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THE DOGS OF WAR,  :: (générique de fin) :: dead end :: v1 :: archives rp :: rps abandonnés
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Jeu 17 Aoû - 22:56
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L'odeur de l'huile,
âcre parfum qui ressemble aux produits oubliés, aux affaires abimées.

Le sol est sec, aride.

Combien de temps, déjà ? Plusieurs mois. C'est peu, il sait. Mais quand il passe par-là, les heures se suspendent. Ici, au pied du garage où s'affairent les hommes du métal : les morsures de rouille sur les véhicules lui décrochent une expression ravagée.

... De loin, tout a l'air de rouler. D'être bien, en bon état, d'être en mesure de supporter le poids du monde à l'intérieur et de l'emporter de l'autre côté de la mer.

Mais dès qu'on s'approche...

On voit tout. On voit les brèches, on voit les blessures, on voit la vieillesse. Les parasites qui dévorent la matière. Loup, il dirait qu'il est comme ces machines à l'abandon. Celles qu'on a tenté de réparer, mais qu'on a échoué. Et l'expression ravagée se fend d'un étrange sourire. De ceux qui ne sont ni la conséquence de la joie, ni de la tristesse.

Soudain, le silence brûlé. Oreille tendue ; des corps bousculés. Là, tout près. Il entend. Les voix narquoises, les torses qui encerclent et oppressent un centre pris au piège entre médisances et rictus tordus.
(Cette image lui est familière.)
En animal interdit, il s'approche, se fait l'invité d'une tempête silencieuse.

"Chut, ne dis rien !"
"... Attends de voir"
"Qui est le bon, qui est le mauvais"
"Et tu sauras qui attaquer"
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Ven 18 Aoû - 2:44
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Comme tous les jours où je ne rentrais pas en même temps que mon père, j'avais décidé de revenir chez moi à pieds, marchant du centre-ville jusqu'à ce vieux quartier sale et délabré dans lequel j'habite. C'était devenu un rituel que je m'appliquais à suivre aussi souvent que possible. Comme j'avais de nouveau abandonné la salle de sport (entourée par des gens beaux à moitié nus exhibant leur peau auto-bronzée et leur musculature en permanence me décourageait et me donnait presque envie de vomir), je me devais au moins cet effort si je voulais rester en forme. Et puis, quand je marchais, je réfléchissais. A tout, à rien, comme le font plein de gens avant de s'endormir. J'observe mieux, aussi. Je regarde attentivement les gens que je croise, essayant de capter une parcelle de leur vie en un instant, avant qu'ils ne m'échappent à jamais. Je regarde les paysages (ou plutôt les bâtiments mornes, mais ça vend moins du rêve) qui m'entourent. Bref, je me vide la tête, et putain, ça fait du bien.
Je passai devant le bâtiment grisâtre qui constituait le QG de notre bonne vieille secte locale, croisant quelques uns de ses fanatiques, comme souvent (ces tarés se réunissent tous les jours). J'essayai d'éviter de croiser leurs regards, comme par peur de contracter leur folie, et continuai ma route. Un soleil de plomb frappai sur ma tête. J'avais soif. Heureusement, je n'étais plus qu'à deux pâtés de maisons de chez moi. Je salivai presque en imaginant le grand verre d'eau citronnée que j'allais me servir en arrivant, quand je me rendis compte que deux types qui traînaient dans la rue, le cul sur leur bagnole, me fixaient en discutant entre eux avant de s'avancer vers moi, un air menaçant sur leur visage ingrat. Je ne m'étais pas trop méfiée jusque-là. Des gars étranges qui zonent dans les rues sales de ce quartier, il y en a tout le temps, j'avais fini par m'y faire. Mais ceux-ci, dont j'ignorais pourtant l'identité, semblaient avoir une dent contre moi. Je tentai de garder mon calme et accélérai le pas. Peut-être qu'ils allaient juste dans la direction opposée. Pourtant, arrivés à ma hauteur, ils s'arrêtèrent net, me bloquant le passage. Je tentai de les esquiver mais rien à faire, ils ne voulaient pas me laisser continuer.

"Tu vas où comme ça sale truie ?", fis le premier.

Je levai les yeux au ciel.

"Je suis franchement déçue, je pensais que tu pourrais faire mieux. T'es pas très créatif...", répliquai-je.

"Ta gueule sale pute ! J't'ai pas autorisé à parler."

Je tentai d'afficher un air assuré, mais au fond, j'étais terrifiée. Je ne savais pas me battre, ils étaient deux, et c'était des armoires à glace, bien qu'ils n'aient pas l'air d'avoir grand chose dans la boîte crânienne. Ils commencèrent à lentement me faire reculer jusqu'à ce que je sois adossé à un mur, légèrement plus à l'abri des regards. J'étais sans doute foutue. Les deux types continuaient de m'insulter, mais cette fois-ci, je me tus. J'allais les laisser se déchaîner, en espérant qu'ils n'en viennent pas aux mains, quand j'entrevis entre les gros biceps aux hormones de mes agresseurs une silhouette masculine s'approcher de nous.

(c) AMIANTE & Pinterest
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Ven 18 Aoû - 15:39
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Loup comptait les pas qui lui restait à parcourir.
Le soleil, toujours, était brûlant.

