n'hésitez pas à privilégier les personnages plus vieux, les pré-définis et à participer au topic en commun I love you
-50%
Le deal à ne pas rater :
-50% sur les sacs à dos pour ordinateur portable Urban Factory ...
19.99 € 39.99 €
Voir le deal

she mine, oh girl, bump and grind (sasha)  :: (générique de fin) :: dead end :: v1 :: archives rp
Invité
Invité
Anonymous
should i stay or should i go ?

she mine, oh girl, bump and grind (sasha)  Empty
Mer 7 Juin - 9:56
Invité


trust me girl
you wanna be high for this
_______________________


Jay avait fait son choix et sous les applaudissements des spectateurs, il prit par la main une brunette au fourreau trop court. Quelques sifflements grivois se firent entendre lorsque la belle grimpa sur le podium et alors qu’elle glissait une main nerveuse dans sa chevelure sombre, elle paria sur l’ancien champion. C’était ça … la loi des combats de rues. Chaque soir, quelques badauds en manque de violence et d’adrénaline pariaient sur un challenger avide de casser des os. Walsh retira sa chemise et adressa à la jeune femme un bref clin d’oeil, la remerciant ainsi pour l’outrageuse somme d’argent qu’elle venait de placer sur ses épaules. Un petit pactole … Isaiah n’était pas surpris, les bourgeoises en manque de sexe et de débauche s’échappaient du lit conjugal pour assister à l'illustration même de la violence, mêlée de sueur et de sang. Ces pétasses liftées fantasmaient sur les corps des boxeurs et Isaiah en avait d’ailleurs, plus d’une fois, profité. L’insolent toisa une nouvelle fois la naïade et celle-ci lança le combat d'une voix tremblante.
Son adversaire n’avait aucune chance et dès le premier assaut, la brute épaisse chancela. À la manière d’un pitbull, Walsh s’accrocha à son rival, l’assenant d’uppercuts savamment maitrisés. Il avait besoin de ce fric et ce connard fini n’était pas assez rapide pour lui voler la victoire. La peau de ses poings, sous l’impact des coups, se déchira et son sang se mêla à celui de son adversaire. L’animal était en proie à une folie vengeresse et alors qu’il venait de lui briser les deux arcades et le nez, le juge lui sauta dessus, l’obligeant à stopper tout mouvement. L’irlandais était ko. Le combat avait été magistral et l’engouement de son public confirmait sa suprématie, son ascendance. Isaiah se releva, attrapa sa chemise, essuya prestement le sang de ses doigts, s’empara du fric que Jay lui tendait et s’échappa de l’arène. C’était bien suffisant pour ce soir. Le besoin de nicotine lui embruma l’esprit - et - comme pour calmer ses envies carnassières ; le fauve s’alluma une clope, tira une première taffe pour finalement recracher la fumée avec nonchalance. Bordel … c'était jouissif … A la manière d'une éphémère caresse qui transpire le réconfort. Le bâtonnet se consuma en deux lattes et ses doigts tremblants en réclamèrent aussitôt une deuxième. Assis sur un banc, l’ancien champion détailla ses mains. Ses plaies étaient douloureuses et sa chair mutilée ne cessait de saigner ; aussi, l’écossais arracha deux bouts de sa chemise avant d’en faire des pansements de fortune.
Soudain, un claquement de talons sur le carrelage le tira de sa léthargie. Une jolie blonde venait de faire son apparition. Seule et vêtue d’un décolleté outrageux, la gamine semblait chercher quelqu’un du regard. « Jamie n’est pas ici, je te conseille de tenter les urgences ... » Un sourire satisfait se dessina sur le visage du loup et calmement, il surenchérit. « T’aurais pas une clope blondie ? »


Dernière édition par Isaiah Walsh le Dim 25 Juin - 11:54, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
should i stay or should i go ?

she mine, oh girl, bump and grind (sasha)  Empty
Mer 7 Juin - 16:04
Invité
A sa place, beaucoup se demanderaient ce qu'elles fichent ici, effrayées à l'idée d'avoir atteint le dernier sous-sol, les tréfonds de la nature humaine, la lie de ce monde. Sasha, ça ne l'effleure même pas. Au contraire, elle se trouve parfaitement à sa place dans cette cave glauque et sombre qui pue le vice. C'est une odeur singulière qui prend aux tripes, un mélange de sang, de sueur et de sexe où flottent les embruns de tabac et des vapeurs de l'alcool. Une atmosphère au sein de laquelle Sasha aime beaucoup trop graviter pour son propre bien, attirée par la violence comme un papillon par une flamme. La violence, c'est primitif, c'est l'homme dénué de carcan, une pulsion animale qui prend le dessus sur les vernis policés dans lesquels on s'enrobe pour entrer dans les danses. Et Sasha, ça la fascine parce qu'elle, elle est très souvent à vif, dénuée de ces couches de civisme et de cordialité alors la violence devient à ses yeux déviants un spectacle saisissant à contempler, à donner, à recevoir peu importe, tant qu'elle l'effleure. C'est la raison pour laquelle elle n'a même pas répliqué pour la forme, pour attiser le conflit en soufflant sur des braises, quand un homme de main inconnu au bataillon lui a ordonné de se pointer à cette adresse, vêtue décemment. Qu'ils sont cons. Quand Sasha entend ce genre de conseil débile, ça lui donne toujours envie de les saigner parce que chez eux, s'habiller décemment, ça veut dire être vêtue comme une pute très, très ouverte d'esprit, ce qui est proprement l'inverse de la putain de définition initiale. Mais elle est là quand même parce que c'est bien payé et même pas à se faire sauter. Suffit de jouer à la cruche bandante.
Et ça, elle sait faire. Mais Sasha, comme d'habitude, elle n'écoute rien de ce qu'on lui dit et les hommes accro au sang qui sont censés l'être aussi au cul, elle ne leur regarde pas la tronche, elle ne les allume pas de loin pour gonfler la clientèle de ce réseau merdique. Non, elle, elle est enivrée par les combats, emportée par le bruit mat des poings qui ravagent la peau et le reste s'évanouit autour d'elle alors que le boxeur s'acharne sur un homme déjà à terre qui n'a même pas le temps de lui rendre le moindre coup. Le sang jaillit de son visage tuméfié et ça l'électrise, du même plaisir coupable qui l'a assaillie lorsque la lame de son cran d'arrêt est venue rencontrer la chair d'un abruti parmi tant d'autres, quoique dans une moindre mesure. Le juge met fin au massacre en règle et Sasha contemple pendant de longues minutes la toile surréaliste que compose le visage détruit du boxeur, désireuse de toucher les chairs martyrisées, peut-être même de les déchirer au reste, d'écarter les plaies béantes. Mais on l'emporte bien vite et Sasha se met en tête de chercher le grand méchant loup responsable de ce traitement expéditif. Elle ignore copieusement les invectives d'une viande soûle qui empoigne ses fesses, slalome entre les hommes galvanisés par la boxe sans leur jeter un regard et se fiche bel et bien que l'un d'eux fasse remonter sa piètre performance à qui de droit. Ça ne sera pas sa première correction et encore moins la dernière, et elle s'en moque. Elle fend la foule sur ses talons hauts, foule le carrelage souillé avec la même aisance qu'un tapis rouge et avise enfin l'homme qu'elle recherche, occupé à bander ses poings abîmés. Sasha s'appuie contre le mur face à lui et l'observe longuement, en silence, obnubilée par le sang qui perle déjà à travers le tissu de sa chemise déchirée. Le boxeur se méprend sur ses intentions un délicat sourire reptilien fleurit sur ses pulpeuses. Jamie n'a aucun intérêt à mes yeux, c'est toi que je cherchais. souffle Sasha de sa voix de miel, sans filtre aucun pour masquer son intérêt. Elle, elle a la franchise brutale.
