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tristevy, il n'y a pas d'amour heureux.  :: (générique de fin) :: dead end :: v1 :: archives rp :: rps abandonnés
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Mer 2 Aoû - 23:32
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Angie n'est pas là pour le week-end et c'est pour ça que Tristan en a profité pour sauter sur l'occasion. En apprenant que la petite allait passer quelques jours chez une amie, il n'a pu s'empêcher de préparer un petit quelque chose dans le dos d'Everett. Il se sent un peu romantique sur le coup, alors que son regard guette les environs, attendant que son prince amoché se ramène du travail avec impatience. Assit dans sa tente, la fermeture de sa porte grande ouverte, un livre français sur les genoux, le vagabond redresse le regard de temps à autre (au moindre bruit en réalité) et lâche un soupir à chaque fois que le vide accueille ses pupilles. A un moment, désespéré, le blond finit par plonger complètement dans son livre au point de n'en sortir qu'au moment où le chien du voisin se met à aboyer. Et c'est là qu'il le voit enfin apparaître sous la chaleur insupportable. Un sourire se dessine sur ses lèvres alors qu'il se redresse, prenant soin à marquer sa page pour ne pas la perdre à sa prochaine lecture. D'un geste lent, Tristan vire la poussière de ses vêtements et s'installe devant la caravane où il se tient bien droit. Il a le cœur qui fait des siennes mais ne laisse rien paraître comme à chaque fois où il passe un nouveau moment avec Everett. Des moments comme ils en passaient avant qu'il ne disparaisse dans la nature pour mieux revenir. Les images de cette soirée dans le lit d'Evy hante encore ses pensées mais le vagabond sait bien le jouer, fait mine qu'ils n'ont jamais existé parce que le gaillard qui lui fait face n'est pas plus réceptif qu'avant. Peut-être que c'est leur secret à eux ; un lien si fin et transparent que chercher à tirer dessus serait le détruire.
Il ne sait pas, ne cherche pas à se casser la tête là-dessus et laisse la vie aller comme elle lui vient.
Tristan sourit lorsque le travailleur est à un mètre de lui.


C'est quand que tu vas te décider à arrêter de bronzer ? Qu'il demande en se dégageant de la porte d'entrée pour le laisser aller dans cette caravane. Ses yeux se posent sur le bronzage d'Everett alors qu'il finit par entrer à son tour, prenant place dans la cuisine, toujours sur la même chaise, comme à chaque fois où il vient leur rendre visite à lui et Angie. Le Chat s'incruste rapidement aussi et part s'allonger dans le lit de la petite, espérant certainement au fond de lui que la poupée finira par revenir avant la nuit. Il hésite un moment Tristan avant de se lancer et de mettre des mots sur ses questions. Dis, tu as prévu quoi ce week-end vu qu'Angie n'est pas là ? Il lui demande, parce qu'il s'imagine qu'Everett en profitera pour sortir un peu, se changer les idées et se défaire de ses responsabilités de père. Le vagabond sait déjà que si son voisin s'en va, lui restera dans sa tente une partie de la journée à lire et oublier le monde autour de lui parce qu'il n'a personne à aller voir dans le coin, personne d'autre à qui se raccrocher. J'me suis dit que si t'avais rien à faire on pourrait aller dormir à la belle étoile en pleine nature, fin avec une vieille tente que j'ai. Avant je faisais souvent des randonnées mais depuis que je suis ici, c'est un peu le vide. J'crois que ça me manque et ça me ferait plaisir de me déconnecter de cette ville avec toi. Oui, avant d'être à Liberty, Tristan passait le plus clair de son temps à traverser les champs, dormir le temps d'une nuit dans des fermes à l'abri des regards haineux de leur propriétaire et partait même parfois pour plusieurs jours en pleine nature, seul, espérant secrètement s'y perdre et y mourir. Mais comme un imbécile, le vagabond retrouvait toujours son chemin, comme si son cœur le guidait instinctivement vers la vie. Vers Everett, plus précisément. C'est qu'une idée je peux y aller seul aussi hein. Qu'il crache dans un surplus de fierté qui lui remue le ventre.