"Hé... Regarde c'qui s'amène juste là..."
Un coup de coude dans les côtes de l'acolyte mauvais,
"C'est qui, ça ?"
le duo tyran se tourne vers le dernier mécréant.

Lui ! Loup le terrible. Oh non, ils ne savent pas encore...
Mais lui, reconnait. Il reconnait les regards moqueurs, les yeux pris d'une confiance insolente. Il sait, parce qu'on pouvait lire une telle expression dans ses yeux à lui aussi, il n'y a pas si longtemps. Un regard lointain qui se veut amant de la provocation et aiguise l'envie de le frapper.

Ils sont deux.

"Désolé de vous déranger."
Loup est calme
on dirait.
"Qu'est-ce qui vous fait marrer comme ça ? Dites-moi, ça a l'air intéressant."

Ses mots se parent du voile de l'incertitude : "Mais que veut ce type ? Il va aider la nana ? Ou la cogner avec nous ?" Ah oui oui, c'est bien ce qu'ils sont en train de se dire, les deux fourbes. Ils font la figure de ceux qui attendent d'en entendre plus pour donner un verdict.

Dans le doute.

"Avoue tout d'suite si t'es là pour la fille."

La fille, elle est derrière. Les pattes prises entre l'étau des mots-couteaux.
Loup la regarde. La jauge, plus précisément. Il se demande qui elle est, à quoi pense-t-elle. Elle ne fait pas partie des personnes qu'il a pu croiser depuis les quelques mois où il est ici, à Liberty. (...) Sa forte stature l'interpelle aussitôt, et il n'est plus nécessaire de demander pourquoi elle s'est retrouvée acculée par deux idiots.
C'est une proie. Une proie qu'un couple de hyènes essaye tranquillement de dévorer.

"Vous avez besoin d'être deux pour ça ?"

"C'est moi.
Moi, le chasseur !"

"Allez : venez affronter quelqu'un à votre hauteur. Et ne jouez pas."

Le duo mord à l'hameçon, sort les poings alors que peut-être, une lame vicieuse se cache entre leurs poches de cuir. Implacablement, ses muscles se tendent, se solidifient dans sa cage thoracique qui pourrait bientôt se mettre à trembler. Loup ne regarde plus la fille. C'est une manière orgueilleuse de dire : "Ce n'est pas pour toi que je le fais."

La poussière née de la sécheresse se lève, mord les chevilles restées à découvertes et force la plissure des regards combattants.
Loup va encore se perdre dans la brûlure du soleil.
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Ven 18 Aoû - 23:55
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Grand, ses cheveux bruns coupés courts, il avait de grands yeux bleu glacier stupéfiants. En résumé, il était à tomber. Pendant un instant, je m'imaginais qu'il était un genre de chevalier servant venu pour me sauver, mais c'était avant qu'il ouvre la bouche.

"Désolé de vous déranger. Qu'est-ce qui vous fait marrer comme ça ? Dites-moi, ça a l'air intéressant."

Il me dévisagea d'une manière dérangeante. Je baissai la tête. Qu'est-ce que tu croyais ma pauvre fille ? Qu'il allait t'aider ? C'est juste une brute de plus qui a envie de se défouler sur l'obèse du quartier. Je suis un phénomène de foire, pour eux. Les deux autres me citèrent, comme si je n'était qu'un défouloir, une marchandise inutile. Des larmes me montèrent aux yeux sans que j'aie rien demandé. Je les gardai fixés sur le sol, en espérant qu'il ne l'ait pas remarqué. Suffirait plus que je me fasse traiter de chialeuse. Ravale ces putain de larmes Jocelyn Ann Bradford.
Tout à coup, le quidam aux yeux bleus lâcha une phrase que je n'aurais jamais espéré entendre dans mes rêves les plus fous. Il est de mon côté.

"Allez : venez affronter quelqu'un à votre hauteur. Et ne jouez pas."

Son ton fut tellement neutre qu'il sembla insolent. Il ne faisait plus attention à moi, et c'était tant mieux. Son regard me terrifiait, bien plus que celui de mes agresseurs. Ces derniers répondirent d'ailleurs à son appel, s'approchant de lui dangereusement, les poings serrés et les muscles tendus. Que faire ? S'il les a provoqués, c'est qu'il connaît certainement ses chances, mais les deux autres sont bien plus baraqués que lui, et ils ont l'avantage du nombre. S'il perdait, les imbéciles m'achèveraient à coup sûr. En revanche, cette querelle pouvait me permettre de leur échapper. Pendant qu'ils allaient être occupés avec l'autre, je pouvais m'enfuir en courant et me barricader chez moi. Mais ce n'était ni très courageux, ni très éthique. Ce gars était venu me secourir, la moindre des choses (s'il l'emportait) était de le remercier. Je décidai de glisser doucement contre le mur, histoire de me rapprocher de la rue. Si mon sauveur gagnait, je restai. S'il se faisait laminer, je pouvais courir aussi vite que possible jusqu'à chez moi, en espérant pour que les deux autres types ne me rattrappe pas.
(c) AMIANTE
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