n'hésitez pas à privilégier les personnages plus vieux, les pré-définis et à participer au topic en commun |
| perles de pluie. :: (générique de fin) :: dead end :: v1 :: présentations | should i stay or should i go ?
| Mer 31 Mai - 1:38 Invité |
[JAGO ALEC] c'est le napalm qui s'accroche à l'épiderme tumblr.[âge] le corps éreinté s'emplissant de ronces, les ténèbres qui s'infusent dans le sang, la ponctuation des maux qui cognent les désirs enfouis et des morsures de souvenirs de ces vingt-six dernières années qui voudraient pourtant s’ériger obstinément dans l'oubli. [origines] égyptiennes et américaines. [en ville] toujours. comme relégué dans un cachot de cendres. [statut] il y a sûrement un monstre caché dans ma poitrine, il a sans doute eu l'temps d'y entrer quand j'avais fait un vide-grenier, quand j'voulais faire un nettoyage de printemps, dépoussiérer un peu d'toutes les querelles, les tristesses qui s'logeaient dedans. j'voulais après le remettre en peinture, avec des couleurs vives, avec des couleurs gaies, parce que ça avait terni avec le temps, comme des vieilles bricoles laissées dans des coins. et là l'démon est arrivé, c'est peut-être pour ça que quand j'marche, y a des petits bouts de moi qui tombent en lambeaux. j'me décompose, j'me désagrège, j'ai rendu ma douleur effervescente et parfois, j'attends juste que l'ciel triste me mouille, pour que j'disparaisse pour toujours. [emploi] j'essaie d'apprendre à toucher le ciel, à traverser les nuages, un peu comme quand ils descendent sur terre sous forme de brouillard pour nous traverser un peu. j'mets des petites pastilles sur la langue et j'attends qu'ça m'ramène toutes les étoiles qu'il y a dans le ciel pour les mettre dans ma bouche (fangeux dealer de dragées enivrantes.) [$$$] assez. bien assez. [groupe] black hole. keywords: étranger, essence, cauchemars, démon, ombre, cratères, mots incendies, colère grenade, griffes, tempêtes, cosmos, infini, vide. [a lot on my mind] dans ma cadillac noire, je cache les tombeaux de tous les cœurs brisés. je suis l’araignée ourdissant sa toile, attendant patiemment que la proie vienne se coller à mon piège pour l’envelopper et lui répandre mon venin. je suis une étoile ombragée qui menace fréquemment de s’éteindre. je suis un alcool à soixante-dix-huit degrés, ta langue à peine en contact avec la mienne et je m’évapore. je suis une lame de rasoir qui, dans le silence, vient entailler la peau. je suis le napalm accroché sur ton épiderme, qui te ferait exploser le cœur. je suis le loup qui montre les crocs, qui ne se laisse pas apprivoiser. je suis une drogue qui défonce trop longtemps, je suis une drogue qui a trop d’effets secondaires. je suis l’orage qui éclate, éventre les nuages. puis je suis devenu les sourires factices, voilés, de mon cœur qui souffrait. je n’ai pas de défense immunitaire contre la souffrance. maman me donnait des médicaments lorsque je toussais, j’avais mal aux oreilles ou que j’avais le nez bouché mais personne ne me donne des médicaments pour que j’arrête d’être triste. pourquoi j’ai mal, pourquoi j’ai mal au fond du cœur ? pourquoi personne ne me le change, il est défectueux et mamie quand elle a quelque chose qui lui fait mal, ils lui remplacent. comme sa hanche qu’est en plastique maintenant. feu de joie, filles de joie. sur les murs restait une ombre étrange, un fantôme dessiné dans les volutes que répandait la combustion des branches de bois. les corps volatils de jeunes hommes qui n’ont de mieux à faire que de se la jouer explorateurs tardifs. les crépitements de baskets sur les feuilles mortes, aussi morts que leurs espoirs, la déflagration des rêves partie en fumée. puis le retour de flamme des bêtises un peu trop idiotes. avec une bande de potes, on adorait visiter les tréfonds des villes, se perdre dans des terrains inconnus, visiter les cambuses abandonnées. on s’y inventait des histoires tragiques, on partageait de gros spliffs et on maquillait les murs, on laissait des traces. c’est ce qui m’a sauvé de la perte de maman, alors que les membres fumaient dans des braises amusées. ils y ont jeté de l’eau, et l’épiderme