Il a entendu, Tristan, les voisins commencer à se poser des questions sur eux deux. On l'a même déjà traité de pd alors qu'il quittait une énième fois la caravane d'Everett. Il a juste envie de se détacher de cette pression là, de s'éloigner des préjugés et de s'émerveiller sur ce que la nature peut bien lui offrir. Il est étrange, en décalage permanent de la société mais après s'y être détaché depuis des années, Tristan se demande s'il sera un jour apte à redevenir un humain normal. S'il est destiné à ça : à la solitude et à l'errance. Son regard s'accroche à Everett et c'est là qu'il se demande.
Combien de temps tu vas supporter mon cœur monté à l'envers ? T'as pas le sang qui te monte à la tête à être coincé dedans ?
Sinon dis-le, je pourrais changer pour toi. Pour tout ce que tu m'offre sans même le savoir.
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Ven 4 Aoû - 9:32
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Le pas lent et fatigué, pourtant la démarque qui laisses échapper une certaine prestance. Angie n’est pas là du weekend, restée chez une copine d’école. En temps ordinaire, tu ne serais pas juste rentré chez toi, en te sachant seul, loin de ta fiche. Tu serais probablement allé noyer toute ta vie dans quelques verres de whisky. La simplicité d’une vie d’alcoolique défait par les épreuves et altéré par les années. Pourtant ce soir, comme depuis quelques soirs désormais, ton cœur accélère sa cadence lorsque tu penses à rentrer chez toi. Une bonne raison qui te pousse à presser un peu le pas, à dérider ton visage trop fermé pour te laisser porter par autre chose. Tristan. Cet homme dont tu es tombé amoureux sans trop le réaliser, jusqu’à ce que vos lèvres se joignent et vos mains caresses le corps de l’autre. Jusqu’à ce que tu sentes tes entrailles remuées de papillons agréable et ton esprit complètement divaguer. Divaguer vers un bonheur que tu ne croyais plus possible. Toi, capable d’aimer. Capable de t’attacher de la sorte à quelqu’un, autre que ta fille. Tu ne pensais être qu’un monstre, une bête sauvage indomptable, qui finalement, a trouvé son maître. Son compagnon de vie.
Relevant la tête du sol, tu remarques la silhouette de Tristan devant la caravane et même si tu réprimes un sourire pour éviter diverses réflexions, tu brules d’envie de le retrouver. Il te donne l’impression de renaître. D’être enfin quelqu’un de différent et surtout, de pouvoir aspirer à mieux. À mieux qu’à la débauche actuelle de ta vie. Tu veux déjà offrir à ta fille une maison, une situation, quitte à te crever à la tâche, mais désormais, tu veux offrir ça à Tristan aussi. Une véritable famille. Recomposée mais sincère. C’est tout ce que tu cherches.

