrivait et si le tueur en série décidait de faire une action ce jour-là. Ce serait l’endroit idéal pour se faufiler et passer inaperçu. Mais une fois qu’une certaine blonde décida de se mettre devant la foule et d’annoncer qu’elle connaissait le tueur, Olivia eut un énorme frisson qui lui traversait le dos. Je n’en crois pas mes oreilles, disait-elle tout doucement. Mais à peine qu’elle est eu le temps de comprendre ce qui se passait elle voyait un mouvement de panique dans la foule, il fallait se diriger vers l’intérieur de l’église. L'évènement qui lui faisait tant d'inquiétude était finalement arrivé plus tôt que prévu. Malgré sa peur, malgré les bruits de coup de feu et la panique, Olivia ne voulait pas céder. Elle décida de retrouver cette jeune blonde. Elle poussait toute la foule et vit au loin le visage qu’elle voulait reconnaître. Cette fille était en compagnie d’un homme et normalement elle n’aurait pas dû aller à la déranger. Excusez-moi, je vous ai reconnu, je voudrais vous parler.
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Mar 18 Avr - 16:10
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une douce voix féminine tira nova de ses pensées. elle détourna son attention de l'homme qui l'avait amené jusque ici pour la déposer sur la jolie blonde qui souhaitait lui parler. elle ne put s'empêcher de se demander si cette dernière lui en voulait aussi pour l'argent qu'elle avait volé alors elle prit le soin de la détailler du regard mais rien ne lui revint à ce sujet. « oui ? » demanda t-elle quelque peu perplexe.
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Mer 19 Avr - 18:18
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Elle dit merci, inspire expire, se remet lentement de ses émotions. (C'est toujours la fureur dehors) Puis elle lui rappelle qu'il n'était pas obligé et répète ses louanges. Elle sait qu'au delà d'une chaussure il y avait beaucoup plus de plumes à y laisser. "Une patte en moins c'est pas tellement génial pour courir se mettre à l'abri." L'ébauche d'un sourire tire ses lèvres vers le haut. "J'vous en prie." Elle ou quelqu'un d'autre, il se serait arrêté. On n'abandonne pas les enfants du Seigneur comme ça, au pied de son lieu saint.
Enfin, il cherche le regard de la jeune femme; elle-même a l'air de demander. "...J'm'appelle Abram. Criez ce nom si jamais vous vous coincez encore quelque chose." Coup d’œil rapide sur la guibole de la blonde. Sait-on jamais qu'elle souffre quelque part en silence.
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Mer 19 Avr - 19:05
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Et la tête embrouillée dessinant des constellations de lumières dans sa vision larmoyante. La douleur criait en elle, répandant ses tentacules dans tout son crâne. Il y avait le trouble ensauvageant les âmes humaines, la peur aux tripes qui les excitaient comme des animaux en fuite...chassés par une menace invisible. Elle distinguait faiblement, sous la marée montante de cris, les pleurs d'un enfant, la recherche incessante d'une mère tentant de retrouver son fils...un certain Max. Et dans l'euphorie de l'instant, dans ses faibles palpitations, elle tentait de retenir à ces symphonies-là pour ne pas perdre totalement conscience.
Bien que sonnée, elle sentit qu'on la soulevait avec précaution et rapidité en même temps, la transportant un peu maladroitement vers une bâtisse floutée par ses larmes automatiques, instinctives. Puis une seconde chute, s'asseyant contre quelque-chose de froid. Elle voulait, simplement s'allongeait en arrière...Ce n'était pas la chute qui l'effrayait, au moins était-elle légère et en paix, mais le crash à la fin qui la gênait. Déboussolée, sonnée, semblable à une alcoolique déambulant dans les ruelles de Liberty, la conscience se dérobant doucement comme du sable de ses doigts. Elle porta sa main à l'arrière de sa tête lorsque la question fut posée, elle ne connaissait si les traits (brouillés fallait-il le dire), ni la voix masculine mais elle s'en contrefichait éperdument à ce moment où la nausée la prenait. Elle ne savait pas très bien si cela venait de ses maux ou de toute cette situation bancale où elle se sentait toujours oppressée dans une masse coincée entre dans un lieu fermé. Et lorsqu'elle sortit se doigts de sa chevelure, la couleur rouge teinta son tableau.


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