☆ âge vingt-deux ☆ genre mâle ☆ origines le plat pays et tigre celtique ☆ en ville peu de temps, deux trois mois (mais c'est très relatif) ☆ statut traîne la patte ☆ orientation sexuelle carnivore ☆ emploi pour faire beau on dira "agent de propreté urbaine" mais la vérité c'est qu'il est un déchet parmi les déchets ☆ situation financière les mégots de cigarette que tu balances c'est son gagne-pain ; "ne t'arrête pas de gaspiller" qu'il dirait ☆ groupe la lune bleue

Quelqu'un de très résigné,
très humble
très disposé

Mais on voit aussi une personne mal aimée
brisée
un peu décomposée

Et Loup, malgré tout...
Il reste homme
(il essaye, vraiment)
Qui bombe le torse pour se grandir
Pour s'anoblir

Lorsqu'il a vu qu'il ne pourrait plus revenir
Quand on lui a dit
"C'est fini, elle est partie"
Loup est mort une première fois

Ce jour terrible,
Il perdait son soleil maternel
Celui qui éclairait sa route de sable

Il n'y eut plus qu'une pluie éternelle
Noyant cet univers dans un torrent
Que l'on appelait le marécage,
Plaine gigantesque où frappe le tonnerre

Loup se couvrit sous sa fourrure de prédateur
Mais au fond de lui
Son cœur tremblait
Le pouls ressemblant
À celui de la proie traquée

Ironiquement il se rendait alors compte
Que toute sa vie durant
Il se chasserait lui-même


1 - Maman était française, Papa était irlandais. C'est comme ça qu'il s'appelle bizarrement, un petit peu, coincé entre loup et grand dirigeant. 2 - On le jette sur la route de la vie dès qu'il nait ; yeux bandés, le pas titubant sur le damier, Loup avance à tâtons dans l'obscurité. 3 - Sa croissance se fait sur le continent américain, la cambrousse avec peu de personnes. Il a toujours été habitué aux grands territoires ouverts et sans frontières. Les coins perdus et désorganisés, avec un habitant tous les 300km². 4 - Liberty est une révolte dans sa vie. Vivre avec les hommes, comme un homme. C'était ça sa vie rêvée. Peut-être le début de sa descente aux Enfers, aussi. 5 - Pour subsister, il n'a rien trouvé de mieux que de ramasser les affaires crachées et balancées des autres sur le trottoir. Le Loup il occupe les trois quarts de ses journées à repasser derrière eux, truffe au sol, jusqu'à rencontrer l'emballage vide d'un papier. Quelques rares fois, avec de la chance, il tombe sur du papier vert. Celui qui vaut quelque chose. 6 - Loup, il aime bien rester regarder. Contempler. Sans avoir l'air d'un simple fouineur ; il admire. Peut-être parce que c'est beau, parce que ça l'effraye et que ça le fascine. Ou peut-être parce que son corps a oublié de suivre l'esprit qui est déjà parti. 7 - Il vit seul. Papa était déjà envolé depuis belle lurette, alors qu'il ne restait plus que Maman (si tu es proche de lui tu peux dire Mère Louve), alitée, la conscience endormie. En train de pourrir entre quatre murs sentant les médicaments. Loup aura passé beaucoup de temps à ses côtés. Trop de temps. 8 - Après la disparition de l'auteure de ses jours, il disparait instantanément. Les études sont faites sur le tas, vite et mal faites. Apparemment il se prédestine pour les domaines terre-à-terre, ceux avec de la science et des chiffres. Loup, il comprend pas l'art abstrait, les débuts d'idées et les Et si. Pourtant il imagine, il spécule, il fait des bêtises innocentes. Drôle d'oiseau. 9 - Secrètement, il compte sur son déplacement à Liberty pour retrouver ces choses qu'il a perdu en quittant la terre natale. À commencer par son soleil maternel qu'il veut revoir à tout prix. 10 - Trop sauvage pour être aimé, il plisse du nez dès qu'on approche une main indiscrète trop près. Loup, c'est cet animal qu'on pourrait ne pas aimer au premier coup d’œil, justement parce qu'il ne vous regarde pas ; il méprise. Et pourtant, il est parfaitement au courant de son statut de proie dissimulée sous la couverture prédatrice. Mieux que personne.