Il réclame une cigarette et elle en profite pour coloniser son espace vital, comme elle le fait toujours, tout le temps, avec tout le monde. Elle ne respecte jamais les distances de sécurité, les intimités, les panneaux lumineux qui hurlent danger. Au contraire, elle les attise. Elle croise joliment ses jambes galbées d'un geste plus que maîtrisé tout en cherchant de quoi le contenter dans la pochette qu'on leur a remise, à elle comme aux autres filles payées pour une campagne de prospection dissimulée derrière de la simple figuration. Faut rien leur refuser, on leur a dit. Ni des clopes, ni de la drogue et encore moins des putes et pour une fois, elle veut bien se plier aux règles parce qu'il n'y a que la déchéance d'autrui pour la faire vriller autant que la violence. Sasha extirpe une cigarette de son sac et la glisse avec une douceur qui lui est peu coutumière entre les lèvres du boxeur, en dardant sur lui son regard affûté, farouche. Elle ne se presse pas, la môme, elle prend le temps de dévisager ses traits tirés où luit encore une forme extrême de tension, de nervosité. C'est peut-être tout ce qu'il reste, une fois la rage intégralement déversée. Sasha l'ignore, parce qu'elle croit que la sienne, de rage, est un puits sans fond, née avec elle et nourrie par tous les bleus sur sa peau, toutes les cicatrices, ses frustrations et ses désirs inassouvis. Y a que ça, qui pousse dans l'aridité de ses courbes : les orties, les mauvais sentiments et les émotions les plus toxiques. Tu comptes vraiment te contenter d'une cigarette ? J'ai pourtant bien mieux... offre Sasha sans cesser de le détailler d'un regard défiant, arquant ses lèvres pleines dans un sourire suggestif. Elle se fait tentatrice, elle qui en joue généralement si peu, réduisant la distance entre le corps nerveux du boxeur et le sien, tout aussi électrique. Ouais, elle a bien mieux pour s'exploser le coeur et si elle, elle ne touche pas à cette merde, elle est persuadée que ça décuple la haine, la rage de vaincre, les coups de sang et les coups de poing. C'est la raison pour laquelle, elle ne s'y aventure pas : parce que Sasha, elle craint le spectre de la folie tapie en elle. Mais ça ne l'empêche pas d'apprécier le spectacle de cette forme singulière de déchéance, chez les autres...
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
should i stay or should i go ?

she mine, oh girl, bump and grind (sasha)  Empty
Mer 7 Juin - 16:29
Invité
L’endroit est glauque, misérable. À l’image de sa propre existence ... L’écossais n’a jamais été un enfant de choeur. Très tôt, il avait enchainé les conneries et les frasques en tous genres. Norma avait su le dompter. Face à sa douceur et à son amour, le fauve avait courbé l’échine pour finalement réussir à refouler ses plus bas instincts. Il était devenu un homme respectable, aimant et par dessus tout ... digne. Norma à ses côtés, Walsh avait finalement apprit à s’accepter. La qualité de ses matchs sur le ring n’était plus saluée pour la violence qui s’en dégageait mais par l’excellence de ses entraînements. Son épouse croyait en lui, comme jamais personne n’avait osé placer un quelconque espoir sur ses épaules. Galvanisé par les victoires, sa rage de vaincre, Isaiah la devait à sa femme. Gagner pour ses beaux yeux … ouais … la perspective était bandante. Sa carrière avait été prometteuse bien que le personnage soit une véritable tête brulée et plutôt difficile à coacher. C’est qu’il était fait de paradoxes, Isaiah. Tantôt flamme, tantôt givre. Il captive autant qu’il effraie …
Assis sur un banc, dans un vestiaire de fortune, l’écossais toise ses plaies sanglantes, toujours électrisé par le combat qu’il vient de mener. Il entend encore le son rauque et sec de ses poings qui fracassent sans ménagement les os de son concurrent. C’est une drogue, ça fait du bien … Isaiah le sent au plus profond de ses tripes. Ce soir, il est redoutable et personne n’osera remettre en question sa supériorité. Un sourire suffisant glisse sur ses lèvres alors qu’il écrase nonchalamment le mégot de sa cigarette sur le sol carrelé. Son attrait pour l'agressivité ? Le boxeur ne l’explique pas. Ça bouillonne dans ses veines, ça domine ses pensées ; c’est sa ligne de conduite. C’est immoral, il en a conscience, mais clairement ... il en a rien à foutre. La bienséance, les bonnes moeurs, c’est franchement pas sa came - la déchéance est tellement plus salvatrice. Le sang perle sous le linge blanc, sa chair est à vif mais la douleur lui est familière. Il se l’apprivoise comme chacune de ses ecchymoses. L’état de ses mains l’inquiète peu, encore moins quand une délicieuse créature ramène ses courbes alléchantes dans l’encadrement de la porte. Perchée sur de vertigineux talons, la blonde s’appuie contre le mur. Alors qu’elle se plaît à le reluquer, son attitude parle pour elle ; dopée à l’adrénaline, stimulée par toute cette déchéance, l’allumeuse parle sans filtre. Elle le veut lui. Isaiah arque un sourcil, surpris par la véritable raison de sa venue ici. Elle est jeune, désabusée et sûrement camée … l’écossais ne mange pas de ce pain là. Outrepassant ses propos, il lui réclame une cigarette et sans plus attendre, la louve efface avec grâce, les quelques pas qui la séparent de sa carrure.
Cette gamine transpire l’interdit, elle pue le sexe et tous les vices qui en découlent. Elle est bonne ... et elle en sur-joue. Elle le tease jusqu’à venir glisser une clope entre ses lèvres pincées. De son côté, Isaiah récompense son audace en se laissant docilement approcher. Leurs corps se frôlent et à la manière d’une éphémère caresse les doigts de l’ange glissent sur ses cuisses dénudées, rehaussées d’un short qui laisse apercevoir la naissance de ses fesses. Toute cette parade, c’est censé l’exciter ? Bordel … et dire que ça fonctionne ... Les jours d’abstinence se font soudainement ressentir. Ça lui brûle les reins, ça lui dévore les entrailles … « J’suis pas d’humeur à te sauter, si c’est ce que tu veux … » Mensonge, cette fille, elle mérite le sexe sauvage, les étreintes bestiales et Isaiah se ferait un malin plaisir de la soumettre. La naïade lui présente le contenu d’une sacoche et clairement, le fauve comprend que ses allusions ne se rapportent pas à la baise. Putain de toxico … En cherchant la défonce, Sasha a misé sur le mauvais étalon. « C’est pas ma came … Allez, range-moi ça et tire-toi … »
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
should i stay or should i go ?

