n'hésitez pas à privilégier les personnages plus vieux, les pré-définis et à participer au topic en commun |
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rewrite the stars (mabel) :: (générique de fin) :: dead end :: présentations | should i stay or should i go ?
| Mer 24 Jan - 1:09 Invité |
mabel baudelaireYou think I don't want to run to you | | | ☆ âge ça fait vingt-sept ans que tu bouffes la poussière. ça fait vingt-sept ans que tu subis le monde. t'as jamais rien demandé toi. t'es née comme ça. presque par caprice. ton père te voulait pas. il a foutu le camp dès l'annonce. t'es restée seule avec ta mère. t'as passé vingt-sept ans à te demander pourquoi. à en vouloir au monde entier. à blâmer le dieu et à séduire satan. pourtant. ça t'a rien apporté. t'es toujours là. avec tes questions brisées entre les mains. et ça continue encore. la roue tourne. et tu peux rien faire pour l'arrêter. t'as beau hurler. personne t'entend. alors ça tourne toujours. malgré toi. ☆ genre t'as les traits fins et la douceur des cerisiers en fleurs. tes cheveux longs semblent briller au soleil. et tes lèvres. beaucoup se damneraient rien que pour elles. y a pas de doute là dessus. t'es le charme féminin à l'état pur. presque malgré toi. ☆ origines t'es pas une fille de bien loin. t'as pas la liberté dans le sang. t'es enchaînée à cette ville. comme si elle te collait à la peau. comme si elle te rappelait à chaque fois. ta mère, c'est bien une native aussi d'ici. à croire que les femmes de la famille restent accroché à liberty comme un paradoxe. par contre les mecs, ils savent partir. tous. ils partent tous. pourtant ils sont aussi d'ici. ton père. alors t'es bien un produit d'ici. et pas d'ailleurs. ☆ nationalité t'es pas une fille de bien loin. t'as pas la liberté dans le sang. t'es enchaînée à cette ville. comme si elle te collait à la peau. comme si elle te rappelait à chaque fois. ta mère, c'est bien une native aussi d'ici. à croire que les femmes de la famille restent accroché à liberty comme un paradoxe. par contre les mecs, ils savent partir. tous. ils partent tous. pourtant ils sont aussi d'ici. ton père. alors t'es bien un produit d'ici. et pas d'ailleurs. ☆ en ville ça se voit sur ton visage. t'as la mélancolie de ceux qui restent. de ceux qu'en on trop vu mais qui peuvent pas partir. pourquoi ? t'en sais trop rien. sans doute parce que tu t'y es attachée à cette ville au final. sans doute parce que t'as un espoir ? lequel ? idiote. tu t'accroches à tes illusions. à cette magique dépression. alors tu restes. t'as toujours resté. c'est devenu presque une habitude. un état de fait. mais tu devrais partir. t'éloigner. pour oublier. certains se noient dans l'alcool. toi tu devrais t’enivrer de liberté. sentir le vent dans tes cheveux. et hurler un bon coup. ouais. ☆ statut il t'a laissée tomber. comme une vieille chaussette. t'en valais pas la peine sans doute; t'étais trop misérable pour lui. toi. sa compagne d'infortune. t'y croyais à ses belles paroles. à tous ses beaux mots. mais les beaux parleurs, ça ne fait que parler. ça fait rêver. mais t'as toujours ce moment de réalité qui revient. tu te prends alors le bitume en pleine face. un retour de flamme incandescent. alors quoi. t'as gardé sa bague. sa promesse. t'attends désespéramment comme une idiote. comme une rêveuse d'illusion. toi sa comète. ☆ orientation sexuelle t'as jamais regardé autre chose que les muscles saillants et les barbes qui mangent le visage. les hommes. les hommes et leurs problèmes. les hommes et leur ego. c'est tout ce qui t'attire. jamais les bons garçons. ceux qui adoucissent l'âme et rendent la vie belle. non. toujours les mauvais. les crèves-coeur. toujours. c'est tout ce qu'il t'intéressait. ☆ emploi t'as jamais brillé. pourtant t'en avais des rêves. haute