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lone digger ☆ ginji  :: (générique de fin) :: dead end :: v1 :: archives rp :: rps terminés
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Jeu 10 Aoû - 21:45
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☆ ☆ ☆

et vega, vega elle se fraie un chemin,
elle glisse entre les corps, semblable à une anguille, contrôlant son élément, vivant à mille à l'heure chaque respiration qui lui passe à côté de l'oreille. et vega, vega ce soir vêtue de noire paraît presque timide, comme fondue dans le décor à jouer avec les ombres - mais ça la regarde, de temps en temps, ça essaie de l'aborder aussi, ça lui sourit. et elle y répond vega, parce que vega, elle gardera toujours ce semblant de rictus dessiné à l'encre de chine sur ses lèvres. une veste posée sur les épaules, elle gravit les marches sur ses talons, fait quelques cliquetis à peine audibles sous les lumières écarlates - à travers la musique à s'en craquer les tympans. sous la terre s'immisce les macchabées abandonnés au gré du chemin. en haut, en haut ça continue, ça essaie de vivre, ça se donne une raison dans un quotidien qui vaut pas toujours le coup. paquet de cigarettes entre les doigts, inspiration profonde, son corps terminé au cutter termine sa route dans la pièce menant sur l'extérieur - une entrée comme une autre, le holy mystic qui revêt son plus beau mensonge. pincement de lèvre inférieure, ses cils papillonnent dans l'air à la vue d'un dépité -
(pire que ça)
(un dégoûté)
lui qui laisse traîner sa mâchoire tellement basse, qu'elle pourrait cogner le noyau de la terre. lui, surveillant, veillant à la sécurité des plus fragiles - ou du moins le disent-ils tous. lui qui voudrait partir. lui qui a mieux à faire. lui qui jauge d'un regard, lui, qui, assassine d'un soupir - lassé de tout. pourtant vega, elle saurait se souvenir de sa grande intervention quelques jours auparavant. de son courage, de sa presque passion au moment où il a foutu l'autre type à terre - et s'est bouffé une baigne en pleine joue. de quoi attirer l'attention, de quoi plus faire omission - il aurait pu tout simplement accepter de se faire virer, faute d'avoir bougé.
(ginji)
(amano)
porte ouverte, le vent vient se glisser dans sa tignasse chiquée, lâchée, dévalant ses épaules, épousant ses formes maigrelettes, vient faire frémir ses lèvres violacées - foncées. ses doigts se tendent dans le vide, ça s'étire sur sa mine comme un livre pop-up, lentement, avec une douceur propre - pour que l'histoire se mêle aux images.
- t'as l'air de bien t'emmerder, alors, tiens. rire de gorge, léger, presque naïf. un jeu de rôle manié jusqu'au bout des ongles. fen qui laisse place aux illusions de son bar, son autre monde, son outre tombe - sa quatrième dimension. je t'aurais bien ram'né un bouquin, dans le doute. mais j'avais trop peur que tu l'brûle, alors autant qu'ce soit des clopes. épaules qui se haussent, attente d'une réponse quelconque. admiration passagère, de sa peau blanchâtre aspirant les rayons lunaires - et la pollution de la ville. il a rien d'un chevalier, plus d'un mercenaire, de ceux qui traînent mais qui font - de ceux qui ont, sans doute,
plus rien à perdre.
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Dim 13 Aoû - 22:33
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☆ ☆ ☆

tenue, avoue ginji t'es complètement paumé. tu sais pas encore exactement pourquoi est-ce que tu restes planté là. à voir défilé les couleurs, les âmes et les rires. tu sais pas encore, tu sais plus pourquoi est-ce que tu t'obstines à protéger les infidèles et les généreux, les vulgaires et les joyeux. t'es encore là ce soir, devant cette entrée tel l'enfer et le mal. c'est toi qui laisse rentrer, c'est à cause de toi qu'il y a des recalés. et bordel t'assumes.
une nouvelle coincée entre t'es lèvres -nicotine, éprise et monstrueuse qui s'empare de ta vie, petit à petit, sans pour autant crier gare. elle est là, à te taquiner, titiller t'es nerfs déjà si fragiles.
un nouveau soupire. à la vue de ton paquet presque vide. à ce rythme tu vas finir dans la tombe bien trop jeune, connard.
le calme, du moins en apparence. tu ne fais plus attention à la musique, aux cris infâmes et poétiques. tu ne fait plus attention aux paroles trop crus trop douces, trop intéressées. et toi seul tu demeures, appuyé contre le mur. un instant de répit, parfois gâché par un au revoir trop crié d'un client déjà rassasié et accompagné. tu penches simplement ton visage en guise de salutation, du moins légèrement. t'as pas envie de répondre, t'as pas envie d'user ta voix pour un inconnu.

et puis ces gens là, ils sont pas fait pour toi.
mais c'est pour eux qu'il y a quelques jours tu t'es sacrifié. c'est pour eux que tu as agis. c'est eux, que tu as protégé. avec passion, ferveur et ardeur. avec cette hargne et cette haine qui t'es propre -toi l'insensible et le blasé. toi le sale con qui n'use jamais de son sourire pour réchauffer un cœur qui te le demande.
la brise, doucereuse, froide se glisse entre t'es cheveux ébènes (naturels). moment apaisant qui ne durera pas, à ton plus grand malheur. t'as l'air de bien t'emmerder, alors, tiens. et puis t'es confronté à une voix douce, agréable. -ouais, elle est belle. mais y a pas qu'le son des cordes vocales visiblement. légèrement retourné, tu attrapes ce qu'elle te tends, ta supérieure. son rire, léger -petite plume éphémère heurte sans mal t'es oreilles et tu la fixe, avec simplicité. tu comprends pas vraiment (là non plus) pourquoi est-ce qu'elle s'intéresse à toi, pourquoi est-ce qu'elle vient t'apporter ce qui t'assassines. mais tu fais profil bas, parce que t'es qu'un mec qui sort de taule et qui voudrait bien refaire sa vie normalement. merci. tu met ce bien précieux et nouveau dans la poche de ton jean, finissant la belle tout en la jetant d'un geste de deux de t'es doigts. je t'aurais bien ram'né un bouquin, dans le doute. mais j'avais trop peur que tu l'brûle, alors autant qu'ce soit des clopes. cela te surprends, de la voir ici à te parler. à te faire la discussion, comme si de rien n'était. putain d'soirée. et puis au final ça te fait sourire parce qu'elle a raison. t'aime bien lire mais là de suite, c'est pas ça dont t'as envie. vous avez bien fait. -disons que j'préfère ça. tu vises bien entendu cette passion malsaine pour ces petites salopes incandescentes. vous ne devriez pas rester devant la porte. un léger blanc alors que tu te redresses de toute ta hauteur. l'air est frais et la circulation va pas tarder à revenir. tu connais les heures de pointes (tu les vis). alors sous t'es paroles tu rentres légèrement, obligeant ainsi et intimement ton vis à vis à faire de même, la mettant ainsi un peu plus à l'abris (sans pour autant la toucher - bien que l'envie soit présente, avoue. ). et donc. que me vaux votre venue ? on sait jamais, c'est tout de même ta patronne.


Dernière édition par Ginji Amano le Lun 14 Aoû - 0:40, édité 1 fois
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Lun 14 Aoû - 0:30
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☆ ☆ ☆

vega elle ose, vega elle fait. vega elle se laisse pas emporter par un destin prédestiné qui lui revaudrait un retour par la case départ. vega elle charme aussi, parfois. vega on la remarque ou on la remarque pas, parfois elle fait exprès - parfois pas. c'est comme un uppercut qui s'abat dans l'ombre, un vent violent qui tétanise lors d'une belle après-midi à la campagne. vega c'est comme un bout d'inattendu qui se raccroche à un trop plein d'habitudes. ça casse, ça disgrâce et ça vend l'âme au diable - quitte à vouloir jouer avec, lui lancer la balle en pleine poire. et ça fait sourire quand l'autre accepte sans tirer une gueule répugnée, sans vouloir vomir au moindre soupçon - celui qui saurait trahir l'être derrière, qui se dissimule derrière du tissu, du parfum, un peu de maquillage et de mimiques parfois exacerbées. sans pour autant en faire trop. parce que vega, elle veut pas être comique. vega elle veut être belle, sans doute désirée, cette bêtise propre à une adolescente qui voudrait qu'on l'aime pour un sourire candide. vega elle est égoïste, rêveuse et nonchalante - chat de gouttière qui passe contre les briques, ronronnant pour un peu d'attention. et y'a la voix de l'autre qui transperce, y'a ginji qui se la joue grand soldat de la forteresse aux mille infamies - plaisirs arrêtés, qui devraient pas exister selon une bible vieille à s'en étouffer de poussière. voix prenante, voix qui tombe dans l'estomac, qui rassure un peu - une chaleur décuplée, un peu de soleil qu'aurait frôlé les terres glacées. vouvoiement de mise - c'est vrai que vega,
c'est un peu la reine,
(puis fen le roi)
il zieute, s'attarde sur le pantalon déchiré - tentant de se donner un mauvais genre, ou au contraire, plus simple pour pas paraître trop grillé, le costard qui aurait vendu la mèche devant quiconque l'aurait croisé. haussement d'épaules, quelques doigts viennent se glisser dans ses longs cheveux - qui auront une toute autre dégaine dès le lendemain soir. une mèche derrière l'oreille, le rictus, amusé.
- comme ça. le regard se perd sur l'horizon, vue qui se profile loin de dessiner des futurs auxquels il aurait pu penser. il a décidé, fen, de plus trop songer, de plus trop s'imaginer - c'est pas bon. de rester là, peut-être. d'exister, sans doute. de permettre à vega de bien respirer. ce qu'elle fait, inspirant profondément ce qui aurait pu lui passer sous le nez - famille moderne loin d'en avoir véritablement le titre. pour le superbe poing que tu t'es bouffé. tête penchée sur le côté, sourcil arqué. t'aurais pu en avoir rien à foutre, on va pas se leurrer. rire discret, main qui se lève pour cacher ses pulpes colorées - ça lui donne un genre de nana effarouchée, pas trop timide, à peine débauchée.
- quel beau sens du sacrifice. assez pour avoir à offrir en fin de course, non pas un mouchoir blanc en gage de gratitude, mais un paquet de clopes. et vega, vega elle se laisse souvent rattraper par fen, fen qui se retrouve intrigué, curieux, peut-être trop intrusif à vouloir marcher sur un terrain glissant - en pente qui plus est, menaçant de le faire tomber à chaque bête tentative de lever la jambe. merci à toi. quitte à ce que ça serve à quelque chose, la musique qui continue de crier tout en bas, le silence d'en haut, du monde véritable qui tourne à l'envers - lui donnant l'impression que c'est juste dans les souterrains que tout se passe à merveille. ginji dans les hauteurs pour s'asphyxier de nuages sombres, faudrait penser à le redescendre, toucher le fond,
puis creuser encore,
(ce qu'il fait de mieux, fen)
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Lun 14 Aoû - 12:10
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☆ ☆ ☆