she mine, oh girl, bump and grind (sasha)  Empty
Mer 7 Juin - 16:44
Invité
Le loup la laisse approcher et Sasha le frôle sans crainte, loin de se sentir aussi vulnérable que le petit chaperon rouge. Elle aussi, a des canines acérées, dangereuses. Elles sont seulement mieux dissimulées dans les recoins de sa folie, de la violence tapie en elle. Elle le dévisage sans fard, attirée par l'animosité fougueuse qui se dégage de lui. Il ne déconne pas. Il n'est pas là pour ça et encore moins pour sociabiliser. Ça en ferait sans doute fuir plus d'une, toutes ces nanas impressionnables qui ont besoin qu'on les aime, qu'on les complimente et leur disent qu'elles sont belles, qu'on les rassure mais Sasha, elle aime l'agressivité et la fureur, elle préfère qu'on la brusque, qu'on la froisse. Alors elle reste, par défi, par curiosité aussi. Et elle se libère un peu de son rôle de composition pour y laisser entrer un rien de la tempête qui l'habite perpétuellement. "T'as aucune foutue idée de ce que je peux bien vouloir." énonce très tranquillement Sasha entre ses lèvres charnues du timbre serein et un rien racoleur de celle qui sait qu'elle a raison. Parce qu'elle-même l'ignore. Sasha, elle est toujours mue par des impulsions, des chevaux fous qui se cabrent à l'intérieur et l'entraînent à leur suite au gré de leur soif de destruction. Alors ce qu'elle fiche ici est encore incertain, même pour elle. Disons qu'elle avait sans doute envie de frôler sa barbarie de plus près, de la sentir. De là à se faire baiser, faut pas déconner : être payée pour agiter joliment son cul au lieu de l'offrir est suffisamment jouissif. Surtout pour Sasha, au désir ombrageux, opaque, presque inexistant qui ne s'éveille que pour l'extrême, le sale, le dégradant. Elle arque un sourcil railleur, assorti d'une vague esquisse satisfaite sans pour autant s'écarter du boxeur. Elle aime bien, flirter avec le vide, s'approcher du précipice, regarder en bas et attendre le coup de vent qui l'y fera basculer jusqu'au point d'impact. La tragédie au fond, c'est qu'elle ne tombe pas, jamais, parce que la môme est dotée d'un instinct de survie farouche, constamment en guidage automatique. Elle apprécie tellement l'effluve du danger derrière celle de la sueur qu'elle ne s'écarte pas, poussant au contraire un peu plus loin. Toujours plus loin, c'est son credo. "Mais entre nous, si t'es déjà épuisé, ça n'augure rien de bon pour la suite..." note-t-elle, faussement compatissante et carrément sournoise derrière ses traits innocents. Sasha, elle ne le quitte pas de ses opales brûlantes alors qu'elle cherche une prise au lieu de continuer de vaquer à ses occupations là où elle serait désirée. Mais la vérité, c'est que c'est toujours bien plus bon de s'imposer où sa présence n'est pas requise. Et puis, elle n'a pas tort, s'il est trop fatigué pour s'envoyer en l'air, autant laisser tomber tout de suite. Il va se faire massacrer le fauve,
Malgré sa carrure imposante et les muscles seyants qu'elle imagine rouler sous ses phalanges. Alors, Sasha, elle propose. Elle propose mieux qu'une clope et sans doute mieux que la baise, elle l'ignore, mais elle n'a jamais vu des camés du cul dans des états aussi minables que ceux de la drogue, ça signifie sans doute que les effets dépassent de loin l'orgasme. Elle suggère, rapprochant ses courbes de sa peau chaude à lui, pour ouvrir la pochettes aux merveilles. Mais ça ne l'intéresse pas, le boxeur, et elle se marre doucement, délibérément moqueuse. Sasha referme son sac minuscule et hausse faiblement les épaules, narquoise et fière avec son menton relevé et ses airs de petite conne aguicheuse. "Je disais ça pour toi. Paraît que ton prochain adversaire est dopé aux amphet'." avoue-t-elle de son timbre de petite maligne qui a laissé traîner ses oreilles là où elles n'auraient pas du se trouver. "Il va te pulvériser." souligne-t-elle avec emphase sans le quitter des yeux, électrisée par la brutalité de ses mots qui viennent mordre son bas-ventre. Pulvériser, c'est un joli terme pour évoquer le spectacle qui se jouera sous ses yeux avides et son souffle rendu erratique par l'envie qui la ronge sous le bruit de la chair qu'on détruit et de l'hémoglobine qui coule, partout. Sasha, elle ignore si la perspective de voir son champion atomisé l'enivre d'avance ou l'ennuie, parce qu'elle est incapable d'anticiper ses réactions, instables et illogiques lorsqu'elles ne sont pas calculées à l'extrême. Et y a rien de prévisible dans une situation aussi étrange que celle-ci, où elle ne maîtrise rien. Au moins, maintenant il est au courant, il en fera ce qu'il veut. Dans l'attente, elle, elle n'écoute rien. Elle ne se tire pas, parce que Sasha n'écoute jamais rien ni personne, elle se plaît à s'épanouir dans les milieux les plus inhospitaliers comme la mauvaise graine qu'elle se figure être, déjà solidement amarrée au ventre maternel. Qui n'en voulait pas. Mais les coups, les griffures, les aiguilles de tricot profondément enfoncées dans les chairs n'y ont rien fait : Sasha s'est développée dans ce corps aride et depuis, c'est le but qu'elle poursuit en attendant de fermer les yeux sur une existence qui la laisse de marbre. Distraitement, elle colonise la peau du boxeur de la pulpe de ses doigts, qui viennent courir sur les bandages ensanglantés de ses mains. Elle esquisse des arabesques folles entre les tâches et vient parfois s'y perdre, pas farouche. Elle frôle, elle cajole au rythme entêtant de la musique de ses poings contre les chairs détruites de l'irlandais, qui résonnent encore dans sa tête déviante. Et puis finalement, Sasha appuie. Elle enfonce un ongle affûté, récemment manucuré, dans l'une des plaies du boxeur, sans s'annoncer. Sans réfléchir. Pour le plaisir de se rappeler à son bon souvenir, lui qui reste plongé dans un mutisme qui l'irrite toujours, lorsque ce n'est pas sa propre marque de fabrique. "Tu crois que tu peux gagner ?" Elle, elle ne le croit pas, c'est ce que semble indiquer son timbre trop suggestif, lascif, pour ne pas être narquois, tout comme le demi-sourire en coin qu'elle lui sert en relevant son visage provocant sur ses traits.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
should i stay or should i go ?

she mine, oh girl, bump and grind (sasha)  Empty
Mer 7 Juin - 17:00
Invité
La véracité de ses propos détonne avec sa voix de miel, pourtant, ce qui s’échappe de ses lèvres est à l’image de la gamine qui se trouve devant lui ; fucked up. La blonde, elle a dans le regard un air désabusé. Un air qui laisse à penser que malgré son jeune âge, elle a déjà tout vu, tout fait ... C’est triste, mais Isaiah ne s’est jamais intéressé, outre mesure, à ce genre de fille et ce n’est certainement pas ce soir qu’il va se défoncer les méninges pour ses grands yeux de biche.