comme trois pommes tu te voyais briller. tu voyais déjà les projecteurs. ceux que tu cherches encore. tu voyais la gloire. et ta passion. elle explosait en toi comme une fleur. pourtant ça n'est jamais arrivée. mauvaise occasion. t'avais beau avoir la voix d'un ange. les rêves, c'est pas fait pour les grands. le monde il a besoin de billets pour tourner. et ça te rapportait rien. t'avais beau te battre comme une lionne. le résultat ne venait jamais. alors t'as du vite changé. grandir. parce que c'est pas en ayant quitté l'école que t'aurais pu briller. non. loin de là. t'as fini par trouver au final. pas tellement glorieux. le genre de boulot qu'on cache le plus longtemps. caissière. t'aurais jamais pensé. pour toi c'était pour les autres. mais t'avais pas le choix. tu penses pourtant encore à tes grands rêves en passant tes articles. mais t'as comme une sorte de cimetière. des souvenirs avortés avant leur naissance. pourtant. tu restes seule le soir avec ta guitare entre les doigts. ta voix d'un ange qui emplit l'air. ☆ situation financière tu les vois passer parfois à ta caisse. ceux qui ont de l'argent à en faire du papier toilette. ça te dégoutte presque. toi t'as jamais eu tout ça. d'une mère qui s'acharne à plusieurs boulots à un orphelinat délabré. t'as pas tellement eu le choix. encore moins quand t'es partie de ton enfer enfantin. t'as jamais roulé sur l'or. et c'est encore le cas. tu payes ton loyer. ton paquet de cloques au bar tabac du coin. et c'est tout. t'as pas plus. t'as pas besoin de plus de tout façon. au final l'argent n'apporte pas le bonheur. c'est ce qu'on t'as toujours dit. certes. mais c'est tellement plus facile de pleurer dans une lamborghini. ☆ quel clan ? sans clan. ☆ groupe dark thunder.
caractère— bleu, comète, marguerite, regrets, rêves, s'échoir, mélancolie, douce musique, sucré, perdue, cigarette, bague, promesse, mensonge, haine, fragile, bracelet, lys blanc, romance, espoir, chocolat, larmes, illusion, magie, douceur, voix cassée, coeur coincé, poupée déchirée, innocence envolée, nuit noire, rouge passion, éternité, mots, univers, bohème, oreillers, baisers, larmes. |
☆ pseudo/prénom spf ou marie. ☆ âge vingt ans. ☆ genre female aha.. ☆ pays le fuseau horaire de paris. ☆ connexion tous les jours généralement. ☆ tu vas bien ? vu l'heure, je dirai que je plâne aha. ☆ crédits ? saturn. - Code:
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<nb2>ana de armas</nb2>— mabel baudelaire (27/01) | | | |
Dernière édition par Mabel Baudelaire le Mer 24 Jan - 2:17, édité 2 fois |
| | | should i stay or should i go ?
| Mer 24 Jan - 1:10 Invité |
sign of the times lost in the worldtu ne sais pas tellement comment c'est arrivé. oh que non. c'est juste ... arrivé. sans doute une rencontre de trop. une soirée de trop. mais voilà. ta peau frisonne à chacun de ses frôlements. elle vibrerait presque. c'est presque irréel. toi. lui. c'est comme dans un songe onirique. une possibilité non envisagé. tu l'aurais pas cru. pas même quand tu l'as vu ce soir dans ce bar. t'as cru d'abord à un mirage. une très mauvaise blague. et pis les heures ont passé. les langues se sont déliées. et en voyant son regard t'as compris. tu l'as déjà vu ce regard. oui tu ne le connais que trop bien ce regard. celui qui te fait vibrer l'âme fortessimo. alors t'as fini par le laisser plus que de raison. plus que d'habitude. c'est sans doute parti de là. peut-être qu'inconsciemment t'accepter bien plus. qui sait ? toi-même tu sais pas trop. tu réfléchis pas trop. tu peux pas. parce que tu te raccroches à plus rien. t'es une roue libre. son regard se pose sur toi. il est différent. plus déterminé. plus... désireux ? sans doute. et c'est là. ses lèvres capturent les tiennes. sans crier gare. sans te demander. tu ne le repousses pas. t'as déjà pas