Sa réflexion t’arrache un sourire. Ta silhouette est marquée par le soleil et le travail dans un semble débardeur et short. Tu affiches un teint hâlé, aux marques de bronzages pourtant marquées. Tu devrais te trouver ridicule, mais à vrai dire, tu t’en fiche. Tu sais faire des efforts suivant les occasions, mais la plupart du temps, ton apparence est secondaire, alors que pourtant, tu as déjà été qualifié de bel homme. Probablement dans le genre cassé, brisé et abîmé. Mauvais garçon qui attire les filles en mal de danger. Mais aujourd’hui, tu ne veux attirer personne d’autre que le type qui se tient là avec un léger sourire et te rejoint enfin dans la caravane. Tu retires ton débardeur que tu balances nonchalamment sur le lit, avant de faire de même avec tes chaussures, épuisé. Te dirigeant vers le petit frigo, tu te baisses pour l’ouvrir et récupérer une bière que tu décapsules entre tes doigts avant d’en prendre une première gorgée. T’appuyant contre le plan de travail de la cuisine, tu fais enfin face à Tristan pour l’écouter te parler du weekend et de son idée. « Tu devrais savoir que j’n’ai pas d’vie sociale » Lâches-tu avec un sourire amusé, alors que tu l’écoutes poursuivre. Finalement, lorsqu’il termine, tu t’approches un peu, déposes ta bière sur la table et t’accroupi face à lui, entre ses jambes. Tu saisi une de ses mains pour y déposer un baiser. Le geste est doux, loin de l’emporté de la bête que tu es d’ordinaire. « Tu crois vraiment que j’vais te laisser y aller seul ? Tu rêves ! » Dis-tu avec empressement et ce sourire idiot sur les lèvres. Idiot mais heureux. Parce que Tristan veut de ça, avec toi. Tristan veut de toi, simplement. De toute la complexité de ton être brisé. De celui que tu es devenu, loin du panache d’autrefois. Il veut de celui que tu es aujourd’hui, du père de famille paumé et alcoolique et de l’entendre te proposer quelque chose, rien que vous deux, ton cœur accélère un peu plus. Parce que tu l’aimes, comme un fou. Tu veilles sur lui depuis longtemps, avant même qu’il daigne t’embrasser, se lover contre toi. « Plus sérieusement… Rien ne m’ferait plus plaisir. J’pense qu’on a besoin de ça, toi et moi, déconnecter » Tu le penses réellement. Tu as bien vu les regards de vos voisins, les mines méprisantes et les quelques paroles murmurées. Bien sur, aucun n’a osé vous juger lorsque tu étais là, parce que tous savent qu’en matière de violence, tu n’es pas en reste. Pas seulement pour tes poings, mais aussi parce que tu es armé. Armé et prêt à te servir de ce que tu as appris en tant qu’US.Marshall. Tu n’es pas là pour baisser le regard et te laisser insulter et désormais, tu ne laisseras personne s’en prendre à Tristan sous tes yeux, sous ta coupe, sous ta tutelle. Tu te battras pour lui, corps et âme. Quitte à ce qu’il te le reproche de nouveau. Parce que tu l’aimes et l’aimer, pour toi, c’est aussi le protéger.
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Mar 8 Aoû - 23:52
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Derrière son regard posé à l'extrême, Tristan n'est rien de plus qu'un môme en admiration sur ce type là. Everett, de sa chaise, le vagabond le regarde et l'admire. Y a bien des défauts, quelques conneries qui lui ont donné envie de partir parfois, et de le faire même une fois mais à cet instant, il sait, qu'il a eu raison. Raison de revenir, de pas tout laisser en plan comme il a si bien l'habitude de faire parce qu'il serait passé à côté de quelque chose d'extraordinaire.
C'est pas incroyable, un baiser sur une main, c'est un contact simple, qui pourrait vouloir dire des tas de choses mais Tristan prend ce qu'il vient. Il est pas gourmand, il se contente de peu après avoir eu rien pendant des années. Son regard se pose sur le visage d'Evy et le remercie en silence pour cette attention. Il pourrait traverser ses limites, se pencher brutalement pour poser sa main derrière sa nuque et l'embrasser mais ça ne lui ressemble pas. Leur dernière nuit était hors du commun, un moment à part, détaché de la réalité. Un moment d'égarement où il ne parviendra pas à se replonger si facilement. Tristan a jamais été du genre tactile. Même avant, lorsqu'il était dans sa famille, il refusait les baisers de sa mère et la main de son père sur son épaule. Il supportait rien alors aujourd'hui il réapprend à aimer, à toucher, à vivre pour quelqu'un. Non, pas pour quelqu'un mais avec quelqu'un. Parce que vivre pour une personne il a donné et ça plus jamais.
Plus jamais de la vie.
C'est même pas beau, de se sacrifier, de tout donner parce que tu finis tout vide et malheureux. Alors que vivre avec quelqu'un, ça sonne comme du partage. Tu peux t'en sortir que remplis de bonnes choses, d'histoires à raconter de souvenirs qui te feront grandir. Quand le vagabond regarde Everett, il se dit que oui, c'est avec lui qu'il vivrait bien ce genre d'expérience. Certainement qu'il doit pas être doué dans ce domaine mais il est prêt à apprendre.

