[a lot on my mind]
[le père] L’aîné Kennish, fils d’un homme relativement connu à Liberty. Alors que sa mère passait la journée faire ce que son père appelait « des activités de femmes » à la maison, lui combattait le crime pour la ville. Du moins, c’est ce qu’il faisait croire. En réalité, il restait au poste de police se goinfrer de donuts et de café, s’occupant généralement des problèmes les plus minimes: les chats dans les arbres et protéger les passages cloutés à la sortie de l’école. [le policier] Petit, Mark ne voyait que par son père. Lui aussi, il voulait être policier. Il voulait travailler sur des enquêtes, résoudre des meurtres, retrouver des enfants disparus. À Liberty, ce n’est pas les crimes et les histoires qu’il manque. Il a toujours su ce qu’il voulait faire. [la soeur disparue] Et puis, c’est quand il avait dix ans que tout a changé. Rose, sa soeur, la benjamine de la famille, a disparue. Il a passé des journées entière à croire que son père arriverait à la retrouver, mais il ne faisait rien pour que ça arrive. Il restait là, à attendre que le téléphone sonne pour qu’on lui annonce que sa fille va bien. Pour Mark, ce n’était pas le rôle d’un flic. Lui, il voulait que ce soit son père, qui la retrouve. La petite Kennish a finalement était retrouvée, sans vie, près du lac. Ils ont conclu à une fuite et à une noyade. Mark n’y croit toujours pas. [la transformation] Le gosse joyeux, toujours près à s’amuser et à faire des bêtises, s’est transformé à partir de ce jour-là. Persuadé que la mort de sa petite soeur n’était pas accidentelle, il n’a jamais pu faire son deuil. Il est devenu renfermé, discret, sans pour autant être désagréable. Il n’avait pourtant plus aucun copain à l’école, et il passait ses journées dans sa chambre, à ne rien faire. [la famille] Mark a grandi rapidement, dans cette famille toujours un peu perturbée par la mort de la petite Rose. Il n’était ni proche de sa mère, ni proche de son père. Dès qu’il a fait ses dix-huit ans, il a fait une formation pour entrer dans la police de Liberty, et a prit un petit appartement en ville. Il y vit toujours, malgré le manque d’espace. C’est assez pour lui et son chat, il ne voit pas pourquoi avoir un appartement plus grand. [les enquêtes] Il a d’abord commencé par des enquêtes minables, avant de monter petit à petit les échelles. Vols dans les boutiques, deal de drogues, disparition. Aujourd’hui, il est en charge de l’affaire de la disparition et du possible meurtre d’un habitant de la ville. L’affaire avait été classé il y a quelques années, mais la police de Liberty n’a jamais vraiment laissé tombé, et ils gardent à l’oeil les deux principales suspectes: les soeurs Loewry. [les femmes] Malgré le fait que les femmes le trouve généralement plutôt attirant, il est nul lorsqu'il s'agit de séduire l'une d'entre elle. Il n'a d'ailleurs jamais eu de relations longues ou sérieuses. La plupart des gens pensent que c'est dû au traumatisme de son enfance. Lui, il n'en sait rien. Il ne voit pas l'intérêt d'avoir une femme à ses soins, alors qu'il peut être tranquillement dans son appartement, à manger de la nourriture chinoise directement livrée chez lui, devant My Fair Lady ou tout autre film qu'il adore. Il lui arrive bien entendu d'avoir des aventures, mais ça reste relativement rare. Il ne se sent jamais prêt pour une relation, et fini par tout faire foirer, lorsque la femme veut s'impliquer un peu plus. [la ville] Même s'il y a toujours vécu, Mark n'aime pas Liberty. La corruption, la drogue, les meurtres, les disparitions, les sectes. Tout ça lui donne bien entendu pas mal de boulot, mais il trouve surtout que la ville est comme un fruit moisi. Il n'y voit rien de bien, et ne sait pas comment les choses pourraient un jour redevenir bien. À vrai dire, il n'est même pas sûr que les choses y aient été biens, un jour. Il reste là, à rêver généralement de partir pour un endroit plus heureux, plus ensoleillé, et surtout moins dangereux. [la passion] Contrairement à son père, il voit son boulot comme une passion. Une opportunité qu'il ne laisserait passer pour rien au monde. Il est tout le contraire de ce cher vieux Kennish. Il passe le moins de temps possible au poste de police, voulant toujours être sur le terrain. Il aime les affaires importantes, celles où il sauve des gens ou rassure des familles. L'injustice causée lors de la mort de sa petite soeur lui rappelle tous les jours que les choses ne sont pas forcément ce qu'elles semblent être. Il cherche toujours plus loin, plus profond, afin de ne pas manquer le moindre petit élément, et de ne pas laisser un meurtre ou n'importe quel crime impuni. [le chat] Il a un chat depuis maintenant un an. Seul ami fidèle, il est toujours dans ses pâtes lorsque Mark est dans son petit appartement. Le genre d'animal à se coller à vous, à se retrouver dans des positions indescriptibles, et à avoir des expressions faciales digne d'une image internet. Il lui raconte relativement toute sa vie, c'est un moyen pour lui de ne pas avoir l'impression de parler seul quand il rentre chez lui le soir. [les soirées] Malgré son côté froid et renfermé, il lui arrive souvent de sortir lorsque ses collègues prévois quelque chose en ville. Généralement, ils sortent après le boulot, vont directement au bar du coin prendre un verre ensemble, afin de se vider la tête et de ne plus penser aux sales affaires qu'ils voient tous les jours. Il leur arrive même de sortir manger ensemble. Une équipe généralement proche, même si Mark ne les considère pas vraiment comme plus que des collègues. [la littérature] Il adore la littérature mais, contrairement à beaucoup, ce n'est pas un grand fan de romans fictifs. Ce qu'il aime, c'est les essais, les autobiographies, ou encore les magazines documentaires, le plus généralement scientifique ou psychologique. Ce qui prendrait la tête à beaucoup est, pour lui, un moyen de se détendre, quand il se met au lot. [les parents] Aujourd'hui, il ne parle plus à ses parents. Tous les deux, encore en vie, vivent dans la maison d'enfance de Mark, maison dans laquelle il a du mal à retourner sans penser à Rose. Il lui arrive de donner rendez-vous à sa mère en ville pour prendre un café ou l'inviter à déjeuner, mais c'est relativement rare. Son père, il ne le voit même plus. Un signe de la tête s'il le croise dans la rue, c'est tout ce qu'il lui accorde, de nos jours. [les loewry] Les deux brunettes sont les principales suspecte de l'enquête qu'il mène. Belles, riches, filles à papa. C'est le genre de personne qu'il a toujours évité, le genre de filles qu'il ne fréquente pas parce qu'elles sont tellement différentes de lui. Il se doute qu'elles ont quelque chose à cacher, même si les jeunes femmes se sont mit en tête de le séduire pour se protéger. Et Mark, peu habitué aux comportements de femmes comme elles, plonge dans leur jeu, tête la première.