repoussé sa main sur ton bras. elle te frôlait. te procurer des frissons. mais son baiser... c'est autre chose. une explosion. un feu d'artifice. les séries télévisées ne mentent pas. parfois embrasser quelqu'un peut être comparé à un feu de joie. seulement là le brasier prend feu. il te brûlerait presque la peau. tout ce désir. tu le visualises très bien dans ta tête. tellement que tu t'y abandonnes. tu fermes les yeux. non. tu ne sais vraiment pas à quel moment ça a dérapé. sans doute quand t'as entamé ton énième verre. ou quand il a fini par venir te voir. au fond tu savais que ça finirait comme ça. tu le pensais. mais lui aussi. il a l'air autant chanceux que toi. ça te fait presque sourire contre ses lèvres. c'était presque votre salut cette soirée. ou plutôt ton salut. t'avais tellement besoin de ça. de pouvoir lâcher prise. de ne penser à rien le temps d'une soirée. le temps de quelques heures dans ses bras. ou plutôt non. dans des bras. n'importe lesquels. les premiers qui viendront. ça fera l'affaire. tu sais que c'est pas forcément à cause de lui. tu te rappelles à peine de son prénom. sans doute l'adrénaline. ce sentiment si fort que te procurent ses baisers. tu le savais. la tête dans les nuages te le témoignait assez. mais tu t'en fiches. ce soir, cela allait être ton soir. ta rédemption. tes pensées étaient bien trop embrouillées pour réellement penser. tu finis par mettre tes mains sur son visage. tu te laisses aller à cette étreinte. ce plus lui. l'inconnu. ou toi. mabel. c'est juste vos deux désirs réunis. votre besoin respectif d'affection. est-ce réellement de l'amour ? c'est à se demander. peut-être que vous vous comblez. peut-être que vous recherchez simplement de l'amour. lui l'étrange phénomène, et toi l'enfant mal-aîmée. ça ferait un bon titre de bouquin tiens. mais tellement cliché. mais tu te contentes de ça. alors quoi ? et demain ? t'y penses pas. c'est trop loin ça. à des années lumières. tu vis l'instant présent. c'est déjà ça. tu peines à respirer contre ses lèvres. mais t'as pas envie de te détacher. parce que ça sera sans doute pour toujours. t'aimerais sentir ça à chaque seconde de ta vie. alors tu t'accroches à son tee shirt. sa chemise. tu sais même plus. ses mains se baladent. sur ton corps. sur tes cheveux. ta respiration se bloque presque. ton coeur s'arrête. quelques secondes. avant de repartir. beaucoup trop vite. t'as l'impression qu'il sort de ta poitrine. ça te ferait presque mal de le sentir battre si fort. mais ça te rend si vivante. tes lèvres sont encore contre les siennes. elles se frôlent. « i'm not even sure this is real... je ne suis même pas sûre que c'est réel... » mais tu ne le laisses pas finir. ses lèvres capturent à nouveau les tiennes. tu n'es plus toi. ou du moins t'arrives plus à l'être. sans doute la passion de l'instant. le désir presque éphémère. c'est là où vous avez dérapé. vous avez dérogé à vos propres rôles. mais tu t'en fiches. tu verras ça demain. ou jamais. c'est bien aussi jamais. tu laisses t'entraîner. oui. tu sens ses mains sur ton corps. elles glissent sur tes vêtements. sur ta peau. les frissons te parcourent. pire encore tu pourrais presque te donner là maintenant. tout de suite. parce que ce soir vous allez franchir la barre de l'interdit. le paroxysme de votre non-relation. cela aurait pu te donner le vertige. mais tu as accueilli ce moment avec assurance. le moment sans doute. ou c'est peut-être lui. sans doute des sentiments refoulés inconscients. tu ne penses pas. mais c'est probable. tout peut arriver avec vous de toute façon. alors tu laisses aller. juste pour une soirée. juste pour un moment. et ça te fait tellement du bien. de ne pas penser. à demain. aux conséquences. à tout en fait. tu lâches prise. tu tombes. mais tu t'en fiches.
non.
non. non.