calciné je renaissais de mes cendres. à nouveau sur pied, y avait l’ondée qui jouait sur la tôle de l’oubli, noyant les afflictions térébrantes. mon cœur heurté qui remontait les zigzags des cicatrices endolories, j’ai rencontré merlin et depuis, tout va mieux. il y a des jours sang. un soir, je rentrais à la maison. celle-ci était bien trop silencieuse à mon goût. c'est là que le drame arriva. la fameuse brique qui fracasse le crâne sans crier gare. Une mare de sang qui provient de la baignoire… c'était maman, qui avait enfin l’air paisible, presque heureuse. les paupières closes, le teint aussi blanc que neige, comme la nuit où tout avait prit fin. la flaque de sang qui s’étend à l’infini, un flot qui m’entraînait dans son sillage. une image dévastatrice qui met mon esprit à vif et qui écorche ma bonne conscience comme ses bras cisaillés. mon air stoïque, hébété, qui témoigne de mon dolorisme. la flaque qui s’imbrique dans l’esprit, la flaque d’un rouge sombre qui s’étend et s’accroît. c'était comme si je sentais son odeur, que j’en avais partout sur moi mais c’était surtout mes pieds d’enfant qui trempaient dedans… je me noyais dans le sang, j’en perdais mon souffle. Une ligne de crampes qui se dessinaient dans le crâne. j'heurtais le sol. J’étais tombé dans les vapes. maman était partie, maman n’était plus là. (maman était morte.) elle m’a été ôté à tout jamais, elle a été emmenée. En plongeant le bras dans la baignoire afin que s’évacue l’eau ensanglantée, mon reflet ne s’y projetait pas. aussi, j’évitais dorénavant les miroirs, les vitres. tout ce qui pouvait me rapporter à cet événement douloureux. pourtant, j’avais l’appel du sang. des poings écorchés contre les murs, l’appel de la violence qui faisait bouillir les veines. je ne suis pas roméo mais tu n'es pas juliette. les vagues de l’amour dans le cœur, quand j’ai plié bagages, les vagues qui s’étendent sur la plage déserte où le vent souffle. Comme une odeur de tabac froid régnant dans la pièce, une odeur fumante qui se colle aux poumons. qui t’empêche de respirer, le fardeau de l’avoir laissée qui éclabousse l’âme. les soupirs accablés de l’être aimé qui s’en est allé, pourtant ses courbes qui restent imprégnées dans la rétine. les yeux délavés qui ne savent plus sur quoi s’arrêter, quoi contempler, tantôt emplis du fol espoir que je lui revienne. mon amour, je suis parti sur un autre port, la laissant comme une conne sur mon bateau de sentiments qui tangue. pourtant, ce soir-là, c’était un ciel fragile avec des étoiles de verre et le cœur en lambeaux dans lequel il fait hiver, t’entends encore les échos de tes paroles sordides ? les mots qui dissolvent un peu l’âme même si elle est déjà vendue au diable ? les mots-blizzard, les mots-connards? être un fangeux homme, je l'avais été sans aucun doute ; parce que finalement, quel con en irait jusqu’aux mains avec une femme ? mais celle-là, elle était hargneuse, elle inspirait l’énervement, n'appelait qu’à la destruction ; en déchirement, elle n’était qu’une chute libre. une chute libre dans laquelle je venais me lover, pratiquant le saut. les flots de paroles enrôleurs qui se logeaient dans la misère et continuait sa guerre de terreur. maux taillés dans la pierre, souffles, traversées souterraines dans l’épiderme, dans la poussière de l’ignorance. dans la prison de ma bouche fleurissait l’écorchement de ma langue râpeuse. la tempête au-dessus des crânes qui s’abattait à leurs pieds, des entailles au ciel troué, terre craquelée et ces myriades d’étoiles déchues qui s’acharnent, qui rampent vers eux avec des cadeaux d’l’enfer. et pourtant, et pourtant, je l'aimais. “qu’est-ce que l’âme? de quelle couleur est-elle? je craignais que mon âme ne me fasse le tour pendable de s’échapper pendant mon sommeil et de ne jamais revenir. je faisais de mon mieux pour ne pas m’endormir, afin de la garder à sa place, à l'intérieur de moi.” just kids, patti smith – p.17
[poussière d'étoile/emily] [âge] 20. [pays] be. [personnage] inventé. [commentaires] que du love.
Dernière édition par Jago Alec le Jeu 29 Juin - 20:40, édité 7 fois |
| | | should i stay or should i go ?