Lèvres plissées, prêtes à libérer le rouge.

Tout muscle tendu, son corps s'arc-boute alors que ses iris se rétractent,
"Allez, approche."
prêtes à griffer du regard.

"Tu me diras si ça fait mal, d'accord ?
- Arrête de parler ; viens."

Loup a la parole cousue de silence. Ses mots-couteaux s'en vont, affolés par ce qui se passe juste devant eux. La masse noire qui l'oppose a quelque chose de curieux. D'attirant, peut-être. Ça l'appelle, séduit son humeur grise et devient kaléidoscope furieux en couleurs.

(Attention ! un animal n'est pas en mesure de percevoir toutes les teintes)
(puis surtout pas toi, chien errant)

Oui
mais Loup ne regarde plus ; il écoute les battements des cœurs à l'unisson, respire un futur de sang.
Maintenant il va frapper. Briser un visage, un muscle ou un visage, qu'importe ! il va blesser.
Le pied sûr accroche le béton sous lui, écrase les débris. En face, il y a l'ennemi. Féroce aussi, sanguinaire et bourru, les pupilles serrées par le meurtre. Loup n'est plus seul.

Les phalanges anonymes raflent au creux des ventres carnassiers, déchirent quelques parcelles d'épiderme et cueillent la mort rouge sur leurs sommets. La brûlure, comme une terrible friction contre le béton, leur arrache l'expression douloureuse à tous les deux. Les jeux de jambes habiles aident à fuir l'arène de combat, cercle des blessés.

Loup contemple son adversaire,
l'air amoureux.
(oui je me reconnais en toi)
(ton regard, je le connais)
(c'est le mien)

Habituellement, il ne fait pas de mal, Loup. Il reste simplement animal, celui qui guette mais n'agit pas, celui qui grogne mais ne mord pas... Sa mâchoire demeure refermée, constamment, attendant le moment où on lui dira enfin "Tu peux y aller" pour pouvoir se jeter sur le plat et lécher les restes.

C'est à ça que ressemble sa vie.

Et comme les canidés de son espèce : il va chercher, aussi. Quand il voit que rien ne vient, que personne ne s'arrête et que même le son ne l'atteint plus, Loup se met en route. Il avance, sans s'arrêter jamais, remonte le bas-côté pour rejoindre le centre de l'allée. Et il poursuit son ascension, se disant que peut-être il trouvera autre chose que les marécages boueux desquels il émerge, en haut de cette falaise. Loup, c'est une quête perpétuelle vers le Rien, vers le vide absolu. Une dimension faite de noire ou de blanc, mais jamais les deux en même temps.

"ta vie est complètement ridicule"
"on est bien d'accord"
"c'est ce que j'en ai fait après tout"

ce que j'ai pensé de ta fiche: le service express ici pis ce personnage
j'aime toujours autant ta plume et c'est un plaisir de te revoir dans les parages   allez, je te valide avec une joie non dissimulée

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Ouais, nous on fout une nounou d'enfer, et plutôt deux fois qu'une   Quoi qu'il en soit, on te souhaite officiellement bienvenue sur le forum bébé ! On espère que tu t'y plairas et que tu kifferas ton aventure avec nous     alors ouais, on sait que ça part dans des délires chelous de martiens et de secte et qu'en plus, on a des gifs smileys un peu étranges... mais t'inquiètes pas, on va te guider et après, tu n'auras plus qu'à t'amuser en notre compagnie  
étape numéro une: t'es validey bebeyyyy maintenant il faut recenser ton métier !
étape numéro deux: pour pas crever en solo, n'oublie pas de poster poster ta fiche de liens et de poster par ici si tu te cherches des gens avec qui rp !
étape numéro trois: si t'as des idées de liens, tu peux bien évidement créer un scénario ou des pré-liens !  
étape numéro quatre: va flooder !! c'est un ordre  
étape numéro cinq: et puis, si tu as des questions, n'hésite surtout pas à poster ici ou à contacter le staff par mp    

Et puis, s'il y a des tcs/events en cours, c'est l'occasion de t'intégrer en t'amusant ! Amusez-toi bien sur le forum