un éclair te surprend. presque un état de conscience bien soudain. il t'a presque donné mal à la tête. et tout te revient. comme une baffe en plein visage. alors tu tentes de te débattre. de briser ce moment qui avait l'air quelques secondes à peine avant magique. parce que c'est pas ça. tu veux pas. c'est pas toi. non. tu ne pouvait pas faire ça. c'était pas la première fois pourtant. à présent que l'adrénaline était retombée. t'avais peur. ou pire. les souvenires revenaient. la douleur aussi. en plein coeur. alors tes mains se débattent. ton visage se déforme par hystérie. il avait le don de te rendre dingue. d'envoyer en l'air tout ce en quoi tu croyais. encore lui. toujours lui. tu revenais toujours à lui. ce lui qui était déjà parti. ce lui qui t'as mises en miette. qui.... tu devais pas. tu t'étais faite une promesse. t'avais toujours dit plus jamais. tu valais mieux que ça. tu valais pas d'être jeter à la poubelle. comme oubliée sur le bord de la route. c'était trop simple. pourtant t'y arrivais pas. tu pensais presque à lui ce soir avec un autre. ses baisers étaient presque les siens contre tes lèvres. c'était presque ses mains à lui qui caresser ton corps. mais fallait que t'arrêtes. que tu redescendes sur terre. quitte à te prendre le bitume. quelques seconds à peine tu sens ses mains se détacher de ton corps. plus de frissons. plus de magie. il semble désarçonné. presque surpris. il avait cru. toi tu te recroquevilles toute seule. réflexe primal. t'aurais pas du. idiote. ce soir t'avais voulu passer à autre chose. lui montrer que t'étais pas qu'à lui. que ton coeur il avait tourné la page. pourtant t'as beau vouloir. ça passe pas. t'as fini par jeter le livre tout entier. ton coeur avec. tu sais pas pourquoi t'as laissé faire. sans doute parce que ton coeur en redemandait. parce que t'en avais besoin au fond. certes. mais t'avais besoin de lui. pas d'un étranger. t'aurais du t'en douter. idiote. alors t'attends. en foetus comme une enfant. les cheveux autour de toi comme une auréole. lui il s'assoit sur le bord du lit. toi avec juste un « get out. dégage » t'es calme. c'est tout ce que tu dis. c'est clair. tu veux plus de lui là. il sert plus à rien. il ne sera pas ton amnésie ce soir. « what.. quoi... » il a pas l'air de comprendre. toi tu soupires. tu finis par tendre le bras pour attraper ton paquet. t'en tires une cigarette. tu le regardes même pas. « i said get out. j'ai dit : dégage. » t'as pas pu être plus claire en vrai. « you piss me off.. tu fais chier sérieux... » tu sais. tu sais qu'il le pense. mais t'en as rien à faire au final. c'est le cadet de tes soucis. ça fait longtemps que tu fais plus dans le sentiment. tu voulais juste oublier ce soir. t'aurais juste voulu pour une fois. faire taire la douleur. mais elle est encore là. bien niché en ton sein droit. tu pourrais presque l'arracher à main nue. tu voudrais d'ailleurs; mais c'est pas possible. tu t'en rends compte maintenant. t'as beau faire n'importe quoi. tu l'as toujours dans la peau. t'as beau t'envoyer en l'air avec le premier venu. t'as beau embrasser d'autres lèvres. il sera toujours là à te scruter. à prendre en otage ton coeur. presque malgré toi. quelle merde.