Elle semble sereine mais dans sa tête, c’est le bordel. Sa folie est palpable … Tout comme la tension qui règne déjà entre eux. Cependant, l'écossais fait fausse route ... Ce n’est visiblement pas pour le sexe que la sauvageonne a croisé son chemin. C’est qu’il fait des amalgames l’insolent ; sollicité à chaque fin de combat par des lionnes en chaleur. En la voyant débarquer avec son micro-short et son sourire d’allumeuse, Sasha avait été mise dans le même panier que les autres. Soit, il se ferait désirer l'espace d'interminables minutes pour finalement abdiquer ... et se glisser entre ses cuisses galbées avec la sauvagerie qui lui est propre. La baise pour la catharsis, la baise pour exorciser ses démons … la baise pour la défonce. Dommage, la perspective de mordre sa chair était alléchante. « Tu perds ton temps alors … » Le timbre de sa voix est sombre, encore exaltée par la violence du combat. Walsh n’est pas sûr de saisir ce qu’elle attend réellement de lui. Les meufs complexes, ça le dépasse, pire encore … ça l’ennuie.
Elle lui tend le batonnet et Isaiah accueille la cigarette avec plaisir. Il s’y agrippe fermement comme on s’accroche à une bouée de sauvetage. La nicotine apaiserait ses maux, mieux encore … elle calmerait ses pulsions. La gamine est beaucoup trop proche de lui et le désir, qui prend naissance au creux de ses reins, le somme de la prendre sur le champ. Qu’elle se taise … Qu’elle cesse ses provocations. Une nouvelle réplique acerbe fuse de ses lèvres charnues et alors que le boxeur esquisse un sourire faussement amusé, il tire prestement sur sa clope pour ne pas lui envoyer une mandale en pleine tronche. Premier round … c’est qu’elle veut le foutre au tapis, la garce. Isaiah recrache la fumée avec une nonchalance qui détonne sur ce qu’il ressent au plus profond de lui. Le champion ne veut rien laisser paraître mais à l’intérieur, il bouillonne. L’attaque de Sasha est puérile, mais il se doit de l’avouer, elle sait comment malmener un homme.
Walsh se terre dans un mutisme sans nom. Sur le ring, il réplique, tabasse … Mais dans les rixes verbales, il ne maîtrise pas la répartie. Le silence est son atout et celui-ci semble agacer la louve. Alors, elle lui montre le contenu de sa pochette. Les pilules colorées dansent au fond de son sac et insidieusement, l’addiction renaît de ses cendres. Crack, coke … C’est qu’il en a avalé de ces merdes, à s’en flinguer le cerveau. Norma l’a rendu sobre. Il ne touche plus à ces conneries … Seule la weed sait calmer ses angoisses, pour une défonce saine et lente.
Sasha est une jolie pétasse. Son rire cristallin se révèle narquois. Elle ne semble pas réaliser que pour cette nuit, les combats sont terminés pour l’écossais. Deux adversaires, deux victoires et un sacré pactole en poche. Qu’attend-elle de plus ? « Je laisse ma place. J’arrête les combats pour ce soir. » Il se justifie, à tord puisque la panthère rebondit sur sa décision. « Amphet’ ou pas, tu pensais que j’allais concourir pour tes beaux yeux ? » Pour le coup, c’est à lui de se marrer. L’allumeuse n’a rien à lui offrir. Isaiah ne se bat plus pour la gloire, c’est de la thune qu’il veut. À moins que la nymphe se fasse docile et qu’elle écarte les cuisses pour lui … Punir son insolence, à coup de reins savamment maîtrisés, se reflète être une perspective délicieuse.
Pulvériser … Ce mot l’électrise mais il n’en fait rien. La naïade le pousse à bout et cherche à le faire sortir de ses gonds. « Ne sois pas si sûre de toi. » Un premier avertissement qui en dit long sur son agacement. Aurait-elle misé sur lui ? Impossible … Il l’avait aperçu sur le ring agiter son petit cul à chaque fin de round. Ces filles n’ont pas le droit de parier … C’est la règle. Est-ce la violence gratuite qui la galvanise à ce point ? Perdue dans ses réflexions, l’ange au regard fardé de noir laisse courir ses doigts sur ses bandages ensanglantés. Putain, elle est aussi barrée que lui. Le sang la transcende tout comme la sueur et la chair mutilée. Subitement, son ongle s’enfonce dans l’une de ses plaies, à vif. La douleur est infime mais le geste est osé. Elle flirte avec le danger, s’encanaille avec ses démons. Isaiah sursaute, puis reprend les rênes d’une situation qui lui échappe franchement. Ultime provocation de la gamine … Violemment, il s’empare de son poignet alors que son autre main se referme sur sa gorge offerte. A trop attiser l’animal, le boxeur devient loup. C’est ce qu’elle cherchait après tout … « J’ai assez fait mes preuves ici. J’ai rien à te prouver. »
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
should i stay or should i go ?

she mine, oh girl, bump and grind (sasha)  Empty
Mer 7 Juin - 17:06
Invité
Il tire la tronche, le sportif, il a la voix sombre, basse et le timbre détaché pour singer un désintérêt qu'il est loin d'éprouver. Parce qu'elle n'est pas idiote, Sasha, et ses provocations ne mentent pas : y a au moins une minuscule parcelle de lui qui est intéressée par ce qu'elle a à dire. A montrer. Parce que les mots couteaux, c'est déjà une forme d'intérêt, c'est offrir la pulpe de ses doigts sans savoir que le bras entier finira déchiqueté. "Je n'ai de toute façon rien de mieux à faire." souligne-t-elle dans un sourire en coin ravi de s'enfoncer gaiement dans des joutes verbales qui n'ont aucun sens, avec un adversaire qui manifestement n'a pas envie de pénétrer dans ses danses. Mais Sasha, elle s'en moque, comme elle se fout de tout. Elle insiste, rôde autour du boxeur comme un nuisible inoffensif mais parfaitement agaçant, elle glisse une lame de fortune entre ses poings défoncés et souffle sur les braises ardentes jusqu'à s'assurer qu'il prendra les armes. Y a que le conflit qui l'intéresse, que les rapports de force, qu'elle maîtrise mieux que le reste des convenances sociales dont son cerveau baisé la prive. Alors elle insiste, Sasha, malgré le manque de réponse affolant de son adversaire désigné par ses soins. Elle lui offre gentiment une clope pour la peine, pour s'ancrer encore davantage dans son univers teinté de sang et l'observe sans ciller. Hormis ses traits tirés, y a rien à en tirer. Il arbore un visage aussi neutre qu'il conserve le silence et elle est obligée de pousser plus loin, de gratter un peu le vernis qui occulte la vraie beauté, le chaos total de ce qu'il cache à l'intérieur.