tenue, comme ça. alors sans raison elle vient troubler le calme prétendant de ta vie. elle vient, sans grand mal à ta rencontre par simple envie. papillon colorée -sobre, beau et infinie qui se présente devant ta gueule. comme ça. d'origine cela t'aurais énervé, mais bizarrement, t'as pas envie.
non, t'as pas envie.
de te prendre la tête, de voir encore les choses avec un peu trop de réalisme. avec ta dureté habituelle. non ce soir, t'as pas envie. blasé tu veux la tranquillité, même avec elle à t'es côtés. parce qu'au final tu ne rêves que d'une chose : rentrer chez toi pour voir ta moitié. rentrer chez toi pour rien branler. ou peut-être finir dans les bras d'une... ouais, peut-être dans les siens.
ah, plaisante un peu ginji, ça t'fait sourire. légèrement. tu la regarde, sans aucune retenue mais avec respect (contradiction qui t'appartiens encore une fois). tu termines ton paquet, tirant la dernière princesse du paquet pour l'apporter à t'es lèvres. -la prochaine sera donc comme un cadeau, sortant du paquet incongru. pour le superbe poing que tu t'es bouffé. la flamme juge t'es traits tirés, moroses. elle rappel là un point qui n'était guère nécessaire. fierté mal placée, saloperie. t'aurais pu en avoir rien à foutre, on va pas se leurrer. tu ne lui réponds pas. parce que t'as mieux à faire là de suite. -c'est à dire respirer cette fumée tentatrice, profitant de son arôme parfois étrange, parfois doux. parfois nauséeux, parfois sordide et mélodieux. (c'est un peu comme toi, tout ça).
quel beau sens du sacrifice. et là, ça t'fait rire. alors c'est plus fort que toi, t'es lèvres s'ouvrent un peu et tu laisses échapper la douce folie, timide et respectueuse -de ta voix suave. c'est pas l'sens du sacrifice. tu relèves t'es yeux sur elle, quittant l'horizon pour quelque chose de plus beau, entre autre. vous m'payez pour ça. franchise trop arborée, franchise trop crue -mais c'est là son sens premier. t'as jamais été doué pour les romances, pour les douces paroles. non, t'as jamais été très fort pour rassurer, pour dorloter. toi t'es cette putain de brute qui s'en tape de tout. hein ginji, avoue. pourtant t'as pas le physique d'un guerrier.
non t'as l'physique d'un assassin. celui qui se faufile et qui fait. qui obéis quand ça lui va bien et qui sait être loyal, fidèle. t'es le mercenaire qui se perd dans les fantaisies de ceux qui te demande de l'aide. t'es le malheur des uns, t'es le bonheur des autres. tu jongles entre l'épée et le bouclier, te servant parfois plus de la lame que de la protection.
mais elle est déjà bien émoussée.
un peu comme ton âme, comme ton corps.
comme toi tout simplement, en faite.

merci à toi. tu prends les mots comme ils viennent. tu cherches pas d'autres sens, tu cherches pas plus loin -jamais. t'as plus besoin de ça. t'as plus besoin de chaleur, de douceur. bien que parfois un p'tit peu. et bien, avec plaisir. tu le pense vraiment. parce que pour une fois tu avais eu quelque chose d'intéressant à faire.
un peu comme ce soir.
te mens pas ginji.
parce que tu la regarde mais ses formes (celles qu'elle veut bien montrer) tu les connais déjà par cœur. tu t'en tapes qu'elle le remarque, que les autres, le remarque. ta mère t'as donné la vue : c'est pour t'en servir, non ?

ça commence à revenir, à sortir. alors tu attrapes machinalement le bras de ta supérieure (avec douceur) pour la décaler, un peu derrière toi. elle se serait fait bousculer -personne ne fait attention, tout le monde aime le contact ici (et grand dieu que ça t'saoule). les venues, tu les surveilles, et sans un mot tu te met devant une femme, visiblement mal à l'aise. tu lui demande d'un geste de t'es doigts de lever ses bras. (personne ne rentre sans que tu n'es vérifié les dangers potentiels). tu la laisses finalement passer, continuant avec les suivants. puis ton visage se tourne vers la sublime, de ton air habituellement cassé. si vous avez que ça à faire, vous m'ramènerais pas une bière ? tant qu'à faire, t'as vraiment aucun filtre, sale con. -parce que. c'est ta patronne. pas ton larbin. hein ginji.
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Lun 14 Aoû - 14:14
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☆ ☆ ☆

vega, elle existe que deux temps, et pas forcément à la fois. vega elle vient dès que le soleil se couche, laissant place aux dédains de la lune. vega elle vient, parfois, dehors quand ça s'y prête naturellement, vega elle vient quand on veut bien d'elle. parce que dans le fond, vega, c'est pas qu'elle est timide, c'est qu'elle a peur d'être étouffée par un sachet plastique - ou terrassée par des coups bien placés, dans ses côtes, dans ses jambes ou contre son visage. alors quand elle est là, vega, elle joue tout juste, elle veut profiter jusqu'au bout et avoir aucun regret lorsqu'elle disparaît - elle contente fen qui, dans sa malicieuse pièce théâtrale, admire d'un point de vue externe comment les choses se déroulent. parfois il intervient, mais il souffle à son oreille surtout les répliques à lancer pour qu'une conversation ait lieu, ou pire encore, un véritable monologue. ginji, ginji il a pas l'air réfractaire à l'idée, même si lui, il est plus proche d'une performance que d'un véritable show à artifices explosifs - une fin à en tirer les larmes aux yeux. ginji il a une sorte de franchise tranchante qui lui fait hausser les sourcils, rend curieux dans toute sa splendeur - parce que c'est une race en voie d'extinction, parce que ce type de personne, c'est un mythe, ou bien ça se trouve dans les bleds perdus, à casser tout ce qui se trouve sous leurs dents. le pire, c'est qu'il enclenche la bombe, qu'il fait tourner le manège à son rythme et regarde d'un oeil attentif la silhouette - d'elle, pas de lui. le sourire il reste, il part pas, il s'incruste, se fige délicatement, un véritable morceau de papier mouillé qui s'attache à la peau. pincement de lèvre inférieure, y'a même un peu de contact pour rendre la représentation plus vraisemblable,
même réaliste
(monstrueusement réaliste)
et la question vient, mêlée à une oeillade parsemée de quelques étincelles chauffées à outrance - il a dû les choper quelque part au purgatoire ou bien dans l'âme désespérée d'un condamné à mort. vega, elle recule, vega elle fait un pas en arrière pour pas trop déranger, hochant la tête poliment à quiconque entre dans la première pièce avant de descendre dans les catacombes. un gloussement s'échappe, roulement d'iris en prime.
- c'est pas sérieux de boire au boulot, allons ginji. froncement de sourcils, pas foncièrement sérieux. juste dans l'instant, improvisation qu'il se plaît à perfectionner chaque fois qu'il en a la possibilité - fen, il bosse sur vega à chaque fois qu'il sort de son bureau perdu au fond du bar, perdu dans son rouge, dans son velours, ses abat-jours. mais je n'suis pas comme ça. j'ai le sens du sacrifice moi aussi, alors si tu veux, j'en boirais une pour toi. plusieurs pourquoi pas. si ça peut le faire sourire un peu plus, ça devrait en valoir la chandelle, même une cuite en fin de course, c'est pas bien grave. fen il s'est toujours bien démerdé pour être à moitié insensible à ces excès, tellement retrouvés au coin de la rue, d'une porte, contre un mur. un lendemain dans un lit autre, un lendemain dans son appartement ou non. un lendemain en compagnie d'un client de la veille - c'est se donner corps et âme pour le bien de son établissement, et son propre bien. et la prochaine fois, j'te laisserais ta soirée pour que tu viennes boire avec moi. le sortir hors de sa zone de confort, le mettre pas forcément à l'aise, le raccrocher à quelque chose qui semble presque familier - vega c'est pas forcément l'image de marque, c'est juste un moyen comme un autre d'attirer, de faire à la consommation - même si là, de ginji, elle demande juste un peu de compassion.
- ça t'irait ? parce que vega, elle oblige pas. vega elle tend juste la main, elle laisse emporter, elle embarque sur d'autres rives. elle essaie de prendre la place des sirènes,
(un cimetière de navires à son nom)
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Lun 14 Aoû - 15:45
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☆ ☆ ☆

tenue, la nymphe elle est fragile. elle essaie de se montrer forte (extérieurement), elle essaie de s'en sortir, aussi. elle doit se battre, tous les jours, pour garder sa place, son honneur, son image ? toi tu vois les choses comme ça. ton monde est dégueulasse, mais être femme est encore plus compliqué. tu le sais, parce qu'avec ta jumelle : tu ressens tout. ce n'est pas qu'un cliché balancé dans l'air frais d'une rude journée, que de dire que deux êtres nés ensemble sont fusionnels jusqu'au point de non-retour. car vous deux, c'est le cas. parfois tu arrives à ressentir sa joie, sa douceur, son rire, son sourire. cette attitude, qu'elle a tout le temps et dont tu n'as pas hérité.
d'ailleurs, vega en paie les frais (un peu). tu lui parles comme à quelqu'un de banale : seul le vouvoiement marque une différence.
tu es l'assassin. tu es le mercenaire. tu es le guerrier.
maintenant tu es le condamné.
nouvelle image que l'on t'attribues par la force des choses : âme bafouée et contrôlée par la haine. t'es mains sales, qui ont touchés cette peau si frêle : tu n'as pas honte pourtant. tu devrais, mais ce sentiment ne fait plus partie de toi depuis longtemps. c'est pas sérieux de boire au boulot, allons ginji. un léger râlement sort d'entre t'es lèvres. tu n'en a que faire, du sérieux. mais je n'suis pas comme ça. j'ai le sens du sacrifice moi aussi, alors si tu veux, j'en boirais une pour toi. plusieurs pourquoi pas.

elle te surprend et cela te fait sourire sans que tu ne puisses t'opposer à ce rictus naissant sur ton propre visage. tu la regarde, affligé à demi (par plaisanterie). trop d'honneur, madame. ironie que tu craches avec simplicité, avec bonté. alors que tu reposes ton attention face à l'homme en face de toi. ton regard change, légèrement. moins doux (forcément). moins avenant (forcément). moins accueillant (ah, ginji). tu le laisses entrer -la vague est terminée, elle ne reprendra pas (enfin, en général, selon l'heure). et la prochaine fois, j'te laisserais ta soirée pour que tu viennes boire avec moi.

le drame.
la princesse qui convoite le dragon.
la dame qui appel au bourreau.
la reine qui s'échappe,
avec le fou.
et le roi il n'accepte pas, tout cela. il ne veut pas de cette folie, de ces aventures tumultueuses.