- more and more:
t'as toujours ton bracelet. celui que tu quittes jamais. pour rien. t'es beaucoup trop attachée à ça. parce que c'est la dernière chose que t'as d'elle. c'est d'ailleurs elle qui te l'avait offert. le seul réel cadeau. t'avais sept ans. c'était juste avant qu'elle ne meurt. comme un dernier souvenir. le dernier vestige du temps de paix avant la tempête. toi tu le gardes précieusement. presque contre ton coeur. et tu l'échangerais pour rien au monde. quand t'étais pas bien. t'aurais pu le vendre. contre un peu de billets. mais t'as jamais pu. parce que ton coeur il aurait pas supporté. oh que non. ☆ c'est ta mère qui t'as fait découvrir ce monde. ce monde si chatoyant et pleins de couleurs. t'as sauté la tête la première dedans. t'as pas attendu qu'on t'y pousse. oh que non. c'était comme ancré en toi. faut dire que ta mère, elle en écoutait de la musique. et pas celle qu'on entend tous les jours à la radio. ah non. elle t'assomait à coup de rolling stones, led zepplin, ou encore the doors. oh que oui t'en as bouffé du gun'n roses ou encore du nirvana. c'était la première substance que t'ingurgitait tous les jours. t'as été élevée à ça. c'est sans doute à cause de ça que t'as toujours eu ce timbre de voix. cette touche si particulièrement colorée dans la voix. ça vient de là. de cette passion spéciale par ta mère. parce que même encore maintenant t'en passes des journées avec tes écouteurs dans les oreilles. oh que oui. ☆ ton père. tu l'as jamais connu. c'est l'inconnu au bataillon. celui que t'as idéalisé toute ton enfance. puis détesté. tu le hais de vous avoir abandonnées toi et ta mère. tu le détestes d'avoir été si lâche. tous les mêmes en vérité. ils partent tous la queue entre les jambes au moindre problème. ta mère elle méritait pas ça. elle ne méritait pas un tel homme. c'est sans doute mieux qu'il soit part au final. ouais. mais t'as toujours ce ressentiment en toi. cette haine qui ne s'épuise jamais. t'aurais besoin de lui dire tout ce que tu as sur le coeur. depuis vingt-sept ans. ça en fait sur le coeur. parfois ça vient jusqu'à t'étrangler. mais ça reste stérile. tu ne le reverras jamais. tu le sais. et ça te rend folle. parce qu'au fond t'aurais tellement besoin de vider ton sac. de lui montrer ô combien il a raté. ô combien il aurait du rester. oh que oui. parce qu'au fond t'avais juste besoin de lui. t'avais juste besoin qu'il soit là. comme tout père. parce que ta mère elle t'en a raconté des histoires. elle ne lui en voulait pas elle. tu ne l'as jamais compris pourquoi au final. mais toutes ces histoires tu finissais par les fantasmer. par imaginer un homme si idéal et parfait. que ta chute a été encore plus dure. ton coeur s'est durci un peu plus. alors tu préfères clamer que tu le détestes. que c'est qu'un lâche. plutôt que d'admettre qu'il te manque. que t'avais besoin de lui dans ta vie. c'est plus simple. et moins torturant. ☆ la mort de ta mère a été un choc. t'étais petite. mais ça t'a foutu un coup au coeur. parce que ta mère c'était ton héroine. celle que t'aimais du plus profond de ton petit coeur. c'est à partir de là que tout dégringola. que la période noire arriva. c'est cet évenement le point d'orgue. t'as longtemps été muette sur ça. comme si tu le renfermes en toi. que tu pleurais en silence. c'est ton truc à toi. de te renfermer sur ta propre douleur pour l'étouffer. mais c'est parfois pire. mais tu t'y tiens. c'est plus forte que toi. pauvre de toi. ☆ c'est comme ça que t'as atterri à l'orphelinat. l'enfance de l'enfer. c'est comme ça que tu l'appelais. parce que ça a tout de suite été un endroit que tu détestas. les autres enfants peuvent être cruels. t'en as été témoin. ils peuvent être fourbes et perfides. toi du haut de tes huit ans, tu faisais pas le point. alors t'as préféré être toute seule. après tout vaut mieux ça qu'être mal accompagnée. les intervenants n'ont pas compris. ils ont vu en toi qu'une petite trop seule et trop têtue. ils pensaient sans doute que t'étais un cas désespéré. c'était le cas dans un sens. ☆ t'es partie quand t'as pu. parce que t'en pouvais plus. parce que si tu restais une seconde de plus t'allait devenir dingue. alors t'as pris tes maigres affaires et tu t'es barrée. tu t'en fichais de l'école. des gens que t'as laissé derrière. parce qu'il n'y avait personne. t'étais seule à présent. tu ne pouvais pas lutter. tu le savais. pourtant tu t'es découvert une force presque insoupçonnée. celle qui t'a permis de te battre contre les regrets, les refus et les rejets. ☆ t'es une droguée. tu fumes comme un pompier. c'est bien la seule constance de ta vie au final. tu peux pas t'en passer. tu devrais pourtant. tu devrais ne pas oublier de te pourrir les poumons. parce que même si tu le vis bien, ça te bouffe de l'intérieur. tous les fumeurs sont bouffés de l'intérieur. t'as beau dire. ça va te tuer à petit feu tout ça. tu répètes