Son grand miracle accepte son invitation et cela suffit à lui réchauffer le cœur, à lui donner envie de sourire, juste assez pour lui montrer combien il peut être content de cette décision là. Toujours dans la retenue, Tristan redresse son torse pour le regarder droit dans les yeux, sa main qui n'a pas reçu de baiser se cale dans les cheveux d'Everett, les caresse un peu aussi. Il est prêt à aller chercher les dernières affaires dont ils auront besoin, prêt à le laisser respirer un peu, aussi, avant de passer toute une soirée ensemble. Il a peur, de pas trouver comment réagir, de pas savoir parler au bon moment, de pas trouver de sujets de conversation. Si y a des blancs ? Everett pourrait penser qu'il est trop bête pour lui, qu'il a même pas de quoi parler, ça le stresse un peu mais il sait que c'est ce qu'il veut, ce dont il a besoin. Je te laisse le temps de quitter tes affaires de travail alors. Qu'il souffle doucement, en souriant un peu cette fois. T'es plein de poussière. Il parle d'autre chose parce qu'il veut pas en rajouter une couche, lui dire combien il est content et passer pour un adolescent pot de colle. Evy a besoin d'un homme, pas d'une mauviette et ça, il l'a bien compris (ou alors, peut-être qu'il se l'est juste foutu en tête). Quoi que, tu pourras te doucher à la rivière si tu veux. Elle est un peu fraîche mais ça te fera du bien. Il hausse des épaules, le regarde avec un air sérieux pour lui montrer qu'il déconne pas parce que c'est ce qu'il ferait, lui, s'il avait pas si peur de l'eau. Dés que ça lui arrive au dessus de la cheville il est tétanisé Tristan.

Je t'attends dehors. A ce moment, sa main glisse sur son épaule pour la presser un peu alors qu'il se redresse en même temps que lui. Leurs corps sont si proches à cet instant qu'il hésite, à le prendre dans ses bras, à se jeter à son cou pour l'embrasser. Il hésite mais finit par prendre sur lui, par enfermer dans son cœur son amour turbulent.
Son amour, un espèce d'enfant qui casse tout sur son passage et qui saute dans les flaques d'eau alors que sa mère lui dit non. Là, c'est pareil, Tristan lui dit non mais il le fait quand même, s'approche un peu plus, suffisamment pour lui offrir un baiser. Leurs lèvres s'effleurent, c'est délicat, la langue se mêle pas au truc, il va pas tout gâcher avec un pavé de salive, non. Il bouge même pas les lèvres, les presse juste contre les siennes avant de se reculer, de se dégager de là pour atteindre la porte d'entrée. Je t'attends dehors, prends ton temps. (il se répète, à cause de la magie du moment) La nuit va pas tomber tout de suite, le soleil les conduira jusqu'au petit campement qu'il a déjà monté dans un petit coin de la montagne pas trop loin. Un endroit de rêve où les arbres forment des toits qui les protégeront de tout le reste, où les oiseaux chantent et où la nature reprend ses droits.
Quelque chose qui lui ressemble, à lui, à Tristan.
Cette invitation elle veut dire 'viens dans mon monde et par pitié n'en repars plus'.
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Sam 19 Aoû - 10:53
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Bien sur que tu acceptes son invitation. Bien sur qu’au fond de toi, tu as envie d’un tel moment avec lui. Loin de tout. Loin du camp, des regards, des jugements. Loin des idiots qui vous entoure. Tu veux juste cette bulle que vous avez connue, la première nuit, le premier baiser. Bercé par l’orage et la pluie. Tu as besoin de ça comme tu as besoin de lui. Il apporte un peu de douceur dans ta vie de brute. Il apporte un peu d’amour, aussi. Faut croire que tu en avais besoin, d’aimer comme ça. D’être aimé comme ça. D’aspirer à autre chose que juste la violence de ton quotidien, et les, plus rares, moments de bonheur avec ta gamine. Ses caresses sont la douceur qui apaise ton âme et ton esprit tourmenté. T’as le regard brillant rien qu’à le fixer. Rien qu’à te noyer dans ses yeux. Tu serais capable d’en devenir romantique, si seulement tu étais familiarisé avec cette notion. Son sourire lorsque tu acceptes, c’est tout ce que tu voulais. Tu es un homme capable de se contenter de peu, mais là, ce soir, tu as envie de beaucoup. Tu as envie d’autre chose. Tu te surprends à désirer, à retrouver du gout pour diverses choses, à commencer par les effluves de ton cœur.