Parce qu'il est bousillé, c'est certain. Y a qu'un homme détruit pour s'annihiler à ce point, pour ravager des gueules aussi nihilistes que la sienne, pour rechercher ce qu'il y a de plus sombre, de plus dégueulasse dans la nature humaine  et Sasha, ça l'intéresse en substance. Pas beaucoup, mais un peu. C'est ça, qu'elle aime dans la psychologie. Elle ne cherche pas à aider les autres, elle ne possède aucune once d'empathie, elle ne vise pas toujours à comprendre non plus. Elle, ce qu'elle veut, c'est exhumer ce qui pourrit à l'intérieur, bouffé par les vers. Ce qui fait mal. Elle se rêve artiste de la lie de l'humanité, archéologue des bassesses et des tréfonds de la nature humaine et le boxeur, il peut prétendre autant qu'il veut, Sasha elle est pas dupe. Elle est jamais dupe, méfiante de nature, déviante par essence, et quand elle suit ses instincts prédateurs, elle plante ses canines acérées juste contre la carotide et ne lâche rien, comme un putain de clébard enragé. Et lorsqu'elle lui laisse le loisir de détailler les pilules, juste un quart de seconde, elle sent qu'il se passe un truc. Y a ses yeux ternes, crevés, qui s'éclairent d'une lueur d'envie qui s'estompe aussi vite, mais pas assez rapidement pour elle. Alors elle laisse danser un demi-sourire narquois sur ses pulpeuses quand il entrouvre enfin les lèvres pour la remballer gaiement. "Parce que t'as trop peur de perdre ?" Ça fuse comme un coup de fouet, comme le couperet d'une lame avant qu'elle ne vienne déchiqueter une nuque. Sasha, elle continue son travail de sape, pierre après pierre, guettant la moindre des réactions du langage non-verbal du boxeur. Jusqu'au point de rupture.
Il viendra, c'est certain. Et même si elle a déjà oublié pourquoi elle le désire tellement, elle continue. Elle se la joue termite appliquée et au bout du compte, la maison en bois finit toujours par s'effondrer comme un château de cartes à cause d'une menace jugée, à tort, négligeable. Sasha, elle frappe un peu à l'aveugle, attirée comme un papillon par une flamme, celle du danger, de la violence et les effluves singulières des hommes qui n'ont plus goût à rien. Comme elle, née ainsi, obligée de toujours s'enfoncer plus près des précipices pour ressentir quelque chose, ne serait-ce qu'un vague début d'émotion pour l'extraire d'une indifférence corrosive. Alors ouais, Sasha, elle pensait qu'il se battrait pour ses beaux yeux. Qu'il lui suffirait de battre des cils, de laisser sa peau nue frôler la sienne en sueur, de galber un peu plus ses cuisses, de mettre subtilement en avant sa poitrine rebondie et de lui décrocher des vagues sourires qui ont le goût licencieux de la provocation assumée. Et c'est ce qu'elle semble avouer alors qu'elle le fixe sans détour, un sourcil arqué dans une moue présomptueuse qui ne lui ressemble même pas. "Je pensais même que ce serait facile." Sa voix veloutée glisse comme une caresse même s'il est difficile d'occulter la moquerie qui luit toujours au fond de son timbre et qui semble le juger.
Les gens d'ici, d'en-bas, ne sont pas connus pour leur intellect. On leur demande de frapper, pas de penser. On lui demande d'être désirable, pas spirituelle, alors ouais, Sasha elle pensait pouvoir le manipuler par le bout de sa queue sans même avoir à y goûter. Elle espérait le guider comme un boeuf jusqu'à l'abattoir pour se repaître du goût du sang. Mais non. Il n'est pas si con et elle est presque déçue, Sasha. Généralement, elle déteste moins cette classe là. Elle les méprise, bien sûr, mais se montre toujours plus miséricordieuse avec les abrutis aux neurones noyés. Elle les vole moins, les baise moins même quand ils la baisent, elle, parce qu'il n'y a aucun challenge. Aucun risque. Aucun foutu intérêt. Le boxeur se marre face à sa naïveté assumée et elle le fusille du regard, tout en se rapprochant insidieusement, sans avoir l'air d'y toucher. Pourtant, elle le touche, ses phalanges flirtant avec ses bandages alors qu'il lui conseille de ne pas être trop sûre d'elle. Sasha relève des opales farouches, très sérieuse, pour mieux les planter sur ses traits et lui laisser tout le loisir de peser ses mots. "Ne fais pas l'erreur de me sous-estimer." lance-t-elle, lapidaire. Sasha elle a déjà une idée très précise de la suite des événements : lui, sur un ring. Préférablement sous influence ... et pas seulement la sienne. Et dans sa tête, c'est plié : ça se passera ainsi parce que rien, absolument rien n'est en mesure de stopper ses épisodes de névrose obsessionnelle dès lors qu'ils sont enclenchés. Pas même un homme à la carrure impressionnante, taillé dans le vice et la violence. Et c'est ce qu'elle affirme en plantant un ongle dans la chair mutilée. Sasha, elle ne cherche pas à lui faire mal.
C'est seulement un avertissement. Auquel il répond, avec la fougue qu'elle attendait et qui lui arrache l'ombre d'un sourire, alors qu'elle tressaillit lorsqu'un poing se referme violemment sur son poignet. Elle reste immobile, Sasha, consciente que la plus petite variation le briserait comme du bois sec et darde sur lui ses prunelles luisant d'une détermination farouche alors qu'il entrave sa gorge et menace d'écraser sa trachée. Mais c'est qu'une menace, pour l'instant et si sa respiration est rendue erratique par la tension qui vient de grimper en flèche, elle n'est pas obstruée. Et ça la ferait presque marrer, la môme qui n'écoute jamais rien ni personne. En tout cas, ça maintient un sourire de petite conne satisfaite sur ses lèvres pleines, eux habituellement si fugaces. Elle le provoque, Sasha. Elle l'invite à serrer plus fort, à lui faire mal elle qui ne peut ressentir ce doux sentiment, peut-être même à la buter. Au moins, comme ça, il aurait des comptes à rendre. Non pas parce qu'elle a une quelconque valeur, elle n'a pas cette stupidité. Lui non plus d'ailleurs. Mais parce que ce serait perçu comme une déclaration de guerre, ce genre de dégradation de matériel et dans ces univers où il faut perpétuellement prouver qui a la plus grosse, ça ne reste pas impuni. Le boxeur, il aurait certainement besoin de jouer des poings ... lui donnant ainsi raison. Et ça lui irait, Sasha, même si elle ne serait plus là pour le voir. Mais elle est encore là et comme pour bien le rappeler, sa voix s'élève, un peu plus rocailleuse à cause d'une paluche refermée autour d'elle, mais aucunement moins affirmée. "C'est bon, tu peux arrêter ton petit numéro. T'es loin d'être le premier à t'y risquer." s'amuse-t-elle avec une sensualité décuplée en relevant le menton comme si se faire étrangler tous les quatre matins lui conférait une quelconque fierté. C'est peut-être le cas, d'ailleurs. Peut-être que ça lui plaît, mais quand elle sent plus d'emphase, plus d'envie d'en finir. Lui, n'a pas perdu le contrôle. Il n'a pas l'envie d'entendre le son étouffé d'un râle, d'être le témoin privilégié de l'air absent dans ses poumons comprimés. Elle le sait, Sasha, parce qu'il n'a pas le regard dément, déformé par la rage qu'ont certains clients qui oublient qu'ils payent pour baiser et non buter. Mais même si elle le sait, ce comportement primitif suffit à aiguiser le sien et à accentuer l'intérêt qu'elle lui porte. Alors quand le boxeur desserre sa prise pour lui balancer qu'il n'a rien à lui prouver, elle réduit à néant la distance entre leurs épidermes brûlant de violence contenue.