que mourir de ça ou d'autre chose, ça revient au même. t'as pas tord. et pis t'en as tellement besoin. t'as besoin de sentir cette sensation de plane. la fumée qui t'apaise. comme un nuage réconfortant. alors t'en manques jamais de t'en griller une. c'est tout. ☆ t'as toujours eu des valeurs. grâce à ta mère. oh que oui. t'as jamais validé la théorie fumeuse des hommes sur les femmes. ça a toujours été une hérésie pour toi. ça t'as d'ailleurs révolté au plus haut point. si certains pensent que l'égalité est atteinte après des siècles. ils se fourrent le doigt dans l'oeil. parce que toi l'égalité tu l'auras quand les femmes seront payées autant que les hommes. quand les femmes pourront être élues présidentes sans que ça fasse les gros titres. quand les femmes pourront prétendre à tous types de choses sans que cela soit si exclusif. parce que c'est ça qui te révolte au final. qu'on s'extasie qu'une femme devienne première ministre. et alors ? on a bien eu des hommes en politique et c'est pas pour autant que les pays s'en portent mieux aujourd'hui. alors toi t'es beaucoup sur tes principes. mais attention. t'es pas une féminazie. non t'es une féministe. et fière de l'être. c'est aussi simple que ça au final. ☆ t'as pas ta langue dans ta poche. du moins tu ne parles pas pour ne rien dire. t'es pas quelqu'un qui parle tous les secondes. à dire tout et n'importe quoi. non. t'écoutes et ensuite tu vois. c'est aussi simple que ça. ou pas. beaucoup n'ont jamais compris ce repli sur toi-même. ça date de l'orphelinat. sans doute comme une protection contre les autres. et leurs conneries. parce qu'ils en disent beaucoup. bien plus grosses qu'eux généralement. alors depuis cette période-là, tu préfères tout garder pour toi. ou presque. quand tu dis quelque chose. tu le dis. c'est tout. ☆ t'as pas toujours eu un toit sous ta tête. ça ne t'as jamais dérangé à vrai dire. t'assumes au final. beaucoup de monde pensent que ça n'arrive qu'aux autres. jusqu'à ce que ça leur arrive vraiment. parce qu'on peut tout perdre en quelque secondes. on peut tout avoir et la seconde d'après rien. alors t'as appris à faire avec. comme avec cette période qu'on considérerait si sombre. elle fait partie de toi. elle t'a forgée et a fait de toi ce que tu es aujourd'hui. t'as pas besoin de la cacher. après tout elle t'a apporté ce que t'avais de meilleur dans ta vie. lui. ☆ ça a toujours été tes amies. celle que tu regardais d'en bas. parce que t'as jamais pu détacher tes yeux d'elles. les étoiles. ces astres si lumineux et pleins d'espoir. oh que non. parce que ça représente tout ce que tu aurais voulu être. si brillantes. si lointaines. tu les regardais souvent avec lui. comme une de vos sortes de rituels. après tout quand tu vivais d'amour et d'eau fraîche, vous les admiriez souvent ensemble. comme une sorte de rituel. et pis t'avais le regard perché quand vous unissiez vos corps. elles étaient vos témoins. les premières à savoir pour votre amour. à vous féliciter. ☆ on dit toujours que les âmes les plus torturées sont les plus belles. peut être. on dit aussi que le chant est le reflet de notre âme. sans doute. t'y crois pas tellement à tout ça. pourtant quand tu chantes, t'y mets ton âme. tu y mets tes tripes. tu peux pas faire autrement. parce que la musique fait partie de toi. on a jamais pu te la retirer. pas même à l'orphelinat. quand ils ont essayé de t'éloigner de la guitare. non. t'as tenu bon. parce qu'au fond la musique vit en toi. elle est toi. pourtant tu sembles avoir perdu ta voix. comme ça. sans aucune raison apparente. que tu dis. parce qu'au final. tu l'as perdue quand il est parti. parce qu'il t'a pris une partie de toi même. sans que tu t'en rendes compte. ☆ tu considères la vie comme un énorme bordel. tu vois pas la fameuse ligne de temps. ou le cercle infernal. toi tu vois seulement le fléau. la tornade. et tout ce qui reste après. tu vois rien de ranger. ça ne l'a jamais été dans ta vie. ça a toujours été les montagnes russes. l'explosion pis l'implosion. jamais de répit. t'en aurais probablement quand tu seras morte. et encore. ☆ t'as jamais cru à l'amour éternel. et à toutes ces conneries. pourtant t'y croyais avec lui. tu l'avais rencontré par hasard. pendant une période pas tellement belle. mais il avait été là pour toi. et t'étais tombée amoureuse bêtement. ça ne te ressemblait pas. pourtant avec lui c'était si simple. trop simple. il t'avait promis monts et merveilles. il t'avait ensorcelé de belles paroles. il t'avait promis le monde. toi t'y croyais. pour une fois t'y croyais. comme une idiote. il t'appelait sa comète. celle qui apparut comme un flash dans sa vie. comme un boulet de canon pour disparaître aussitôt. seulement c'est lui qui est parti. tu sais pas pourquoi. tu sauras probablement jamais. mais ça t'a fait mal. tu le détestes pour ça. au final c'est tous les mêmes. ton père. lui. que des lâches.