ça t'irait ? toi t'es pulpes sont étirées -rictus de côté, léger. tu passes t'es mains dans t'es poches étriquées. je termine mon service dans une demi-heure. attention dérangée, non ginji tu ne devrais pas. si mademoiselle est patiente. invitation exquise, loin d'être courtoise... mais cela te ressemble tellement. mais la belle, elle a le droit de refuser. elle a le droit de te dire d'aller te faire voir. elle est pas mise en cage. non, toi les barreaux, ça suffit. t'en as assez bouffé.

mais vega.
ce soir tu la veux juste pour toi.
-égoïsme que tu ne cernes pas encore. ouais, encore un truc que tu comprends pas.
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Lun 14 Aoû - 16:43
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☆ ☆ ☆

madame, madame c'est l'osmose, madame c'est l'apothéose. parce que madame ça ramène vega à des époques lointaines. ça ramène vega dans ses délires de robes en tulles, de tutus et de chiffons. de danses en valse, de tempos bien engendrés, de faux pas qui s'oublient, de regards profondément ancrés - si bien que le reste se fait zapper, abandonner. madame c'est un peu la consécration, c'est le jeu de rôle qui dépasse la fiction et vient doucement toucher le monde véritable du bout des ongles. madame c'est l'illusion, la plus tendre et la plus brutale aussi. peut-être que durant un instant, ça se bouscule dans son esprit au point de se dire qu'il aimera pas la retombée, la rechute, un bad trip qui lui fera voir monstres et démons aux cornes bien pointues. peut-être que durant un instant, vega redevient fen et fen trouve son travail remarquable, celui d'une mascarade aux teintes rosées, noires et pastelles. un cacheton avalé. gobé. sans besoin de flotte pour mieux la faire passer - ginji il y croit, ginji il aide en l'existence pure et dure de vega, à la disparition des attributs rajoutés, à l'apparition de ceux qui ont été oubliés. sourire grandissant, une ampoule neuve qui vient mettre une véritable gifle à la pièce, qui, jusqu'ici était dans la pénombre. madame, puis mademoiselle. surtout elle plus que lui, surtout vega,
plutôt qu'un autre,
(l'un qui se complète avec son miroir féminin)
inspiration profonde, un soupir vient passer la barrière de ses lèvres alors qu'un petit rire se permet de clamer, de résonner en attirant quelques regards avant de disparaître en bas. prendre les escaliers pour aller au coeur du holy mystic. prendre les escaliers pour se croire aux confins des univers.
- mademoiselle n'est pas patiente. grincement de dents, grimace légère à peine surjouée, ses cils papillonnent, longs et charbonneux. ginji qui se laisse tenter, ginji qui se laisse avoir et se jette dans la toile d'araignée - manque plus que l'entourer de fil pour le dévorer tout entier. vega qui commence à sentir un peu d'adrénaline faire battre son coeur - une grande violence qui dépasse malgré tout pas la barrière de ses nerfs, de ses os, rien se voit, maniaque du contrôle, de son contrôle. mais, mademoiselle a toute la nuit, donc. la phrase s'arrête, conclusion à prendre comme il le souhaite. le bout de sa langue passe sur ses lèvres à peine sèches - le violet qui se détache pas pour autant.
- si t'as l'courage de descendre et de rester, magnifique. les talons se mettent à résonner alors que sa carcasse d'oiseau menu s'éloigne tout juste, dans les limbes, avant de retomber dans ses propres vices - en bas ça boit, en bas ça embrasse, en bas ça rit, ça sourit, ça se laisse prendre à l'insouciance adulte et juvénile. si tu l'as pas, alors j'aurais seulement mes yeux pour pleurer. à peine tentée par l’extrapolation d'émotions faussées, vega elle attendra, même si elle aime se faire courtiser. vega elle trouvera un peu de calme dans son bureau, ira piquer une bouteille au bar en adressant quelques mots à virgie. vega elle fera cache-cache, en feignant l'outrage quand on la trouvera - alors qu'elle aime se faire choper entre quatre murs. vega c'est le paradoxe, dos au surveillant recherché - celui qui aurait tout gagné à fuir plutôt qu'à rester, ultime boutade, invitation au palais souterrain.
- à dans trente minutes, peut-être.
et vega se taille, descend les marches unes à unes, tend l'oreille pour la musique, retrouve son environnement de prédilection, caresse une épaule au hasard. vega se tire, vega laisse comme une nostalgie sur son passage,
(elle a le sens du départ)
(elle est pas réelle)
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Lun 14 Aoû - 17:32
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☆ ☆ ☆

tenue, mademoiselle n'est pas patiente. femme fragile qui aime dominer, vraisemblablement. et toi tu t'en fou, parce que ça te plaît, sans que tu ne puisses dire quoi que se soit. ton cœur balance, entre ta raison, ton âme, ta conscience. au final, t'écoute personne. tu te laisseras guider : par ses talons et son rouge à lèvre. par sa voix et son parfum. tu laisses la veuve noir mordre ta peau sans te toucher, tu laisses la divine s'immiscer dans ta vie -avec légèreté. mais, mademoiselle a toute la nuit, donc. à savoir la manière dont tu prendras cette phrase. car seul ton regard témoigne de t'es pensées, t'es lèvres restent closes, guidé par la froideur de la brise nocturne. le bout de sa langue caresse ses pulpes. tu détournes ton attention de cette diablesse, prenant une nouvelle cigarette -ah, quel beau cadeau.
courage d'un attaquant. d'un défenseur sans la justesse des paroles, sans les artifices d'un prétendant. non, toi t'es rien de tout ça. t'es juste ce sale qui survis. si tu l'as pas, alors j'aurais seulement mes yeux pour pleurer. elle se laisse désirer. elle se laisse aller, aussi. prédateur, prédatrice. tout deux deviennent proies. qu'elle ironie. à dans trente minutes, peut-être. t'es pas du genre à te faire désirer. tu iras sans penser aux malheurs -à la honte future, qui viendra titiller les nerfs à l'heure du couché.
(...) ardeur jugée par la fatigue apparente, tu tires révérence avant d'entrer à l'intérieur. chose que tu ne fais jamais, habituellement. non, ce lieu il est pas fait pour toi. rien n'est pour toi, dans ce monde. tu te frayes un chemin entre les corps qui parfois tentent de t'entraîner. tu rejettes d'un simple geste en contre-sens, tu continues ta marche. la clope au bec, encore, putain, tu arrives enfin à t'extirper de la grosse masse pour ainsi rejoindre les coins plus tranquilles. tu ne sais pas où elle est et pourtant t'es pas sont stricts, déterminés. comme si tu te laissais guider par son odeur, par sa présence. t'es sens te donnent et reprennent : t'es pas foutu de montrer qu't'es heureux.
et puis la voilà,
la reine.
ou ta reine.


alors sans aucune retenue, tu te retrouves derrière elle, dans son dos. ton torse frôle avec intimité sa stature plus fine que la tienne, la collant ainsi (légèrement) contre toi. j'espère que tu n'as pas trop pleuré. taquin, elle amène en toi quelque chose de nouveau. quelque chose de magique que tu fuis habituellement. mais là. tout de suite, t'as juste envie de penser à autre chose. t'as juste envie, de pas penser en faite. ouais. juste prendre du bon temps. avec elle. ton bras droit s'appuie au bar alors que tu demandes au serveur un verre, sans attendre ton reste. parce que bordel tu le voulais celui-là, presque autant qu'la divine. bon j'pense qu'ici j'vais arrêter le vouvoiement. -se sera qu'en présence gênante. a-t-elle le choix ? pas vraiment. parce que le protocole tu t'en balances royalement -toi le loup. et tu portes vulgairement le nouveau venu à t'es lèvres, buvant avec envie. avec appétit. putain que ça fait du bien. le bâtonnet coincé entre t'es doigts, tu lui souris finalement, légèrement. tu descends pas habituellement. y avait quelque chose ce soir ? légère interrogation personnelle. parce qu'il était vrai que tu ne l'avais jamais aperçut lors de heures de boulot. et quel dommage.
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Lun 14 Aoû - 18:52
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☆ ☆ ☆