Tu souris en coin lorsqu’il évoque la poussière. Oui, tu es sale. Sale d’un travail qui ne te satisfait pas, mais qui nourrit ta fille et commence aussi à nourrir Tristan, que tu inclus chaque jour un peu plus dans vos vies. C’est pour ça que tu en oublies presque d’être heureux. Ou en tout cas en oubliais. Au passé. Parce qu’aujourd’hui, tu te rends compte qu’avec lui, tu te sens bien, tu goutes au bonheur qui te semblait une vague métaphore idyllique. « C’est une bonne idée ça » Lâches-tu lorsqu’il parle de la rivière. Il fait chaud en cette fin de journée et la perspective de profiter d’un bol de nature, de douceur et de fraicheur t’attire irrémédiablement.

Il se redresse, il précise qu’il t’attend dehors et tu te relèves à ton tour. « J’vais juste prendre quelques affaires » Précises-tu alors que Tristan se répète et qu’un sourire étire tes lèvres. Il est attachant, Tristan. Il a ce quelque chose qui te fait complètement fondre, même si tu as toujours cette épaisse couche de glace autour de ta carcasse. Pourtant Tristan, autre que ta fille, qui est en soit, ton sang et ta chair, parvient à voir au delà de l’homme antipathique et froid. Parviens à voir que derrière, tu n’es qu’un amas de blessure, de douleurs et autres conneries de ce genre. Mais que pourtant, tu as un cœur énorme, qui ne demande qu’à s’abandonner à un peu de douceur. Ses lèvres sont une douce caresse alors que déjà, tu le regardes s’éloigner avant de te diriger vers le placard juste avant ta chambre. Tu en sors un sac de sport en toile, dans lequel tu fourres quelques affaires. Des fringues de rechanges, un jean, un t-shirt, des sous vêtements, une serviette de bain. Quelques produits de toilette histoire de. Tu n’es pas un homme coquet, tu n’as jamais trop cherché à prendre soin de toi, sans pour autant en être négligé. Surtout maintenant que Tristan est là, dans ta vie, à t’aimer autant que tu peux l’aimer. Tu veux faire les choses bien. Tu ne veux pas tout gâcher. Tu veux être sur qu’il ne te reniera pas parce que tu n’auras pas été à la hauteur. Tu veux tout lui donner, avec le risque de te bruler les ailes. Mais c’est un risque que tu es prêt à prendre. Parce que tout ce qu’il te fait découvrir est un voyage vers une destination heureuse dont tu n’as jamais rêvé, simplement parce que tu en ignorais l’existence.

Alors finalement, tu le rejoins dehors, tu presses sa main de tes doigts, doucement, sans pour autant allonger le contact rien qu’à sentir les regards qui vous épient, ça et là. « On peut y aller, on prend ma moto ? Ou on y va à pied ? » Oses-tu demander, tâchant d’être serein bien qu’en vérité, tu n’as hâte que d’une chose, te retrouver seul avec lui. Isoler dans la montagne, dans un campement de fortune loin du monde. Te baigner dans la rivière, regarder les étoiles et le couvrir d’une tendresse dont tu te sens capable, au fond. Oui, tu n’es pas juste une brute sans cervelle, alcoolique et désœuvré. Tu vaux mieux que ça. Tu es capable de mieux que ça. Tu as juste du mal à l’admettre, mais tu sais que Tristan, il ne demande qu’à faire ressortir tes bons côtés. Qu’à annihiler tes vices.