Dernière édition par Mabel Baudelaire le Mer 24 Jan - 2:12, édité 4 fois |
| | | Magnus Rowan lost in the world should i stay or should i go ? messages : 93
à liberty depuis : 22/01/2018
avatar + © : jake gyllenhaal + thinkyy
pseudo : redice
dc : /
clan : ells.
| Mer 24 Jan - 1:54 Magnus Rowan |
ptn Baudelaire en nom et De Armas comme avatar, tout ça couplé à ta plume, je suis subjugey. Épouse-moi. Plus sérieusement, bienvenue ici bas, bon courage pour finir tout ça, je viendrai lire quand tout sera fini Amuse-toi bien parmi nous ! |
| | | should i stay or should i go ?
| Mer 24 Jan - 2:10 Invité |
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| | | Odette Kemp lost in the world should i stay or should i go ? messages : 81
à liberty depuis : 23/01/2018
avatar + © : sce, skate vibe.
pseudo : coralie.
dc : .
| Mer 24 Jan - 2:15 Odette Kemp |
ana de armas était magnifique dans blade runner, je suis contente de la voir ici, elle est douce et tes mots sont superbes bienvenue à la maison |
| | | should i stay or should i go ?
| Mer 24 Jan - 7:24 Invité |
Ana Bienvenue parmi nous ma belle ! Ce choix d’avatar est parfait et ta plume |
| | | Stella Burrows lost in the world should i stay or should i go ? messages : 2280
à liberty depuis : 22/01/2015
avatar + © : lily james, myself
pseudo : serenade in blue. (camélia)
dc : jackie.
polaroïd :
| Mer 24 Jan - 16:10 Stella Burrows |
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| | | Nephtys Woods lost in the world should i stay or should i go ? messages : 283
à liberty depuis : 18/01/2018
avatar + © : ABF. (BB TOMEE)
pseudo : FLO.
dc : //
clan : DAZZLING MOON.
| Mer 24 Jan - 16:31 Nephtys Woods |
elle est sublime magad bienvenue ici, avec tes mots tu vends du rêves |
| | | should i stay or should i go ?
| Mer 24 Jan - 19:29 Invité |
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| | | Abel Teller lost in the world should i stay or should i go ? messages : 221
à liberty depuis : 27/12/2017
avatar + © : jk (skate vibe)
pseudo : blue moon, marie.
dc : /
polaroïd : clan : enfant perdu et oublié, il trouvera foyer et refuge auprès des dazzling moon.
| Mer 24 Jan - 21:17 Abel Teller |
ce que j'ai pensé de ta fiche:ta plume est divine. j'aime beaucoup la douceur que dégage ton personnage, qui pourtant semble sombre par moment. une belle contraste qui promet. bienvenue et bon jeu parmi nous chaton
Ouais, nous on fout une nounou d'enfer, et plutôt deux fois qu'une Quoi qu'il en soit, on te souhaite officiellement bienvenue sur le forum bébé ! On espère que tu t'y plairas et que tu kifferas ton aventure avec nous Maintenant que tu fais partie de la bande, tu peux recenser ton métier, poster un scénario ou des pré-liens et bien entendu, te chercher des liens en postant ta fiche Pour finir, n'oublie pas de faire un tour dans le flood et dans les jeux Amuse-toi bien sur litw |
| | | should i stay or should i go ?
| Mer 24 Jan - 21:49 Invité |
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| | | should i stay or should i go ?
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