vega qui pose, qui impose, qui attend l'apothéose. vega les jambes croisées sur son tabouret design à regarder son cocktail tantôt bleu, tantôt vert selon les lumières qui croisent le verre. l'instant dans la bulle, l'instant qui s'enferme alors qu'on essaie de l'attirer sur la piste parfois, alors qu'on cherche à capter son attention parfois. vega qui cause un peu, qui se laisse tenter par quelques sujets bien ficelés et qui attend. non pas que les minutes se comptent, juste qu'elles se défilent alors que la chaleur vient posséder ses reins, puis ses jambes, puis sa nuque - une liberté certaine. tout ce qui se voulait jadis, tout ce qu'il désirait, tout ça, c'est fait. tout ça, c'est là. sous ses talons aiguisés, prêts à se faire enlever pour les planter dans quelconque jugulaire mal avisée. pincement de lèvre inférieure, sourire qui déteint pas, qui prend encore plus d'ampleur alors que le liquide vient couler le long de sa gorge, les joues qui bouillonnent, dissimulées sous ses couches de maquillages, semblables à un naturel, comme si vega, elle était pas qu'un fantasme mis à disposition. puis le frisson qui vient taper dans ses vertèbres, l'instant où l'autre entre, l'autre qu'est pas converti, l'autre qui s'est décidé, hors de ses obligations, de taper l'incruste contre vents et marées. vega elle sait se montrer déconcertante autant que convaincante. ses doigts viennent pianoter sur le verre, intimant un petit bruit à peine audible. sa tête se tourne l'espace de quelques secondes, ça roucoule déjà, ça ronronne dans la gorge entre deux mecs - et quelle satisfaction.
soupir d'aise,
tête qui bascule en arrière,
(y'a pas d'étoiles à voir)
le rire s'échappe à nouveau, alors que les paroles viennent à ses oreilles, la lèvre inférieure se pince, se relâche, morceau de chair torturé à outrance pour les bienfaits de sa propre anxiété - ou sa propre manière de s'amuser.
- j'ai pas une gueule de camée, alors comme tu vois, j'ai pas pleuré. épaules qui se haussent, ses formes qui épousent tantôt le noir, tantôt les néons qui menacent de grésiller. la nuit, le holy mystic, c'est comme réveiller les forces occultes. la nuit, le holy mystic, c'est comme accepter de plus faire partie des vivants. fen, il a déjà abandonné depuis un bout de temps. et parfois il la laisse tomber la belle, pour sa dégaine habituelle, pour sa tignasse parfois en bataille, pour son visage parsemé de rien. fen est fen. fen vient, fen on le reconnaît ou pas.
- quelque chose ? non. un temps. les pupilles glissent de haut en bas, ginji dans toute sa longueur qui fait mouche, qui fait tache dans le décor. en décalage, à la ramasse - mais qui pourrait sans doute plus prendre le courant local, qui pourrait. qui fera pas. t'as juste très mal regardé. sans doute qu'il voit toujours pas assez, qu'il lui faudrait des lunettes perceuses de vérités. qu'il devrait, ginji, pas trop s'enfoncer dans les abysses sous peine d'y couler. sans doute que ginji, il mériterait un démaquillage en live. sans doute. mais vega, elle a pas envie. vega elle provoque, vega elle a plus le courage de faire l'enfant juste, celui du choeur en plein centre, dont on se remémore tout juste le nom.
- et toi ? hm ? t'as pas l'habitude de ce genre d'endroits. j'me trompe ? le verre se termine, le fond sucré qui vient nourrir ses lippes façon bonbons acidulés. une oeillade suffit, un geste en prime pour signifier la même chose. vega qui profite, vega qui donne que de vagues règles à respecter - le reste, c'est bon de s'en détacher.
une seconde baraque,
(son eden)
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Mar 15 Aoû - 14:26
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☆ ☆ ☆

tenue, j'ai pas une gueule de camée, alors comme tu vois, j'ai pas pleuré. un peu d'humour, un peu de légèreté. toi ça t'amuses mais tu le montres pas vraiment. tu préfères l'admirer un peu avant de gâcher les choses. parce que t'es tout simplement pas de ce monde, tu te fonds pas au décor, à la populace. et la princesse te le fait parfaitement comprendre. mais t'avais pas besoin de ses lumières pour t'en rendre compte. ouais, parce que ces gens là, ils sont pas pour toi. -ils l'ont jamais été.
parfois tu les regarde, avec incompréhension, avec sensibilité. avec dégoût, avec bonté. ils vivent. et toi tu meurs. ils respirent et tu suffoques. alors ils font les choses pour toi, au final. tu les remercies en silence, même éloigné : ils font partis de ta vie, même si tu ne le veux pas. parce que le holy mystic gagne ta vie sans que tu ne puisses faire quoi que se soit.
foutue mutation.
foutu déménagement.
mais bordel ginji, c'est toi qui l'a presque imposé.
et puis si tu ne l'avais pas fait, tu n'aurais jamais croisé le chemin de cette créature sortie tout droit d'un imaginaire improbable, agréable. rêve bombé et mystique, vega elle est le personnage principal. elle est la protagoniste trop colorée mais discrète, qui pose ses règles sans pour autant crier au monde ô combien elle est puissante. vega elle est raffinée, elle est douce. elle est spéciale. -ouais, elle a un petit quelque chose.
mais ça, tu sais pas c'que c'est : ce quelque chose.
alors tu t'en contente, tu restes à ses côtés et tu acceptes sans broncher son regard divinatoire et pourtant pas si différent des autres. ouais t'es qu'un con, pessimiste et râleur. drogué à la nicotine et complet décalé... ça ne lui a pas échappé à la demoiselle.

et toi ? hm ? t'as pas l'habitude de ce genre d'endroits. j'me trompe ? et vega elle se trompe jamais. t'as l'impression qu'elle te connaît par cœur, déjà. mais t'es pas un homme compliqué (non, au moins on peu pas te retirer ça). et ses mots te font sourire un peu, alors que tu prends place à ses côtés sur l'un des hauts sièges du bar. c'est... comment exposer les choses sans paraître vulgaire et dérangeant ? ah. au pire tu t'en fou, non ? c'est plutôt la population s'y trouvant, que je n'ai pas l'habitude de côtoyer. tu termines ton verre. autant être respectable dans ta franchise. tu ne vas pas lui mentir. toi ces gens avec trop d'artifices ça te prends la tête. ils t'énervent, toujours là à rire, sourie. -joie trop agressive pour un être aussi morose que toi. enfin. après on s'y fait. et ça c'est vrai. on s' y habitue, au final. j'ai rien contre eux. -'sont juste trop bruyants. sûrement leur plus gros défauts à t'es yeux. parce qu'ils sont trop actifs à leur manière. puis tu hausses les épaules, reprenant un verre.
drogué et presque alcoolique.
mais quelle belle image tu donnes, ginji.


cour des miracles qui appartient à ce joli minois, tu finis par reposer son attention sur elle. traits asiatiques, tu n'avais pas réellement fait attention jusqu'à présent. et tu viens d'où toi ? en apprendre de l'un, de l'autre. avec simplicité, avec douceur. bordel tu joues à quoi ginji.
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Mar 15 Aoû - 16:40
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☆ ☆ ☆

vega qui prend son temps, vega qui s'en joue tellement qu'elle pourrait transformer une minute en heure, une heure en seconde. vega qui attend avec patience son verre, le coude posé sur le bar, une main tendue, tenant son menton. vega qui s'intéresse, qui regarde avec attention les détails qui s'offrent à ses iris en amandes. pincement de lèvre inférieure, froncement de sourcils, y'a une tentative de mettre un scénario, celle de lui donner une existence, à ginji. de lui donner plus qu'un nom, qu'un prénom, qu'une situation dans laquelle il a pu exceller. le but c'est de lui donner un passé. à en juger sa face déconfite et fermée, il est de ceux qui ont trop bouffé pour pouvoir un jour retourner sous les lumières éclatantes d'un soleil à son zénith. il est de ceux qui préfèrent les ombres. qui se rencontre dans le noir et qui disparaissent en claquant des doigts. intouchable, imprenable, sans doute incompréhensible aussi tout en étant profondément limpide - la sincérité de ses mots qui font écho au tranchant d'une lame d'un couteau planté entre deux omoplates. le presque tendre sourire reste accroché à son visage de poupée désabusée, un mouvement de tête suffit pour remercier le barman à qui elle joint un clin d'oeil discret - le sens des priorités, de la mise en scène, de tout signe qui pourrait aider à la compréhension. le verre porté à ses lèvres, une gorgée avant que la question soit posée - vega d'où elle vient, vega elle vient de loin
(plus loin encore que fen)
l'un se mélange à l'autre, l'instant de réflexion vague pour titiller le silence et le suspens alors que ses jambes restent bien croisées, presque collées l'une à l'autre, son pied balance un peu dans l'air, d'avant en arrière - gamine sur sa balançoire - à prendre un peu le rythme de la musique du bout des talons.
- la belle, la superbe, la sublime république populaire de chine. titre honorifique duquel il préfère rigoler pour relativiser - y'avait trop de monde là-bas. comme si, un jour, l'univers avait décidé d'en faire l'endroit le plus peuplé. les ruan ils ont préféré la fuite, ils ont préféré former une famille presque unie ailleurs, la belle amérique dont il remercie les vices - et parfois la vertue. j'y suis restée une partie de mon enfance. ses ongles font un peu de bruit sur le verre plein, la tête se penche sur le côté, fait bouger quelques mèches carbones. mes parents ont décidé de partir, tout simplement. parce que vega, elle a pas connu les folies de las vegas, l'inconscience et la décadence de bangkok, pas même les délires façon sydney. vega elle reste comme fen, vega c'est fen qui enjolive seulement le présent - le passé ça peut pas être complètement réparé, pas avec du scotch de mauvaise qualité.
- mais toi par contre... pourquoi un japonais viendrait s'perdre à liberty ? haussement de sourcils, battement de cils, biche en plein supplice qui veut éviter de se prendre une balle entre les deux yeux - elle veut désarmer peu importe les aveux. parce que dans l'genre coin perdu, c'est pas mal. gloussement léger, yeux qui se baissent sur l'alcool translucide. tu caches combien d'cadavres derrière toi ? pincement de langue du bout des dents, l'attention reposée sur le surveillant surveillé, fascination soudaine qui prend à la gorge - celui qui déteste, celui qui démange, ginji semblable à la haine douce,
(c'est surréaliste)
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Jeu 17 Aoû - 17:08
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☆ ☆ ☆

tenue, la belle, la superbe, la sublime république populaire de chine. étranger qui se laisse guider par l'harmonie d'une pièce -d'une ville. accueillante et démonstrative. qui se laisse aller dans l’osmose et qui essaie de s'y faire, de vivre, de respirer (dans cet air inconnu). j'y suis restée une partie de mon enfance. alors il est comme toi, à l'inverse, certes. quitter une terre pour en prendre une autre. mes parents ont décidé de partir, tout simplement. choix. parfois trop durs, parfois trop incertains. ou au contraire, libérateurs. majestueux. tu te demandes alors si elle lui manque, cette chine. tu te demandes si elle est parfois mélancolique à l'idée de parler ses origines, vega. mais au final, c'est pas ton problème. ouais, ça ne l'est pas. mais toi par contre... pourquoi un japonais viendrait s'perdre à liberty ? ennemis par le sang, ennemis par le nom du pays. tu n'aurais rien à faire aux côtés du chinoise. mais toi, tu ne t'arrêtes pas aux querelles anciennes qui au final, ne te concerne en rien. -ouais, tu t'en fou d'tout ça. tu n'as pas l'habitude de parler de toi, d'où tu viens, de ce que tu fait, de ce que tu as fait. -par pure méfiance, sûrement. et à vega alors ? tu vas lui parler ? tu vas faire un effort ? -mh, sûrement. parce que t'as pas envie d'te prendre la tête. (ouais, t'y penseras demain, à ce qui te gênes.) je suis né ici. -et je suis partis à l'âge de sept ans, avec ma sœur.