Sasha le colonise. Ses cuisses goûtent aux siennes, la peau tendre de ses bras vient effleurer ses muscles bandés et elle vient frôler son oreille de ses lèvres pour venir y murmurer ce qui n'est qu'une provocation supplémentaire. "Alors pourquoi t'es encore là ?" susurre-t-elle d'une voix basse, chaude, avant de se retirer aussi prestement qu'elle est venue. Ouais, pourquoi il s'est pas barré après ses deux combats, si l'appât du gain ne le forçait pas à expulser encore un peu la rage de son ventre sur d'autres corps ? Ou s'il n'attendait pas de savoir ce qu'elle, elle pouvait lui proposer, toutes griffes dehors derrière ses allures de midinette inoffensive. "Imaginons que tu combattes. On pourrait rendre les choses plus... intéressantes. Avec un pari." suggère Sasha, vile tentatrice, dans une esquisse carnassière qui dévoile ses canines nacrées. Elle croit bien avoir capté l'attention du boxeur et profite de ses gestes séduisants parfaitement calculés pour glisser une main discrète dans sa pochette, refermant ses doigts autour de trois pilules supposées t'emmener hanter les étoiles. Qu'il les veuille ou non, là n'est pas la question. Il les aura, parce qu'elle l'a décidé. Les cachets joliment dissimulés dans sa paume, Sasha capte ses prunelles pour y ancrer les siennes qui ne déconnent pas, alors qu'elle énonce ses conditions. "Si tu gagnes, tu pourras me la mettre où tu veux. En revanche si je gagne je te pompe ... tout ton fric de la soirée. édicte-t-elle de son timbre qui vibre déjà d'envie, attisé par l'idée de se rapprocher toujours plus près du vide. Un sourire malin flotte comme un drapeau rouge sur ses lèvres, visant davantage à exciter le taureau qu'à mettre un terme à une corrida qui n'annonce pourtant rien de bon et Sasha s'amuse des réactions peintes sur le visage du boxeur. Ce qu'elle attend de lui ? Sa défaite, bien évidemment. Car sa reddition, elle vient de l'obtenir, elle le sait. Maintenant, il va combattre. Pas nécessairement parce qu'elle a grossièrement tiré les ficelles du sexe, bien que ses hormones affûtées par la violence doivent bondir d'impatience, mais parce qu'elle l'a mis au défi. Et comme pour conclure un accord tacite, Sasha saisit son menton entre ses doigts fins pour l'attirer jusqu'à elle, tandis que les pilules disparaissent sous sa langue. "Pour te porter chance..." note-t-elle dans un mensonge éhonté, avant de laisser ses lèvres heurter les siennes, s'y accrocher, les écorcher jusqu'à se frayer un chemin dans un baiser pressant où la rage de vaincre se confond avec une forme déviante de désir. Elle l'embrasse à pleine bouche, Sasha, sa langue rejoint la sienne dans une danse fougueuse, jusqu'à faire glisser les pilules dans sa bouche, à lui. Elle prolonge le contact langoureux, sulfureuse, électrisée tant par sa propre audace que par cette étreinte brutale à laquelle le boxeur insuffle une bestialité qui la fait vriller et pousse ses doigts encadrant son visage à se cramponner à lui, à enfoncer ses ongles dans sa peau. Elle finit par se retirer Sasha, le souffle court, les battements désordonnés et ses prunelles rétrécies, étroites, des yeux de prédateur, vissées sur lui. Ses traits concernés, à vif, n'ont plus rien d'innocent alors qu'elle guette les expressions du boxeur et anticipe surtout, mentalement, l'effet qu'aura la drogue sur son corps d'athlète.
Maintenant, elle a hâte de le voir perdre.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
should i stay or should i go ?

she mine, oh girl, bump and grind (sasha)  Empty
Mer 7 Juin - 17:10
Invité
Sasha est une énigme. Elle traine sa silhouette féline dans les tréfonds dégueulasses d’une ville qui aurait pourtant mieux à lui offrir. Ses billes bleues désabusées laissent sous-entendre le chaos de son existence et dans ses délires complètement barrés, la blonde n’hésite pas à s’attaquer à plus fort qu’elle. Le diable se dissimule derrière la beauté de son visage enfantin. C’est qu’elle n’a pas la gueule de l’emploi, la môme. Foutez-lui une jupette et un blazer estampillé et on la penserait étudiante candide. D’une voix ferme, elle pousse le vice dans une ultime provocation. Les doigts du boxeur autour de sa gorge, ne stoppent en rien son excessive et, ô combien torturée, hardiesse. À nouveau, Isaiah souligne son audace même si elle commence franchement à l’agacer. « Tu te prends pour qui ? » La nymphe semble être familière de ce genre d’attitude. Une gamine qui mixe les clichés d’une enfance difficile mêlée à un besoin viscéral d’émancipation. Le danger pour la catharsis, la violence qui flagelle ses démons … Les paroles de la môme fusent et son port de tête altier l’inviterait presque à resserrer sa prise. Foutue mioche, foutue soirée.
Sa peau de lait réclame le contact et ses cuisses fuselées viennent s’emboîter contre le corps de l’écossais. Son petit manège recommence et à l’image d’une chienne enragée, Savage ne lâche pas le morceau. « Cherche pas des signes où y’en a pas blondie. Tu m’fais vraiment chier avec tes questions à la con. » Une clope après un combat, c’est son rituel. Qu’attendait-elle de plus ? Qu’il libère sa rage pour aller cogner deux gars supplémentaires ? C’est du passé, ça. Walsh, il a baissé les armes. Seul le fric l’intéresse. Toutefois, cette décision ne semble pas satisfaire l’ange. Elle lui imagine un tout autre dessein. Aussi, la babydoll le provoque en duel. Elle énonce les règles avec une déconcertante légèreté. S’il gagne, elle sera son prix. Baise sauvage à l’arrière d’une voiture, sodomie à sec dans des draps de coton, elle accepte tout, la chaudasse. En revanche, s’il perd, c’est son fric qu’elle lui pompe. « Comme si tu faisais ça pour l’argent … » Non, elle est encore plus frappée que ça. Les billets verts, c’est une excuse. Une excuse minable pour qu’il accepte d’entrer dans son délire.
Pourtant, elle a cette façon enivrante de capter son regard. Et de le pousser hors des sentiers battus. Le pari est alléchant, c’est certain. Alors, le trentenaire hésite. La baise … il en a cruellement besoin et il sait pertinemment que Sasha pourra répondre à chacune de ses envies. Toutefois, un signal lumineux et tonitruant résonne au plus profond de son esprit. Son interlocutrice est indigne de confiance. C’est une hyène, une sirène qui joue de ses charmes pour le faire sombrer. Isaiah recule mais la tentatrice ne l’entend pas de cette oreille. La tension est palpable, intense. La distance entre leurs deux corps s’amenuise.
