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Ven 28 Juil - 19:46
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nienor stone
35 ANS | CÉLIBATAIRE | BLACK HOLE
anecdotes
elle a vu le jour avec un seul poumon ◈ elle avait une sœur jumelle avec qui elle était très fusionnelle ◈ cette dernière est décédée à 16 ans, par la faute de Nienor, victime d'un accident de voiture ◈ suite à cet accident, ses parents l'ont renié et chassé de chez eux ◈ elle a tenté de se suicider une dizaine de fois, afin d'en finir une bonne fois pour toute avec sa culpabilité et son dégoût d'elle-même ◈ suite à ses multitudes  tentatives de suicide, elle a passé quatre ans enfermé dans un asile psychiatrique ◈ après sa sortie, elle s'est lancée sur le marché de la prostitution et de la drogue ◈ elle fait aussi des ménages, chez des bourges qui ont des oursins dans le porte-monnaie ◈ elle est tombée enceinte d'un de ses clients, à cause d'une capote percée. Elle a hésité à avorter; parce qu'elle ne voulait pas que ce môme connaisse la misère, mais elle l'a finalement gardé.◈ et elle a bien fait. Parce que depuis dix ans, sa princesse est sa source de lumière dans ce monde trop sombre - qu'est sa vie.
chienne de vie
◈ Doucement, tes yeux viennent enfin s'ouvrir. La bouche sèche, tu veux y porter ta main mais n'y parviens pas. Pas assez d'énergie pour lever ton bras, ce dernier ayant surtout des cathéters enfoncés, reliés à toutes ces machines autour de toi. Une vision d'horreur. Ton visage, lui, est recouvert de cet espèce de masque, encore une fois relié à une machine qui, semble-t'il, t'aide à respirer. Oui, tu es réveillée et pourtant, tu te crois tout simplement dans un cauchemar, le plus horrible qui soit. Ta tête te semble si lourde, tu as l'impression qu'elle s'apprête à exploser à n'importe quel moment. Plus aucun de tes membres ne semblent vouloir te répondre, ton corps tout entier étant paralysé. Tous ces bandages, ces tuyaux et ce bruit incessant que cette machine fait, à chaque battement de ton cœur. Oui, tu aurais pu penser à un rêve, mais il fallait rester réaliste. Tes derniers souvenirs étaient là pour t'affirmer que tout ceci était bien réel. Que oui, ça s'était produit. Les images reviennent dans ton esprit, si blessantes, si atroces. Tu aimerais les oublier, mais elles sont là, ancrées en toi. Et il est certain qu'elles ne te quitteront pas de si tôt. Ce camion qui arrive sur vous à toute vitesse, par l'intersection de droite. Tes cris, ses cris. La voiture vole, effectue même plusieurs tonneaux avant de trouver son arrêt contre un arbre, en bas d'un fossé. Et les pleurs, les lamentations de douleur arrivent. Tu te souviens de tout ce sang, et puis de cette obscurité qui t'entoura très vite. De ta voix appelant, le prénom de sa jumelle - inconsciente comme morte. Et puis le néant. Et puis ce mois passé dans le coma avant, d'aujourd'hui, enfin te réveiller. Parvenant à bouger ta tête de droite à gauche, tu observes ta chambre d'hôpital. N'y voyant personne, ce qui te fait un peu plus paniqué. Voir un visage familier t'aurait au moins redonné le sourire, encore plus si ce visage était celui de ta jumelle. Son absence te bourra alors l'esprit de mille et une questions à son propos, la principale et la plus pénible étant : et elle, dans quel état se trouve-elle ? Une réponse vient à toi, mais elle est trop brutale, trop horrible pour être acceptée. Mais et si.. ? Non, non tu ne te le pardonnerais jamais. Ça ne pouvait être vrai, si toi tu étais toujours en vie, elle se devait de l'être - même encore plus que toi. Oui c'est ça, elle doit tout simplement être dans une autre chambre, en train de se rétablir tout comme toi, c'est certain. Ça ne peut être que ça. Et puis, ils sont entrés dans ta chambre. Tes parents. Les dernières personnes que tu souhaitais voir, parce que tu savais que tu allais passer à sale quart-heure. C'est ta faute tout ça - t'as prit le volant, alors que tu avais de l'alcool dans le sang. Pourquoi t'as refusé qu'elle prenne ce foutu volant ? Pourquoi ? Tu sens les grandes mains rocailleuses de ton père qui agrippement brutalement par le col de ta chemise blanche d'hôpital. Il