| Mer 31 Mai - 1:39 Invité |
[story of my life] "j'aimerai tellement parfois pouvoir ranger ma vie dans des cartons. qu'elle soit bien scellée, que tout y soit dans son entièreté et qu'elle ne puisse m'échapper, jamais. j'ai peur de ça, tu sais ? me perdre au détour d'une rue, d'une mauvaise bagarre, d'un mauvais trip. heureusement qu't'es là, toi." nos prunelles se percutent assassines dans un marasme indomptable j'voyais bien que j’avais tissé en elle des toiles d’injures de rancune (peut-être d'haine ?) pourtant j'essayais de souffler très fort sur les braises de notre amour qu’on retrouve la flamme mais ça n'sert à rien y a pas assez de combustible y a le passé qui se fouille les entrailles de cet amour en décomposition ça m'glace ça m'rend froid de tituber tituber dans les labyrinthes de notre amour j'trouve jamais la sortie jamais j'me heurte la peau rougie à force d'être trop égratignée des sentiers battus des culs-de-sac j'me délave à la couleur grise du ciel qui menace d’éclater, qui menace de s’éventrer je n'ai pas de protection pour le ciel pas content il a des comètes, des étoiles même elles, elles s'éteignent. saut dans le temps, saut dans l’espace, ou peut-être était-ce juste un saut dans le vide, un saut insensé qu’on aurait pu prédire mais que l’on préfère tenir au rang de simulacre, faudrait juste être des sots pour s’imaginer qu’en un claquement de doigts, la poussière du temps pourrait faire effet et brouiller les mauvais souvenirs. y a le néant, y a le vide, y a la hauteur et le vertige, l’infinité puissance des ecchymoses portées comme des cosmos, des trous noirs et des trous d’verre, le sable brûlant sous les pieds et les bouteilles à la mer qui n’arriveront jamais. l’coquillage égaré et la solitude qui fouette l’épiderme nacré face au soleil rougeoyant, l’soleil qui se meurt entre les côtes et s’enferme dans une poitrine meurtrie. les couteaux dans la gorge, le feu dans les yeux et le cœur en lambeaux, le tissu rapiécé avec de la dentelle même pas belle.silence |
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| Mer 31 Mai - 3:28 Invité |
Rebienvenue |
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| Mer 31 Mai - 8:46 Invité |
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| Mer 31 Mai - 8:49 Invité |
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| Mer 31 Mai - 10:21 Invité |
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| Mer 31 Mai - 13:17 Invité |
rebienvenue. |
| | | Jackie Ells lost in the world should i stay or should i go ? messages : 1675
à liberty depuis : 21/12/2015
avatar + © : jenna dewan, lolitaes.
pseudo : serenade in blue. (camélia)
dc : stella.
| Mer 31 Mai - 17:22 Jackie Ells |
Rebienvenue chez toi bb |
| | | should i stay or should i go ?
| Mer 31 Mai - 17:56 Invité |
cette plume, vraiment
rebienvenue avec ce personnage qui promet |
| | | should i stay or should i go ?
| Mer 31 Mai - 20:39 Invité |
rebienvenue parmi nous à ce que j'ai compris. |
| | | Eliott Burrows lost in the world should i stay or should i go ? messages : 330
à liberty depuis : 31/03/2017
avatar + © : michiel huisman (thinkky, anesidora & solosand)
pseudo : Bangkok. (Laura)
dc : none.
polaroïd : guilty pleasures : His cigarettes. Gambling.
| Mer 31 Mai - 21:51 Eliott Burrows |
Re-bienvenue ici |
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| Jeu 1 Juin - 21:59 Invité |
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| Dim 4 Juin - 20:37 Invité |
merci beaucoup tout le monde je vous aime |
| | | Stella Burrows lost in the world should i stay or should i go ? messages : 2280
à liberty depuis : 22/01/2015
avatar + © : lily james, myself
pseudo : serenade in blue. (camélia)
dc : jackie.
polaroïd :
| Ven 9 Juin - 21:24 Stella Burrows |
Hello ! le délai de ta fiche est arrivé à terme, n'hésite pas si tu as besoin d'un supplément |
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| Sam 10 Juin - 14:00 Invité |
yes yes bien sûr que j'en ai besoin d'un, je ne veux toujours pas partir j'essaie de finir ce soir |
| | | Adonis Ells choir of furies should i stay or should i go ? messages : 970
à liberty depuis : 30/04/2017
avatar + © : cillian © milles rêves (av), astra (sign) & skate vibe (icons).
pseudo : anathema, océane.
dc : j e.
clan : les ells. intérêt commun à préserver pour protéger le sien.
| Mar 13 Juin - 23:25 Adonis Ells |
un délai jusqu'à vendredi, ça t'irait ? |
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| Sam 17 Juin - 0:09 Invité |
ce nouveau choix d'avatar, je ne peux qu'adhérer déjà et puis ta fiche. ta. fiche. un vrai délice, je l'ai dévoré. je te valide et on a intérêt à se trouver un/des lien(s) |
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| Sam 17 Juin - 0:14 Invité |
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| Sam 17 Juin - 0:21 Invité |
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| Sam 17 Juin - 0:39 Invité |
JE T'EPOUSE QUAND TU VEUX OU TU VEUX |
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| Mar 20 Juin - 14:11 Invité |
On dit au revoir à Loen du coup? Rebienvenue, éclate-toi avec Jago ! <3 |
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