la belle, la douce. ta jumelle : ta vie. ton sang, ta moitié. celle qui ferait tout, n'importe quoi de toi avec ton entier consentement. celle qui pourrait te faire tourner en bourrique sans que tu ne viennes à t'énerver, à crier. mais elle, tu la garde comme un secret. précieux, désordonné. on est rentrés y a sept mois, même pas. tu ne sais plus trop exactement. tu caches combien d'cadavres derrière toi ? et sans le vouloir cette phrase te concerne directement. c'est pas un secret, la prison. c'est pas un secret, les meurtres. non tu caches rien de tout ça. c'est ta rédemption, ta punition. tu vivras avec jusqu'à la fin. et au final t'en es pas fière : tu vis juste avec, naturellement. combien ? tu poses ton regard sur la belle -la belle et sa silhouette enchanteresse. quatorze. tu lui souris. et le pire dans tout ça, c'est que tu ne lui mens pas. le verras t-elle ? qu'importe. tu t'en fou. enfin. -à ma sortie d'prison j'ai imposé le départ. pour le bien de la seconde. pour une nouvelle vie, un nouveau départ. le coin perdu idéal pour un peu de calme, mh ? ton ironique, parce qu'au final, tu te retrouves au milieu d'un monde coloré et somptueux. elle t'es venue d'où l'idée ? pour, tout ça ? tu termines ton verre, posant ton verre sans en demandé un autre. tu sors ton paquet, une cigarette, ton briquet... et non, t'es à l'intérieur. alors tu soupires et tu la garde coincée entre deux de t'es doigts. elle sera pour après.

en attendant tu profiteras de vega. vega et sa douceur. vega et sa féminité débordante. vega qui t'intrigue et qui t’assomme. vega qui t'assassines de ses lèvres peintes. tu voudrais pas qu'on bouge, dans un coin plus calme ? vas-y. lances-toi dans ta connerie, du con.
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Jeu 17 Aoû - 18:52
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☆ ☆ ☆

vega qui veut savoir, vega qui cherche la petite bête pour la sortir de son trou. vega mystère qui veut en comprendre des autres plus que d'elle. vega qui malgré elle, dévie les réalités pour pas qu'on découvre la sienne - ce serait un désastre, une infamie dont elle redoute encore la vague. le verre pianote entre ses doigts alors que ses lèvres finissent à nouveau dessus, l'attention portée aux mots qui veulent bien s'y faufiler. quatorze qu'il dit ginji, avec une sorte de brutalité qui lui est propre, sauvage, à pas trop savoir s'il doit croire ou prendre la chose avec un rire désabusé - parce que le bar s'y prête, à l'inconscience, à celle qui traite avec insouciance ceux qui parlent. qu'ils racontent des mensonges, tout le monde voudra bien y croire. qu'ils racontent des mésaventures auréolées, tout le monde voudra bien y croire. vega elle hochera la tête, vega elle jouera le jeu à la commedia dell'arte masque tragi-comique qui bascule vers l'un ou l'autre selon ses besoins. vega elle participera à cette idée que tout est possible - elle sort d'un bouquin pour enfants à la morale tellement évidente qu'elle se copie, se colle sur les réseaux sociaux. vega elle offre, elle reprend, à montrer ce qu'on veut bien d'elle - avec une autre face,
(celle qui a des dents)
papillonnement de cils, une énième fois sa main vient se glisser derrière son oreille pour y caler quelques mèches de cheveux - le manque de laque aura eu raison de la fluidité de cette fausse visibilité. le reste qui se vide le long de sa gorge, le soupir de satisfaction, enfin debout sans tituber - encore capable de bien se gérer, fen qui aurait pu s'enfiler toutes les bouteilles du bar si ça lui tenait qu'il disait, au sol alors qu'il peinait à trouver le nord du sud.
- viens. sans plus d'indications, à de nouveau reprendre ses repères entre les corps qui cherchent la lumière. des sourires qui s'envoient, la caresse d'une main anodine en se faisant passer pour un courant d'air. puis son esprit qui carbure, à avoir oublié que ginji il était dans la misère - celle qui se comptait sur le mur d'une prison. ginji qu'a honte de rien, qui le dément même pas, qui joue pas le rôle de l'étrange type au passé trouble. celui qu'a tellement donné qu'enfin dépouillé il lui reste plus qu'un peu d'humanité pour se sustenter. entrée dans un couloir pas très long, porte ouverte sur le bureau retapé qui fait plus maison de passe que cocon de quelconque boss trop coincé, avec le poster du chaton attaché à une corde à linge, mettant en valeur un slogan du type n'abandonne jamais.
- elle est venue d'une soirée banal. ça vient d'un grand coup d'tête. dont il remercie encore virgie d'avoir été l'instigatrice d'un tel empire. inspiration profonde, la créature se retourne, adosse le bas de son dos à son bureau, y posant ses mains sur le rebord pour y faire pianoter ses doigts. pour moi c'est pas de jugements. c'est croire c'que tu veux croire, et c'est pas grave si tu racontes des bobards - les vérités c'est bon pour le soap opéra. rire de gorge, attention posée sur la décoration du lieu fermé, à la fois standard et stylisé aux couleurs mi-chaudes mi-froides. fierté soudaine qui vient lui prendre la main, il y a jamais pris le temps fen, de se rendre compte du bol qui l'a retourné - ç'aurait pu ne pas marcher, ç'aurait pu s'effondrer, se finir dans les dettes exacerbées.
- tu peux fumer si tu veux, je suis pas à ça prêt. et quand vega cause, vega elle mâche moins ses mots aussi. vega elle fait attention à ses intonations, à la manière dont ça vibre et ça se répercute, aux échos qu'elle tente de faire transparaître. quatorze. hm. t'aurais dû tabler sur treize, c'est porte-bonheur ou porte-malheur, selon l'cas. à se marrer encore un peu, lèvre pincée du bout des dents avant d'arrêter. à pas trop savoir où ça mène, à accepter l'idée que de base, c'est vega qu'a cherché pour vider quelques verres - pas vraiment provoquer le destin, plus le provoquer lui dans son microcosme.
- j'ai l'impression que liberty c'est... une genre de casse qui recueille tous les parias. le nez qui se lève, attention portée sur le plafond comme si y'avait moyen de voir à travers, de trouver réponse avec la lune. on se prend tous une perpet. et le sourire s'affiche un peu plus cette voix, moins cachée, alors que ça devrait pourtant basculer vers un genre de pessimisme ambiant. sauf que fen, il ressent pas la lourdeur de l'air, d'une ambiance qui pourrait être foutue en l'air. fen il accepte l'idée qu'il y aura toujours de quoi se plaindre, de quoi pleurer - que les idéaux sont bons pour les croyants ou les dégénérés. il s'assoit à nouveau, nonchalant, sur le rebord du bureau, jambes croisées, un talon qui s'arrête sur le bois - étrange soirée. l'existence, prison qui en elle-même contient des prisons. liberté à bout de bras, pure illusion. et le coeur paisible qui s'arrête de tanguer sous la musique.
(le coeur qui se tait)
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Jeu 17 Aoû - 23:49
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☆ ☆ ☆

tenue, elle est venue d'une soirée banal. ça vient d'un grand coup d'tête. alors elle est venue comme ça. elle est venue d'un rien, d'une petite chose -de pas grand chose. parfois cela vaux mieux, on part de rien, on fait, on créer, on imagine. on rêve, on espère, on inspire. et toi t'es là à te dire que putain, elle en a eu, du courage vega. il faut se lancer, dans tout ça. il faut avoir le cran, se battre et cohabiter avec le stresse quotidien.
toi t'as préféré joué au héros. parce que sauver ta sœur dans la cour de récré ça te suffisais pas. tu voyais plus grand, plus chaut. -ouais, un putain de justicier, héros des temps modernes. ton air blasé, ton air détaché : il a jamais aidé à cette cause. on te dis merci avec crainte, on te dit merci avec retenue, parce qu'on sait pas, faut arriver à te cerner bordel. mais vega elle est pas comme ça. elle est la lumière, elle est le monde. elle est l'adversité, la diversité. elle représente de grandes choses. toi t'es qu'une ombre à la bonté. t'es qu'une ombre à la symphonie de ses rires.
elle t'amène dans son entre -terrain ennemi que tu abordes avec simplicité. tu prends place comme si de rien n'était, au milieu des quatre murs décorés. plus calme, plus sobre. loin du brouhaha sonore et des infidélités dérangeantes. machinalement la porte se referme (doucereuse) derrière ton passage. et la féline s'appuie à son bureau. putain qu'elle est belle. tu peux fumer si tu veux, je suis pas à ça prêt. putain qu'elle est parfaite. tu allumes la demoiselle sans te faire prier, la remerciant d'un simple regard. t'as pas besoin d'lui parler, de lui exprimer ta gratitude pour te laisser te tuer en solitaire. elle est juste témoin, pas complice, la magnifique dame. sans gêne que tu es, tu t'installes vulgairement dans l'un de ses fauteuils délicats. pieds posés sur la tables, jambes à moitié relevée : t'as pas honte d'être un connard. quatorze. hm. t'aurais dû tabler sur treize, c'est porte-bonheur ou porte-malheur, selon l'cas. toi ça t'fait rire. ça t'fait sourire. alors que chaque nuit encore tu entends leurs cris -l'horreur, que tu leur as infligé. la haine, la mort dans le regard, tu n'as jamais regretté. non, jamais. ouais t'as p't'être raison. mais ils étaient que quatorze, ce soir-là. haussement d'épaules. tu prends ça à la rigolade, aujourd'hui. parce que t'as purgé ta peine, ta jumelle est encore en vie : et c'est tout ce qui compte. c'est dommage. ça te porteras pas bonheur, alors. tu tires une latte, nicotine qui s'empare de toi, plaisir malsain. on se prend tous une perpet. tu ne peux pas dire qu'elle a tort. tu ne peux pas dire que tu n'es pas d'accord avec son raisonnement : tu le partage véritablement.
condamnation donnée par la vie.
condamnation offerte par l'amour charnel.
par l'amour maternel.