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Mar 12 Sep - 10:34
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Tristan quand il aime une personne, il se donne corps et âme pour celle-ci. Il le sait, parce qu'il a bien manqué de se perdre à tout jamais à la mort de sa sœur. C'est pour elle qu'il a quitté toute son ancienne vie, pour elle qu'il s'est volatilisé dans la nature parce qu'il refusait de vivre alors que Clémentine avait décidé de ne plus continuer. Il a eu la sensation de la trahir en tombant amoureux d'Everett. Et encore une fois, le vagabond s'est enfuit pour finalement revenir parce qu'il se sent plus capable de continuer seul. Fin seul, ça ne l'aurait pas dérangé si une âme comme Evy n'était pas entrée dans sa vie. Il change tout, dans ces moindres détails, dans chaque recoin de sa vie. Plus rien ne sera jamais pareil parce que Tristan vit dans un bain de lumière et de rêves au milieu de cet amour discret qu'ils vivent à l'abri des regards sans pour autant réellement se cacher. C'est juste qu'ils ne sont pas comme les autres, qu'ils ne s'embrasseront certainement jamais sur la place publique, qu'ils ne se prendront pas la main pour aller voir les spectacles de fin d'année d'Angie. La retenue qui les anime est aussi celle qui rend leur amour si pur et solide. Les artifices ne cherchent pas à le réduire à cendres, à le fragiliser. Tristan et Everett se préservent parce qu'ils en ont bavé et qu'une part d'eux est beaucoup trop craintive pour se dévoiler au grand jour.

Appuyé contre la caravane, son corps retrouve de sa vivacité lorsque l'homme le rejoint avec quelques affaires sous le bras. Le contact discret de sa main contre la sienne le fait sourire alors qu'il penche légèrement la tête à sa question. Maintenant que tu proposes, tu ne pourras pas me refuser une virée en moto. Leurs pas les guident alors vers le bolide sur lequel ils grimpent tous les deux. Les bras se Tristan se referment délicatement sur le corps d'Everett alors que les routes se transforment en chemin de campagne et que les paysages changent jusqu'à atterrir sur une petite clairière en bord de rivière où le campement est déjà tout installé par les petits soins de Tristan. Il a voulu faire les choses en grand, ne rien laisser au hasard par peur de décevoir l'homme dont il est éperdument amoureux. Son corps descend le premier alors que ses jambes prennent quelques secondes pour se réhabituer au sol et oublier les vibrations de l'engin. Ses yeux se posent sur la rivière alors qu'il y reste à quelques mètres comme par sécurité. Il a jamais vraiment été adepte de l'eau Tristan et n'a encore moins jamais appris à nager. Tu crois qu'elle est bonne ? Qu'il demande à Everett en retournant son attention vers celui-ci. Les affaires du grand à la main, le blond s'approche du campement pour les mettre à l'intérieur.

Et alors que plus personne n'est là pour les juger et leur mettre une étiquette, son corps rejoint d'un pas lent celui d'Everett pour se caler contre le sien. Ses yeux se ferment alors que les battements de son cœur se calment. Sa joue se pose contre son épaule pendant que ses bras l'entourent délicatement pour profiter quelques secondes de cet instant suspendu dans ses rêves. Allez, à l'eau. Qu'il lance d'une voix basse en se reculant de lui, se rendant compte de ce geste d'affection peut-être démesuré pour Evy. Ils ont encore jamais vraiment eu l'occasion de se perdre dans ce genre de petites attentions délicates. Tristan, lui, reste planté comme un piquet parce que ça crève les yeux qu'il a peur de l'eau et qu'il n'y mettra certainement pas un pied. La plupart du temps, le vagabond fait preuve de courage mais l'eau, ça te le fout à terre, ça te le met ko par une pensée alors il regarde de loin, en souriant.