Et là, ses lèvres pulpeuses percutent les siennes. C’est violent, animal et à la limite de l’indécence. Il n’y a pas que dans ses dires que Sasha fait preuve de témérité. Ce baiser parle pour elle et sa folie se matérialise, enfin, en quelque chose de concret. Tout ça, c’est étrange, ça le dépasse mais le contact de sa bouche lui enlève un poids immense. Le boxeur ne peut l’expliquer mais ça l’enflamme. Ça réveille ses démons. Leurs soupirs s’emboîtent mais ça ne suffit pas. Isaiah, il en veut plus. Alors, il s’abreuve, il se nourrit de sa chair. D’un geste vif, il s’empare de sa taille de guêpe pour la soulever et venir l’asseoir sur ses genoux. Instinctivement, la nymphe entoure ses jambes dénudées autour de ses hanches et c’est au tour du loup de la coloniser. Ce grain de peau, le galbe de ses cuisses … cette môme, c’est le mal incarné. Ses doigts glissent sous son micro-short, à la naissance de ses fesses, qu’il pétrit sans ménagement. Pendue à sa bouche, Savage mord, griffe, plante ses ongles dans sa barbe naissante et lui, pauvre diable, il baise sa langue, défonce son rouge à lèvres, jusqu’à ce que sournoisement, elle lui glisse trois pilules dans le gosier.
Quelle adorable pute. L’écossais tente de se détacher de la succube mais elle l’envahit davantage. Elle use de ses bras et de ses jambes pour lui forcer la main. Elle serre violemment sa lèvre inférieure entre ses dents jusqu’à ce que le goût métallique de son sang se mêle à leurs salives. C’est bon, c’est sale, à l’image de cette cave qui pue la transpiration et l’interdit.
Contraint d’avaler les cachets colorés, Isaiah comprend … Qu’elle mène la danse. Que tout était calculé. Qu’il n’est qu’une stupide marionnette adroitement dirigée par un cul d’enfer et des yeux de biche.  
L’insolente se détache de sa bouche. Le souffle est court. Leurs nerfs … à vif. La drogue s’imprime dans son organisme et tatoue sa trachée. Walsh va vriller, d’une minute à l’autre et le spectacle ne sera pas agréable à regarder. Rebrousser chemin lui est impossible et Sasha n’a aucune idée du monstre qu’elle vient de libérer. Un putain de remake de Mister Hyde. En plus glauque peut-être.
À cet instant, ses songes s’embrouillent et Isaiah se retrouve incapable de distinguer une pensée claire et cohérente de la rage qui afflue par vague dans ses poings. La gamine, il a envie de la frapper. De l’asséner de coups secs, de lui fracasser le nez pour la punir d’un tel affront. À moins que son désir pour elle ne dépasse l’entendement. Elle a soufflé sur des braises, Savage. Elle a ranimé ce feu ardent qu’il s’était donné tant de mal à étouffer.
Toujours assise sur ses genoux, la blonde le toise avec avidité. Elle attend patiemment la tempête et rêve de se frotter au tonnerre. Soit, elle ne sera pas déçue. Et sa thune, elle pourra se la foutre au cul. Pas un centime, que dalle. L’écossais ne compte pas perdre et il lui fera ravaler cet air de petite conne qu’elle traine en permanence sur son visage.
« Walsh ! » Électrique, surexcité, les sens en éveil, le trentenaire se dresse sur son banc. Cette voix, il ne la connait que trop bien. Vissée sur ses louboutins, l’épouse tyrannique du big boss ramène ses fesses dans le vestiaire. Son regard dédaigneux scanne la scène et un rictus amusé glisse sur ses lèvres lorsqu’elle aperçoit Sasha, toujours assise sur ses genoux. « Tu la sauteras plus tard. Dim’ t’attend sur le ring … » Elle ne lui laisse pas le choix. Les deux sorcières s’adressent respectivement un sourire amusé et d’un geste gracieux, Helena s’écarte du passage pour l’inviter à sortir. Merde, c’est qu’il se ferait presque mener par le bout du nez.
Une nouvelle vague d’excitation exulte de ses muscles. Son champ de vision se brouille et sans grande surprise, Isaiah devine que la drogue commence à faire son effet. Un frisson lui parcourt l’échine … soudainement suivi d’une étrange fièvre. En l’espace de quelques nano-secondes, le boxeur passe par toutes les émotions. Ça le bouffe, ça l’électrise. Il se lève, dégage la lionne de son assise et trace vers le ring. Il va lui montrer à cette salope ce qu’il vaut. Il va lui faire regretter d’avoir douté de ses talents de champion. Isaiah quitte sa chemise, traverse la foule et sans même attendre le tintement de la cloche, annonciateur du début du combat, il se rue sur le slave. Ses muscles sont en pilotage automatique. Le trentenaire laisse sa rage exploser au grand jour. L’arbitre tente d’intervenir mais il est rapidement refréné par la foule qui scande violemment le prénom de l’écossais. Le russe, quand à lui, encaisse ses uppercuts avec difficulté. Il n’a rien vu venir. En même temps, c’est l’avantage des combats illégaux ; pas de règles, ça rend les joutes plus magistrales.
Directs, crochets, tout y passe … À une vitesse hallucinante. Son coeur brûle autant que son ennemi faiblit. Walsh lui défonce la mâchoire. Le sang gicle et un bout de molaire trouve refuge sur le carrelage, au pied d’une quadra’ déroutée par l’affreux tableau. D’une brève oeillade, le monstre cherche la blonde dans la foule. Puis il la trouve, appuyée contre un mur tagué. Leurs regards se croisent et il peut facilement lire une certaine forme de contentement dans ses rétines enflammées. Isaiah libère son dernier coup. La violence est sans pareille. Un craquement d’os résonne et glace instantanément l’atmosphère. Le slave émet un long râle avant de s’effondrer au sol.
Un silence religieux détonne avec l’ambiance habituellement agitée de ce squat miteux, mais Isaiah, il en a clairement rien à foutre. Il n’a d’yeux que pour elle … Sasha … Putain de succube, putain d'allumée …
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
should i stay or should i go ?