c'est bien vrai. la visage un peu penché un arrière, posé sur le tissu, tu finis par tourner ton regard vers la superbe, soufflant lentement -laissant échapper une légère fumée. et de ton flegme habituel, tu lui fait signe de deux de t'es doigts de te rejoindre (de la manière qu'elle le souhaite).
ici et maintenant elle n'est plus ta supérieure.
elle n'est plus cette personne à qui tu dois un respect autre que le naturel.
ici elle est à toi.
sous la lune témoin des péchés et des familiarités. elle regarde, elle observe, elle juge. elle fait pencher la balance. elle fait pencher les humeurs, les amours. et ce soir l'astre te crie de laisser faire t'es envies, de laisser faire ton cœur. ce soir il te soupire de ne penser qu'à elle. qu'à vega. et dis-moi. c'est quoi ton -vrai- prénom ?
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Ven 18 Aoû - 6:51
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☆ ☆ ☆

vega qui se laisse charmer, vega qui préfère rire plutôt que pleurer, les lippes étirées en un croissant de lune plutôt qu'un demi-cercle inversé. vega qui se laisse porter parce qu'elle préfère les surprises plutôt que la fatalité. vega qui parfois, va trop loin. vega qui s'en rend pas compte. qui laisse le karma opérer plus qu'une aide à celui-ci. elle reste assise, bien posée sur son bureau à fixer ses chaussures l'espace de quelques secondes. songeant pas forcément à ce qu'elle portera demain, plus à la situation qui lui échappe complètement des mains - employé en pleine descente progressive vers un un autre statut plus humain, plus concret. vega qui considère pas être de fer sous de la soie, vega qui pète les limites et cherche à faire tomber encore plus les barrières, comme une évidence qu'on aurait trop laissé à l'arrière. ginji qui parle, ginji qui continue sur sa lancée parce qu'après tout, à quoi bon s'arrêter. intéressé qui regarde, qui guette la bestiole sans trop en comprendre les différentes couches d'étoles, intéressé qui tente de comprendre ce qui cloche - et vega qui laisse rien dépasser, pas même une mèche de cheveu qui paraîtrait trop louche ou trop matinale. vega qui aurait souhaité réellement exister, mais qui a que fen comme main d'oeuvre, comme artiste pour la faire s'incarner. puis son rire qui fend l'air à nouveau, amusé, peut-être un peu dépité. il parle d'un vrai nom, mais c'est vrai que vega ça sonne local, ça sonne pas d'ailleurs - ça met pas en avant ce qu'il est, ce qu'il était et ce qu'il sera, l'héritage offert par deux êtres en plein naufrage. la tête qui se redresse, la tête qui se penche sur un côté, gamine qui joue au loup pour bien se faire bouffer.
- mon vrai prénom ? répétition inutile comme pour graver les mots sur de la pierre, pour leur donner une véritable consistance sans pour autant qu'ils soient considérés comme une aberration, plus une banale désillusion. ça ferait tomber le masque, ça enlèverait la chair pour en dévoiler une autre. vague soupir qui vient frôler sa bouche violette, son pied se balance d'avant en arrière avant de choisir de céder - le rejoindre sans besoin irrémédiable de se confesser. t'es définitivement pas prêt à l'entendre. pleine de confiance, les étoiles qui perlent un peu dans ses yeux - celles qui ont été cachées par le monde souterrain qui aurait pu choisir le déclin. pincement de lèvre automatique, typique de l'être en pleine réflexion qu'il est - à pas savoir lui-même sur quel pied danser. la robe se plie sous ses mouvements, s'épouse à son squelette façonné. assis(e) juste à côté, contemplant la cigarette qui brille puis se fond.
- tu pourrais partir en courant, avoir une peur bleue. sous-entendant ce qu'il voudra bien comprendre. sous-entendant le ridicule d'une identité qui aurait pu être évitée. elle se penche vega, pour se la jouer partageuse de vice. tu permets ? elle attend pas de oui, pas de non, elle attrape le bâton de cancer avant de le porter à ses lèvres. inspiration profonde, bouffée de fumée qui s'occupe de ronger ses poumons à petit feu - moins souvent que l'autre qui en abuse pour s'occuper et faire passer le temps. elle lui rend, le geste délicat, presque dansant - un peu voltigeuse du quotidien. presque triste de pas pouvoir le dévoiler, ce prénom détesté, hué, hurlé et parfois aimé - c'est que les jolis garçons ça peut faire des dégâts sans raisons, ginji peut-être justement, un peu trop
(joli)
c'est pas censé être joli un garçon.
- j'ai aucune certitude. et j'aime pas, ne pas être sûre. vega qui s'affirme, à moitié femme forte pas vraiment dans la faiblesse du quotidien, ni victime d'une société qui la zieute en chien. qui se laisse pas faire même si elle aimerait présenter la seconde façade, la partie cachée par les artifices en pleine balade. fen qui voudrait faire son entrée, fen qui se tait, l'estomac qui se tord en une boule de noeud, le coeur qui panique, peut-être un peu, à avoir tort pour une fois, à devoir se dissoudre
(l'adieu au roi)
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Dim 20 Aoû - 15:07
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tenue, t'es définitivement pas prêt à l'entendre. mais t'es prêt pour quoi ginji ? tu sais pas, tu t'es jamais posé cette question. et vega elle te colle juste avec son prénom qui ne lui appartient guère. vega elle est juste utopique. elle est juste trop parfaite pour paraître réelle devant t'es pupilles trop dures, trop sombres. trop envieuses, trop désireuses -de cette silhouette féline, maline. tu rêves que d'une chose et tu le murmure à la lune : t'espères juste qu'elle t'écoute un peu. ouais, poser t'es mains sur elle, sur ses hanches. les agripper, un peu : avec douceur, avec hargne. avec volupté, avec violence. vega, elle te rend fou. elle se rapproche et ça devient dangereux. elle demeure à t'es côtés.
la reine, avec son roi.
et cette image te faire sourire. alors que tu tires sur la nicotine.
tu pourrais partir en courant, avoir une peur bleue. avoir peur de quoi ? de qui ? -d'elle ? peut-être. elle est impressionnante la sauvage mais t'as pas froid aux yeux. les surprises t'aimes pas ça. tu fais avec mais tu tires la gueule (pour pas changer). tu permets ? c'est la maîtresse. vega, c'est elle qui tire les ficelles, c'est elle qui fait valser -qui guide la danse. elle attend rien, elle attend pas ton autorisation qu'elle te vole ta précieuse. et au final ça te gênes pas. au final tu la regardes juste faire. et ses lèvres. ô oui ses lèvres. qui emprisonnent sans rancœur cette saloperie. qui emprisonnent ton âme, ton être. là, à l'instant. t'as juste envie de te perdre dans cette couleur affligée, collée à ses pulpes merveilleuses. tu voudrais les observer longtemps, toujours -pour toujours. t'es con, ginji.
délicate elle te la rend. doucereuse. tu ne frôles pas sa peau mais l'envie ne disparaît pas. tu portes à t'es lèvres le parfum sucré mélangé à la noirceur. tu portes à t'es lèvres un petit bout de vega, sans forcément t'en rendre compte. et c'est mieux comme ça. j'ai aucune certitude. et j'aime pas, ne pas être sûre. faiblesse de la tigresse que tu ne comprends pas. tu aspires, tu expires et tu soupires. mh. tu te penches, tu écrases ta cigarette dans le cendrier. tu restes un peu penché un avant, t'es avant bras martyrisant le bas de t'es cuisses. avec le monde qu't'as créé, j'vois pas ce qui pourrait t'faire peur. ni toi, ni les autres. ni toi, ni les astres. ni toi, ni les étoiles qui scintillent un peu trop à ton goût. qui se montrent trop douces, trop mielleuses, chaque soir. un peu comme vega. -ouais, c'est une étoile perdue, ta divine. dans un monde trop vaste, trop chaste. trop violent, trop mourant. elle, elle respire, elle est pas faite pour tout ça et pourtant, elle se bat. mais j'veux rien savoir. une courte pause. imposée par ta manière d'être. (...) si c'est pour qu'tu sois pas à l'aise. -ça sert à rien. t'as juste pas envie qu'elle se prenne la tête avec des détails -trop grands, trop petits. trop encombrants. tu veux pas que tout a change ; ça viendra avec le temps. vega, elle reste vega. avec ses problèmes, avec ses craintes. avec ses peurs, avec ses pleures. avec son maquillage qui coule, qui vie. trop beau, trop faux (mais pas trop). alors te prends pas l'choux avec ça. oublie. comme si tu n'avais rien dis -rien demandé. ta curiosité n'est pas un sens de toute manière très aiguisé dans ta personnalité, alors tu te contenteras de son seul prénom audible à t'es oreilles. tu te contenteras de vega. tu te contenteras de la sublime et de l'éphémère. puis c'est pas grave. elle te convient comme ça. n'en parlons plus. tu te remet comme tu étais, tournant finalement ton visage appuyé vers elle. elle n'est pas loin. elle est même un peu trop prêt. mais comme ça tu la vois bien. sans défauts (ou presque). ah ouais. elle est belle vega.
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Dim 20 Aoû - 18:54
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☆ ☆ ☆