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Mer 20 Sep - 14:40
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Bien sur qu’il allait accepter la virée en moto et toi, ça t’arrache un sourire en coin. Satisfait. Heureux, aussi, alors que déjà, vous vous élancez sur ton bolide à travers les routes de foret. Les odeurs de natures et les sapins plus hauts les uns que les autres. Lunettes de soleil sur le nez, tu observes devant toi la route que vous avalez à grande vitesse pour vous rendre au petit coin de verdure que Tristan vous a choisi. Tu te perds un instant dans tes pensées, profitant de l’instant. Oubliant la paranoïa, la peur, les craintes du regard des autres et des jugements. Plus rien n’existe à part vous deux et ce sentiment grisant de liberté. Quelques minutes plus tard, tu te gares non loin de la tente, du petit campement aménagé pour le weekend. Retirant ton casque pour le caler sur ta photo, tes lunettes de soleil rejoignant une poche de ta veste, tu le laisse prendre tes affaires pour ensuite les amener à l’intérieur de la tente. Il questionne la température de l’eau et tu lui souris en coin. « Oh j’pense, il fait chaud encore, puis au pire, vu ma journée, un peu d’eau fraîche me fera du bien » Te laisser porter dans l’eau claire de la rivière immaculée des saloperies urbaine. Un petit court d’eau loin de tout. Un endroit, loin de tout. Un coin parfait pour vous et votre amour encore parfois hésitant et timide. Mais pourtant bien présent. Tu retires ton blouson pour le balancer à l’intérieur de la tente, alors qu’enfin Tristan s’approche de toi.

Il se cale contre toi et tu l’entoures de tes bras protecteurs, tes lèvres posées contre sa tête, ses cheveux. Tu fermes les yeux pour savourer l’instant loin de tout, sans vous sentir épié. L’agréable liberté loin de la difficulté de vos choix. Tu déposes un baiser sur son front, avant qu’il se recule et que vous vous détachiez de cette étreinte. Tu as un sourire en coin à ses mots « Oué, ça va m’faire du bien » Lâches-tu en commençant déjà à retirer tes vêtements, commençant par ton t-shirt. C’est entre deux mouvements que tu remarques l’air perplexe de Tristan. Un brin craintif, presque sur la réserve. « Ça va ? T’viens te baigner avec moi ? » Oses-tu demander, comme pour savoir si tu fabules ou si, effectivement, quelque chose ne va pas. Pourtant, tu continues. Tu retires, chaussures, chaussettes, pour ensuite t’attaquer à ta ceinture et retirer enfin ton pantalon. Un coup d’œil autour de vous te confirme que vous êtes plus que seul dans cette zone reculée. La saison de la chasse n’étant pas ouverte, tu sais qu’en plus de ça, vous ne serez en rien déranger, alors tu te permets de te détendre, enfin. Toi constamment nerveux, bien que te cachant derrière une certaine désinvolture. Seulement vêtu de ton boxer, tu viens saisir ses mains, doucement, l’attirant un peu vers toi. « Aller t’en fais pas, on a pieds en plus, doit pas y avoir plus d’un mètre cinquante d’eau à tout péter. Viens avec moi » Tu insistes un peu, tout en rallongeant ce contact rassurant. Tu veux lui montrer que tu es là, que tu veux partager ce moment avec lui. Que tu veux l’aimer, tout simplement. À l’abri des regards. Que tu veux être toi même, apprendre l’affection, la découvrir avec lui. Toi qui n’a jamais aimé un homme. Toi qui n’es même pas certain d’avoir un jour réellement aimé qui que ce soit en dehors de l’amour paternel que tu portes à ta gamine. Tout est nouveau ici, pour toi. Tout est complètement différent. Si bien que tu te surprends à te découvrir un peu plus léger, drôlement affectueux, et prêt à soulever des montagnes rien que pour voir Tristan sourire un peu plus. C’est fou, mais ça te donnerait presque des ailes, tout ça. Un bonheur enfin trouvé après des années à broyer du noir. À te complaindre dans un alcoolisme galopant et une existence inssipide. Rythmé par le seul bonheur de ta fiche, oubliant complètement de vivre. Oubliant complètement de ressentir. Jusqu’à ce que Tristan chamboule complètement ta vie.
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