te secoue comme un prunier, t'insulte de tous les noms possibles et imaginables et ta mère à côté qui pleure, hurle comme une aliénée sortie d'asile que tu l'as tué- tu as tué Nala, tout est de ta faute et qu'elle ne te le pardonnerait jamais. Tu ne dis rien, tu subis les coups et les insultes. C'est tout ce que tu mérites. Peut-être même qu'à force d'être secouée, ta tête finira par violemment se cogner contre le mur et te tuera sur le coup. Tu l'espères de tout ton cœur. Tu n'imagines pas vivre sans ta jumelle, sans ta moitié - elle qui était toute ta vie, ta raison d'être. Fermant tout simplement les yeux, des larmes silencieuses ruisselantes le long de tes joues creuses. Tu attends la mort. Mais tout s'arrête brusquement, lorsqu’une dizaine de membres hospitaliers viennent pour vous séparer tes parents et toi. Tu reçois encore d'autres insultes de leur part, alors qu'on les éloigne de toi - petit à petit, leurs insultes deviennent inaudibles. Tu ne les entends plus. Ne reste que ta colère et ton dégoût de toi-même. Tu veux voir ta sœur, tu exiges de voir son corps. Les médecins te l'interdisent, trop faible que tu es, tu ne parviendrais même pas à rester debout. Tu t'en fiches pas mal et insiste - battant des pieds et des mains, hurlant et pleurant son nom - alors que toutes ces mains tentent de te maintenir en place. Et tu la sens dans le creux de ton bras; cette aiguille remplie de morphine qui te nargue, te sourit. Et tu te sens partir, un voile se dresse sur tes yeux - tu ne vois plus rien, tes paupières deviennent lourdes. Tu t'es endormie. 3 mois plus tard. Tête posée par-dessus trois oreillers, ton regard est posé sur la télévision sans pour autant s'y concentrer. Telle un légume cadavérique, ton corps est là mais ton esprit n'est plus, du moins il divague. Ton visage n'affiche plus aucune émotion et pourtant, à l'intérieur, tu hurles, tu pleures comme jamais, tu ris même nerveusement et surtout, surtout, tu questionnes encore et toujours « pourquoi ? ». Pourquoi a-t'il fallu que toute cette histoire se produise ? Pourquoi es-tu encore là, toi, alors qu'elle, elle est morte. Morte et déjà enterrée, quand tu étais dans le coma. Morte sur le coup, ce soir-là, dans la voiture, sans aucune chance de s'en sortir quand toi tu es en cours de rétablissement. C'est injuste. C'est elle qui devrait être à ta place et toi à la sienne - six pieds sous terre dans un cercueil. Cette vision, te donne la nausée. Tu te dégoûtes d'être encore en vie. Pourquoi tu ne meurs pas ?! Pourquoi personne dans cet hôpital ne vient t'achever ?! Un médecin rentre. Il t'annonce d'un sourire trop blanc que tu vas pouvoir sortir demain. Tu t'en fous. Quelle importance ! Tu n’as nulle part où aller, tes parents t'ont renié de leur vie et sans Nala à tes côtés, tu n'as plus aucune raison de te réjouir. Et le lendemain, la première chose que tu vas faire, c'est aller au cimetière où est enterrée ta jumelle. Tu longes les pierres tombales une à une et à genoux, tu tombes devant celle de ta sœur. Les yeux noyés de larmes, tu la supplies de te pardonner. Le soleil commence à se coucher et tu es toujours à genoux - prostrée et morte de froid. Tu n'as pas la force de partir, mais tu es vite chassée par le gardien du cimetière qui te demande de revenir le lendemain. Tu n'opposes aucune résistance et pars sans causer le moindre problème. Et c'est là que l'idée t'est venue. Il faisait nuit noire quand tu as enjambé ce muret de pierres en haut d’un pont. Juste quelques lampadaires, la lumière blafarde de la pleine lune qui t'entourait de son halo argenté. Et c’était tout. Tu crois que tu ne voulais pas voir ce qui t’attendait en-dessous. Ce qui t’attendait à l’arrivée. Tu entendais pourtant le mouvement de l’eau agitée sous tes pieds qui se balançaient dans le vide mais tu préférais ne pas y penser. Peut-être n’aurais-tu pas eu le courage de sauter, si tu avais vu les vagues se fracasser avec violence contre les rochers. Dans un déglutis sonore, tu as fermé les yeux et tu as commencé à compter jusqu’à dix. Deux voix masculines, des mains qui viennent te tirer par les bras, te coupent dans ton décompte - et tu insultes ces deux