qu'est-ce qui pourrait faire peur à vega. qu'est-ce qui pourrait lui faire peur. qu'est-ce qui pourrait lui arracher un hurlement d'effroi façon film des années cinquante. qu'est-ce qui pourrait, à un moment ou à un autre, l'angoisser jusqu'à ce qu'elle en pleure de désespoir sur le rebord du fenêtre. qu'est-ce qui ? qu'est-ce quoi ? vega, vega elle souffle sur les angoisses, les balaie d'un coup de main manucurée, les envoie de là où elles sont venues - de la pensée la plus sombre, la plus cupide aussi. vega elle ose, vega elle tente, vega elle se laisse pas paralyser par des images fabriquées par son esprit touché par une quelconque paranoïa. et c'est pas vega qui a peur, là, tout de suite. c'est fen qui se referme, fen qui met une croix sur son véritable prénom pour pas pousser à bout l'invité qui prend ses aises en fumant, en écrasant, en se laissant porter par le spleen du bar jusqu'à tard le soir. c'est fen qui se tourne vers le silence pour s'empêcher de finir sur la potence, d'avoir un doigt accusateur devant le nez, de devoir courber l'échine et avoir honte de ce qu'il est - ginji l'a dit, c'est pas son bail, c'est pas son trip qu'il pourrait fumer jusqu'à l'os. pincement de lèvre inférieure, ses iris se posent sur la cigarette qui fume, écrasée jusqu'à former qu'un petit tas blanchâtre dont on se demande les origines. vega pensive qui écoute d'une oreille, puis qui sourit un peu plus - il abandonne, laisse le mystère à son triste sort. c'est sans doute pas qu'il est pas déterminé, juste qu'il est pas prêt à entrer dans le syndrome made in réalité - la transition elle laisse toujours des marques.
- c'est gentil d'ta part. écho d'un rire de gorge, guttural qui s'échappe aussi rapidement qu'il s'éteint. ses doigts qui passent sur sa robe alors que les jambes se croisent à nouveau - sale manie apprise en compagnie de virgie, qui encore maintenant, se vante d'avoir été si déterminante dans sa manière de se comporter. tu sauras bien qu'est-ce qui m'effraie à un moment ou à un autre. j'imagine. j'espère. à tabler sur deux fronts, à pas trop savoir comment danser sans une chanson en fond pour rythmer. à sentir un frisson dévaler sa nuque pour venir se nicher dans ses reins, dans ses jambes, oeillade discrète vers l'horloge en hauteur. trois heures du matin. ça vient à peine de commencer, ça vient à peine de se lancer. inspiration profonde, il s'approche, se penche à son oreille, tente malgré tout d'en dire peu pour en dire assez - se confier pour donner cette sensation de proximité.
- mon nom de famille, c'est ruan. et fen en prime, fen qui rime avec parfum, fen qui s'accorde aux fleurs, au printemps et aux niaiseries pastelles de ce type. fen qui se dévoile, fen qui en dit, fen qui pourrait pourtant dire - pratiquement tous savent ici, qui se cache derrière la vega. le prénom... je te laisse imaginer. secret qui se garde entre deux mômes à travers un mur à creux, ceux qui se confient, ceux qui veulent devenir des tas de choses plus tard. confession à mi-chemin entre ce qui pourrait tout exploser - même si fen, ça pourrait aussi s'accorder à une gonzesse mitigée, même si fen, ça changerait pas ou peu. mais fen, c'est pas vega. vega doit pas s'appeler fen.
(tout qui s'embrouille,
se mélange)
et le parfum qui vient chatouiller, un mélange de clope et de poussière, un mélange d'adieu et de violence - sans aucune contenance. vega qui reste là, la main qui se pose sur son avant-bras - trop loin dans l'expérience, dans la performance. et le bide qui se tord, le coeur qui palpite, les premiers émois de jadis qui reviennent prendre possession de son âme en fusion.
- t'as peur de quoi, toi ?
seulement pour combler les vides, les creux, les failles,
avant qu'il
défaille.
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Lun 21 Aoû - 12:57
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☆ ☆ ☆

tenue, c'est gentil d'ta part. c'est pas ce que les autres disent. c'est pas ce qu'ils pensent, ce qu'ils interprètent de toi. c'est pas ce qu'ils ressentent. non, alors pourquoi vega elle ose étendre des éloges à ton égard. la gentillesse, c'est gala qui l'a eut. cela t'agaces, sûrement par manque d'habitude. mais tu ne dis rien. parce qu'au final, ce n'est qu'une petite phrase semblant insignifiante -perdue dans le méandre de ses mots, de ses lèvres. de ses gestes, un peu incontrôlés. puis elle se rapproche ; tentatrice, actrice. c'est elle qui a le rôle principal. c'est elle qui joue (le mieux), c'est elle qui danse (le mieux). vega et son sourire, vega et ses poignets fins. adorables. elle se penche à ton oreille et dieu sait qu'elle te fait de l'effet, là. les courbes en arabesques -trop parfaites pour paraître naturelles. mon nom de famille, c'est ruan. ruan, qui sonne pas très bien à ton oreille nippone, mais elle s'accommode. et dans ta tête les prénoms divaguent. tu te demandes simplement, ce qui pourrait bien coller avec. parce que ça doit être poétique (vega c'est un alexandrin, trop bien formulé, trop bien monté, que t'as envie de réciter devant le monde entier comme un enfant le ferait, les mains liées. plein de passion. plein d'amour). alors j'imaginerais le reste. en silence, en toute intimité. tu te feras quelques films, histoire de te mettre dans le bain. tu essaieras de discerner les lettres, les sens. les prononciations, les subtilités.

mais en attendant, vega elle est trop proche, elle est trop féminine. ses doigts sur ton avant-bras. ses ongles sur ta chaire. un frisson, un second. l'envie d'mourir. puis tu dis rien. tu souris, un peu. simplement. bordel qu'est-ce que tu fou ginji. premier contact réaliste. premier contact qui balance les effets insupportables. premier geste qui cours à vive allure dans ta nuque, dans t'es épaules. dans ton cœur, ton bas ventre. saloperie. c'est n'importe quoi. -ça devient, n'importe quoi. t'as peur de quoi, toi ? question personnelle qui te laisse seul. dans t'es pensées, à chercher. t'y vas jamais là-dedans, parce que t'as pas le temps, t'as pas l'envie. t'as pas l'espoir ni les tripes. trop de choses mauvaises, tapissées en toi qui attendent le bon moment. -pour quoi ? tu sais pas. et c'est sûrement ça qui t'emmerdes le plus. se battre avec soi-même. mais ce qui te terrifie c'est ce qui l'a concerne, à elle. -ouais, ta soeur. celle que t'aime trop. que tu gâtes trop. que tu protèges trop. celle pour qui tu as sacrifié t'es sens, ta jeunesse. ta princesse à toi. la reine de ton monde -tout entier. rien personnellement. tu ne mens pas. juste un peu trouble. j'ai peur pour elle. -ma sœur. au final, t'as jamais rien dit à personne, sur ce qui te terrorise. sur t'es faiblesses. pourquoi vega ? pour lui dire. pourquoi lui avouer quelque chose dont tu n'assumes rien ? peut-être parce qu'elle est parfaite,
qu'elle est spéciale.
même si ce n'est que ce soir.
c'est pas grave.
elle restera dans ta tête, à danser, à mourir. à rire, à pleurer. -mais tu veux pas la voir triste, ta sublime.
j'ai peur qu'il lui arrive n'importe quoi, quand j'suis pas avec elle. tu regardes ta favorite, dans les yeux. tu profites de ses doigts sur toi -geste aussi minime qu'affublant.
colombe qui amadoue le loup pour qu'il l'a laisse vivre.
démon qui convoite un peu trop la beauté, tu vas te brûler, ginji.
ta main gauche -celle au plus prêt de son corps, s'avance lentement sous t'es mots. divine, câline, elle se pose sur sa hanche pour l'amener contre toi -non, sur toi. parce que son corps -léger, se mène à sa guise. toi tu ne fais qu'aider. car oui, t'es qu'un second rôle, à ses côtés. mais là. tout de suite. une pause, qui laisse quelque chose d'agréable, alors que tu observes la beauté te surplomber, à califourchon... et ta main descend un peu (timidité), sur le haut de sa cuisse, avec toujours une impression de maintient. c'est toi, que je crains le plus.
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Lun 21 Aoû - 22:55
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☆ ☆ ☆

évocation d'une famille, évocation d'un passé, évocation d'un présent. ginji loin d'être immaculé qui en dévoile, qui en laisse tomber son propre voile. évocation d'une soeur qui, importante au point de le rendre apeuré - sorte de cassure qui pourrait faire tout s'écrouler, qui pourrait le déglinguer en deux temps trois mouvements. seule faiblesse, seule plus grosse faiblesse parmi d'autres qui se mélangent, qui s'entrelacent, qui se relâchent subitement. ginji qui, humain, se fera avoir quoiqu'il arrive. et le sourire de vega qui reste, le sourire qui s'étire, qui se ponctue de quelques touches presque timides, presque candides - si tant il était possible qu'elle soit de ces créatures juvéniles aux pensées limpides. puis le toucher qui vient s'efforcer, qui vient la poser, la glisser sur des jambes fermées, autour de sa taille qu'elle se retrouve, le palpitant qui se met à paniquer, l'envie de se tirer, de lui montrer le pot-aux-roses si bien gardé. avant que ça commence. que ça commence à se faire prendre par la main pour l'ailleurs, pour une genre de douceur propre au désir, propre au délire. vega qui se tait, qui reste silencieuse, qui regarde et qui se permet - qui continue son manège en oubliant qu'y'a bien un moment où il s'arrêtera. le frisson délicieux qui vient caresser sa cuisse, remonter jusqu'à ses hanches, s'abattre sur son cou, rendant l'écoute plus puissante encore - le big et le bang d'un corps en émoi, regrettant presque sa situation, regrettant fen et son apparat d'origine, sorte d'erreur dans la distribution.
(chercher)
(trouver)
vega qui laisse ses doigts basculer à son tour, qui viennent passer sur la mâchoire dessinée, lisse et blanchâtre du taulard à peine sevré. le pouce qui s'arrête, qui frôle la bouche - les pulpes un peu roses, d'un rose de soleil levant.
- tu m'en diras tant. voix plus basse, énième murmure dans un huis-clos, comme si ça pouvait s'entendre dehors, comme si dans la salle principale y'aurait des retours sur ce qui se passe derrière le velours. caresse qui évolue, qui s'évertue à continuer d'enflammer la peau, qui remonte jusqu'à la naissance de l'oreille, qui s'arrête. je compte pas te virer, si c'est ça qui t'fait peur. vega qui admire, fen qui se joint à ses yeux - loin d'être amoureux. fen qui sait, sait que ça se fait pas, à la fois spectateur, à la fois acteur, jouant sur deux fronts qu'il est pas capable de gérer, mauvais performeur qui risque lui-même de tomber, se prendre les pieds dans sa robe longue à souhait. visage qui se rapproche, visage qui ose, qui tente l'interdit, parce qu'il aime ces contes rocambolesques à la eve qui succombe à la pomme du serpent venimeux.
- du reste je peux pas t'aider.
silence.
- mais si j'étais toi, j'm'arrêterais là. mise en garde du sphinx qui pourtant a pas d'énigme à lui proposer. il est pas lui, il est pas celui qui regretterait sans doute son geste dans la minute. mais vega et fen, fen et vega qui s'accordent sur un point, la bouche à lèvres qui se dessine, osée. puis la tentative, la pression lascive, lente, qui perdure, qui goûte, qui profite de ce qui sera foutu en l'air. qui profite de l'illusion mortifère. les paupières qui se ferment, le visage entre ses doigts - même s'il partira. ginji martyr de ses propres croyances, préférant vega à toute autre forme de potence. la respiration qui bute, la respiration qui se déploie - ces garçons qui rendent si cons. fen qui veut à son tour y croire pour un soir, fen qui veut tenir entre ses griffes, laisser son dos se cambrer sous les pulsions inavouées - inavouables, honteuses. fen qui succombe, pour un peu de beauté. pour la nostalgie d'un baiser - volé.
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Jeu 24 Aoû - 17:41
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☆ ☆ ☆