connards qui venaient de te sauver la vie. Tu te barres. Sans un merci - rien. Juste un doigt d'honneur levé au ciel. Et les neuf fois suivantes, ce fût la même rengaine. Il y avait toujours un où plusieurs connards pour te sauver la vie. Sauf que la dernière tentative, ta conduite tout droit dans un hôpital psychiatrique. Où tu fus enfermée pendant quatre ans. Tu es sortie de là-dedans complètement chamboulée. Tu n'avais plus envie de te suicider, mais ton dégoût de toi-même persistait encore et toujours - alors si le suicide, ne sert plus à rien - ne restait plus qu'une seule solution. Te laisser te détruire à petit feu. Vendre ton corps à une bande porcs, défoncer ta santé dans la drogue et frotter les sols jusqu'à t'en faire saigner les mains de ces bourgeois coincés du cul. En un an, t'es devenue une bonne pute, une bonne dealeuse de cocaïne qui consomme autant que ses clients et une bonne cireuse de parquet. Et puis un soir, pendant que ton cinquième client était en train de se faire plaisir - il y eu comme un craquement. Puis, le silence. Tu poussas violemment le gars qui tomba le cul le premier, par terre. C'était le préservatif qui venait de péter- en voulant te prendre comme une star du X, ce puceau frustré avait réussi à le percer. Tu jurais comme une charretière - jurant que si, par sa faute tu tombais enceinte, tu lui couperais la queue et lui enfoncerais au fond de la gorge. Et ce que tu craignais, s'est produit. Un mois et une prise de sang plus tard, te voilà avec un polichinelle dans le tiroir. Tu ne peux pas le garder. D'une part parce que tu es trop jeune - 21 ans, c'est trop jeune pour avoir un bébé et puis, t'es pas assez mûre, t'es trop folle pour assurer la sécurité d'un nouveau-né. Et puis, ne t’as pas les moyens pour pouvoir nourrir une personne en plus. T'as déjà du mal à t'occuper de toi, ce n’est pas pour avoir un môme en plus à gérer. Et lorsque tu as décidé de te faire avorter, sur la table d'opération, tu as flippé - t'as changé d'avis lorsque le médecin t'as expliqué comment il allait procéder. Tu allais encore tuer une vie innocente et ça, il en été hors de question. Une fois pas deux. Tu as décidé de garder cet enfant, racheter ta faute auprès de ta sœur jumelle disparue. Neuf mois plus tard, une petite princesse aux cheveux chocolat est née. Et pour la toute première fois, depuis longtemps, un sourire est venu illuminer ton visage blafard et cerné de fatigue. Cette naissance est devenue une renaissance pour toi. Elle t'a donné envie de te battre, de vouloir plus que cette vie merdique. Elle est devenue ta lumière au bout du tunnel. Aujourd'hui, tu as fêté ton trente-cinquième anniversaire et le dixième de ta petit Lilou. Qu'est ce qu'elle est belle cette gosse, bordel ! T'as l'impression de te voir dans un miroir à chaque fois que tu l'as regarde. Et parfois aussi, quand elle rit, tu as l'impression d'entendre ta sœur - elle a exactement le même rire qu’elle, que ça en deviendrait presque troublant. Tu as arrêté la drogue, tu ne prends plus de cocaïne, tu fumes seulement de l'herbe de temps en temps parce que ça te fait du bien, t’apaise. Tu continues toujours de vendre ton corps, mais tes prix sont plus chers. Quant aux ménages, c'est pareil - après tout, ils ont de quoi payer ces vieux rapiats. Et ce n’est pas tout, t'as pu enfin, vous payer un appartement potable qui ne pu pas la pisse et la mort. Un petit F1 propre et pas trop mal situé dans la Zone Industrielle. Ta fille est ravie et toi aussi. Elle dort dans le seul lit disponible et toi, sur le canapé devant la télévision. Ce n’est pas encore le nirvana, mais c'est mieux que tout ce que vous avez connu jusque-là. Un jour viendra où vous vivrez dans la plus belle des maisons, digne des plus beaux châteaux de contes de fées et où les services sociaux n'essayeront plus de t'enlever ta fille. De toute façon c'est simple le premier juge ou la première assistante sociale qui osent poser leurs sales paluches sur les épaules de ma gamine, je les crève.
tombe haut
▹ (titre du sujet en cours), ft. john doe.

de mon cœur
▹ (titre du sujet achevé), ft. john doe.

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