tenue, je compte pas te virer, si c'est ça qui t'fait peur. artifices dont tu te tapes. vega tu la craint parce qu'elle est cette tentatrice. trop belle. trop impure. elle est de celles qui te laissent un goût amer, plaisant -tranchant. elle est de celles qui te perdent, qui, sans crier au mensonge te font aimer l'interdit.
tu pourrais lui dire non. tu pourrais tout arrêter -d'un simple geste, d'un simple mot. sujet à discorde dans t'es pensées, dans ton cœur. ton âme hurle, elle essaie de te résonner. aveugle, sourd -tu prétends l'être, à cet instant. tu préfères admirer la douce au dessus de ton corps. tu préfères te laisser aller à son parfum, à ses courbes. tu préfères mourir.
ses doigts, ses caresses sur le bas de ton visage : purgatoire que tu oses t'approprier. frissons (légers), admiration -abusive. ce soir, vega c'est l'attention. c'est la douceur d'une aimée. douce rosée matinale, elle est semblable à la première envolée de colombes. elle est semblable aux premières vagues -dissipées, dispersées -qui se noient sans souffrir. qui se noient avec supériorité. mais si j'étais toi, j'm'arrêterais là.

petit con qui n'a jamais écouté. petit con qui n'a jamais rien respecté au point de devenir le démon. le loup. qui ne rêve que d'une chose : dévorer sa proie. elle se penche. elle se rapproche. trop prêt. elle se donne -elles se dessinent ses courbes. elle se brise, elle se froisse, sous t'es doigts. elle devient le péché. elle devient l'Eden. ses lèvres colorées, dessinées, torturées -posées sur les tiennes. magnifiquement peintes.
et pour rien au monde tu laisserais cet instant se volatiliser. pour rien au monde tu refuserais un cadeau venu d'ailleurs -venu du ciel. alors pourquoi être blâmé pour avoir goûté à la liberté. Adam qui se jette dans l'inconnu, dans l'instabilité. qui se meurs à aimer sa belle, seul contre lui-même.
Adam condamné à l'avoir goûté.
elle.

baisé volé. gestes incontrôlés. mains qui s'abîment sur les courbes de la déesse, à remonter sur ses hanches que tu oses tenir plus fermement. corps relâché, corps avancé -ondulations élancées, qui épousent parfaitement ton torse. baisé prolongé. par la haine et l'envie. par le désir et l'appétit. par l'avidité. par la cupidité. putain ginji c'que t'es con. caresses indésirables sur le bas de son dos, t'es pulpes relâchent les siennes avec lourdeur, alors que son visage est là. trop prêt du tiens. t'es paroles sont bien trop incohérentes avec t'es gestes.
elle te met en garde. elle soupire.
elle te repousse. elle t'embrasse.
vega c'est la dangereuse. vega c'est la peureuse.
c'est la rêveuse.
mais juste pour aujourd'hui j'vais t'écouter. paroles légères. ton suave, naturel. j'irais pas plus loin. et t'es pulpes s'écrasent -doucereuses, sur les siennes. t'es doigts s'élancent sur le haut de ses fesses galbées. non tu n'iras pas plus loin. la respiration qui se coupe -un peu. avant de reprendre sous la séparation.
tu la délaisse, ta favorite.
tu la délaisse, ta dévouée.
mais se sera pour mieux la retrouver.
connard. tu te redresses. avec elle, toujours sur ton corps. tu la tiens. droit elle te surplombes. droit, t'es pulpes s'en vont dévorer son cou. non, tu n'iras pas plus loin. tu mords légèrement sa peau, avant de la relâcher, sans grande peine.
elle t'énerves.
elle te fascines.
tu voudrais la laisser tranquille, pourtant. ah, putain.
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Ven 25 Aoû - 22:15
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☆ ☆ ☆

danse en compagnie du diable, danse à la cadence démentelée, explosée, presque agréable si bien qu'il se laisse porter. vega qui se fait attraper par les désirs de l'autre, par fen qui répond d'un rien, d'une envie de provocation, de friction, d'une allumette qui pourrait craquer et tout ravager - l'angoisse de se faire attraper main dans le sac. puis qu'une sensation qui s'attrape sur la bouche, une réponse à la fois attendue et prévisible, à la fois attendue et limpide. les doigts qui restent à survoler la peau sans véritablement la posséder - ce serait comme un retour en arrière, une tentative de tout lui dire, de se jeter dans les flammes en y sacrifiant son âme. vega qui reste, vega qui se mélange, vega qui devient une mixture, une créature hybride aux visages translucides. vega qui se transforme, se métamorphose en une osmose, un battement de palpitant qui se termine en un pauvre temps - un bam et ça se termine, un bam et ça se boucle, la détonation d'un canon contre la tempe. et ginji, ginji qui aide pas dans ce choix, qui conforte dans le principe fou que tout est modulable - même les gens. ginji l'aveuglé, ginji le - et les délicieuses caresses qui s'ensuivent, les doigts fins qui basculent, redessinent, donnent de la valeur à ce corps changé qu'en surface. l'accroche vaine dans sa tignasse, le cou qui se tend, qui laisse la place - pêché qui lui vaudra un aller simple pour hell-land et ses diablotins.
ginji qui va écouter,
ginji qui reste malgré tout, à regarder. ginji qui prend son rôle, qui échange sans demander celui sera sur l'avant de la scène à tout gérer - des applaudissements aux instants dissidents qui valent un silence, un oh, un ah, une femme en plein malaise qui recherche son air. ginji qui manipule d'une main de maître ses fils, laissant la poupée disloquée à sa propre galère - celle de tenter vainement de respirer. le bois ça fait que flotter.
- quel honneur. dans le trouble, le bout de la langue qui repasse sur les lèvres étrangement figées - la couleur qui partira jamais, parce que vega c'est ça aussi, comme un seau de peinture renversé qui laisse une trace indélébile au mur, au plafond, au sol, sur tout ce qui pourrait se laisser incruster. soupçon d'un sourire, d'une ivresse d'autrefois, pincement en prime qui fait émerger quelques papillons dans ses nerfs - éparpillés ici ou là, jonchant l'intérieur de ses muscles comme d'une tapisserie psychédélique. et vega, vega qui recommence un peu, qui garde l'attache sur la tignasse sombre de l'autre, qui voudrait la tirer en arrière, choper à pleine bouche - sauvagerie du petit instant. mais qui s'arrête, mais qui écoute enfin cette voix, enfin la conscience démente qui le tire loin de ses propos, de ses envies - de soupirer, succomber. pression relâchée, vega qui déclare forfait, se détache, repose les talons à terre dans un petit claquement audible.
(et la respiration qui en veut une autre)
(pour combler le second poumon)
- un autre jour, une autre nuit. peut-être ? épaules qui se haussent pendant qu'elle s'éloigne, vega qui laisse la forêt en feu, admirant les dégâts après coup - les cendres qui volent au gré du vent, une pluie grise qui témoigne d'un avant. et fen peureux qui s'en mord les doigts d'avoir un peu joué avec le feu.
(il s'est brûlé)
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Ven 1 Sep - 14:25
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☆ ☆ ☆

tenue, quel honneur. et vega qui s'en va. vega qui fuit, qui enlace. vega qui fait espérer. qui fait danser. qui fait rêver -surtout. vega féline, câline mais qui te laisse un goût amer dans la bouche. princesse qui refuse la couronne. princesse ivre de liberté qui nie, qui détruit la fantaisie colorée. et toi en prince trop bien élevé tu laisses faire, finalement. tu laisses ta dame mener le courant -air libertin guidé par ses pulpes et ses gestes. par ses courbes. par ses talons hauts qui résonnent dans la pièce, dans ta tête. un autre jour, une autre nuit. peut-être ? ouragan éphémère, pensées maladives -tu souris. mesquin, alors que ton corps lourd retombe contre le tissu. peut-être. si t'as le courage d'affronter le dragon. si t'as le courage de sauver la divine de la tour prisonnière des flammes. mais vega elle te fait tourner la tête et seule les cendres demeures.

ouais. peut-être. rictus poussé à l'apogée criant au volage, criant à l'amertume tout le mal être du monde. ton ironique, amusé. enjoué, aussi. sans aucune raison si ce n'est qu'elle a raison. d'écouter, de succomber à cet intérieur plein de bonne volonté.
peur d'être démasqué, peur d'être jugé. froideur incongrue que tu laisses aller contre la nicotine qui décore de nouveau t'es lèvres, alors que t'es jambes se redressent pour te tenir. toi, de toute ta hauteur.
de toute ta splendeur.
tu te rapproche de sa silhouette, tu te rapproche de ce que tu convoites -sans honte, les mains presque moites. et tu dessines dans l'air ses courbes magnifiques, t'es doigts sur le bout de ses hanches. bonne nuit. et sa tape. tape.
tape si fort dans ton crâne. de pouvoir là poser encore une fois ta délivrance sur le tissu de sa robe éreintée. un sourire, léger, avant de la délaisser sous des mots peut-être trop doux, peut-être trop révélateurs. peut-être trop enjôleurs, moqueurs.

mais vega elle te fait tourner, dans une danse macabre où résume l'interdit par les flammes. vega elle te fait marcher, les yeux bandés dans un vide incompris. elle te fait mordre le fruit défendu.
serpent aux écailles magnifiques.
et c'est ainsi que tu souhaites rester Adam,
damné et jugé. violenté et meurtrit par ta stupidité.
de croire encore en cette nymphe qui ne t'apporteras que malheur. -que malheur. que bonheur.
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