she mine, oh girl, bump and grind (sasha)  Empty
Mer 7 Juin - 17:27
Invité
Ses doigts fébriles autour de sa gorge la font vriller plus que de raison alors qu'elle le fixe de ses prunelles de fauve qui ne lâchent rien, même à deux doigts d'y rester. Elle est pas apprivoisable, Sasha. Même à l'aube du trépas, ça reste le félin qui boufferait la main de celui qui se risquerait à le sauver. Par habitude. Par méfiance. Une méfiance originelle, paranoïaque, née avec une mère abusive et des années de tortures, psychologiques plus que physiques pour une môme incapable d'appréhender la douleur. Alors quand le boxeur lui demande pour qui elle se prend, elle se marre la môme. Elle se marre d'un rire de dinde, saccadé et éraillé, étouffé par la poigne ferme contre sa trachée. Putain, il est sérieux avec ses questions ? "Pour une pute." se gargarise-t-elle avec une forme de suffisance déviante lisible dans le sourire goguenard qu'elle esquisse, quand bien même Sasha crache le mot comme une insulte ou un mauvais sort. Alors s'il croit l'impressionner en enroulant ses mains défoncées par les combats autour de sa nuque, l'Ecossais se plante : ils sont nombreux à le faire. Pour ne pas dire tous. A force de se faire sociologue du cul, Sasha catégorise ses clients en deux grandes catégories : Le golden boy au fantasme hardcore ou déviant qu'il n'oserait pas imposer à une femme, mais à une pute bien payée, aucun problème bien sûr. Ou l'inadapté. Celui qui a une queue minuscule ou disgracieuse, qui bande mal ou éjacule en deux secondes, le précoce qui a honte, le puceau quadragénaire, celui qui est repoussant ou demeuré congénital au point que le cul, pour lui, s'arrête au porno et aux baises tarifées quand la fin du mois n'est pas trop difficile. Les premiers finissent par laisser des bleus à l'âme à force de marquer le corps, les seconds, eux, égratignent les patiences et son self-control. Elle a souvent envie de bousiller les dominants et d'écraser les faibles, Sasha, de buter les deux sans distinction. Les premiers pour leur dégonfler l'ego, les seconds dans une forme primitive de sélection naturelle. C'est à ce point qu'elle les hait tout en continuant, parce que c'est dans le brûlant de sa rage qu'elle trouve une forme malsaine de satisfaction. Alors les doigts autour de son cou dans une vaine tentative de domination, elle connaît, c'est le traitement de tous ceux qui croient avoir le dessus. Qu'ils sont cons. Ils ont beau la soumettre, l'insulter, ils ont beau lui faire mal, la salir et croire qu'ils la baisent comme des dieux en réalité, c'est elle qui a le pouvoir. C'est elle qui est en contrôle, toujours, et qui ne leur donnera jamais ce qu'ils veulent, jamais : son plaisir, son essence, sa reddition. Ce sont eux qui s'abandonnent à ses soins quand elle, elle le prétend seulement. C'est elle qui maîtrise leur plaisir, qui pourrait l'achever d'un coup de dents bien senti. Et en plus de ça, elle les emmerde. Tous autant qu'ils sont.
Lui, en revanche, elle ne sait pas trop où le placer de prime abord, il a pas l'air de rentrer dans ses cases pré-conçues, parce que son exutoire c'est la violence, pas le cul et ça le rend plus opaque à une Sasha qui connaît tout des travers humains les plus dégueulasses. Mais c'est pas de chance pour le boxeur qui rêve de la paix, parce que tout ce qu'elle ne peut pas ressentir la fascine, de loin. L'amour comme seule exception parce que son coeur a trop été pour bousiller pour être capable de s'éprendre, de ressusciter d'une carcasse nécrosée, cramée. Mais la sauvagerie la plus brute ... ça, ça l'émeut. La frustre, aussi, elle incapable de savoir ce que procure la morsure d'une lame sur la peau, la chaleur d'une flamme, l'étourdissement du sang pourpre qui s'écoule. Alors le bourreau qui brise les os et fait tinter les corps d'une mélodie funèbre, il l'attire et elle le colonise, n'en faisant de toute manière qu'à sa guise. Toujours. Isaiah, elle sent qu'il lui échappe. Il est crevé, il a des cernes dessinées à la truelle et l'excitation du combat qui retombe, faisant trembler les mains fébriles occupées à consumer une clope. Elle le sent, Sasha, c'est la raison pour laquelle elle joue le tout pour le tout, qu'elle le ferre dans une pêche peut-être pas miraculeuse. Elle joue à l'ego, au bâton et à la carotte, à la récompense sonnante et trébuchante offerte sur un plateau dans un vague mensonge qu'elle n'est même pas certaine d'honorer. Elle n'est pas fiable, Sasha, elle a trop l'habitude de ne se fier qu'à elle, de ne s'ouvrir à personne, d'éluder, de tromper, de voler. C'est son quotidien alors l'inconnu qui lui fait face ne fait pas exception et pour avoir ce qu'elle veut, pour le voir remonter sur ce ring et l'observer à nouveau, elle n'hésite pas à lui promettre un tour entre ses reins. Plusieurs s'il est sage, sans se démonter. De son ton trop chaud pour être seulement anecdotique même s'il ne vend qu'une illusion, du vent. Mais la môme ne manque pas d'aplomb, ça suffit généralement. Ça ne lui suffit qu'à moitié, à lui qui ne semble pas dupe. L'Ecossais ne croit pas à l'argent comme moteur et un fin sourire énigmatique flotte aux lèvres de Sasha, trop reptilien pour se montrer aussi innocent qu'elle l'aurait aimé. "Peut-être. Peut-être pas ... mais ça ne m'empêchera pas de te l'arracher." qu'elle souffle, provocante, vengeresse, jamais équilibrée entre une révolte contre tout et tout le monde et une indifférence qui la blesse tout autant. Sasha ancre son regard d'un bleu nuit sombre, malgré des prunelles claires, dans les rétines brillantes du boxeur qui s'y accrochent férocement. Combat silencieux qui n'aura pas de gagnant par ko. Sasha amenuise la distance entre eux avec une subtilité de chasseur à deux doigts d'un trophée. Sa peau s'aimante à la sienne, la frôle avec une délicatesse qu'elle est bien loin de ressentir dans ses veines. Mais Sasha, malgré un minois de poupée et un corps de Lolita, elle pue le danger, elle sent le vice et les emmerdes à plein nez et Isaiah n'est pas dupe. Dopé à la violence du combat, pétri d'une cargaison d'endorphines, il a les sens à vif et les nerfs en effervescence. Assez pour sentir le piège se refermer sur lui et s'écarter aussi précautionneusement qu'elle avait accru leur proximité. C'est une danse qui s'opère, un ballet silencieux entre survivants qui se jaugent avant l'impact.
Mais Sasha, elle n'est pas prête à lâcher les armes, à abandonner la partie sur une tiède défaite. Non. Elle a les pilules entre ses doigts, prêtes à glisser entre ses lèvres pour mieux les lui enfoncer au fond du gosier et le corps électrique à l'idée de sa machination sordide. Trop pour reculer. Trop pour abandonner. Alors Sasha s'anime d'elle-même, elle qui le fait rarement. Elle se fait tentatrice, dévoile davantage les trésors de son corps, la poésie des ses gestes souples, nourris par l'art de la danse qu'elle aime tant et qui ne devrait pas servir à s'effeuiller. Sasha s'oublie déjà, elle disparaît dans un renflement de son coeur et s'évanouit pour laisser la place à un mécanisme bien rôdé, un petit théâtre de boulevard maintes fois répété, qui sait comment aguicher, comment séduire, comment se montrer désirable. Comment plaire, même lorsqu'on rêve de déplaire. Elle rompt la distance entre leurs corps désireux, soupire à son oreille, effleure la peau moite du boxeur de sa poitrine partiellement dénudée, finement dévoilée. Et puis elle l'embrasse. Elle capture ses lèvres entre les siennes à l'aide d'une avidité décuplées et sent une forme primitive de satisfaction l'envahir en le sentant répondre avec la même fougue que sur un putain de ring. Il l'attire à elle d'une poigne ferme comme si elle ne pesait strictement rien et Sasha ondule contre son bassin, visant à échauffer son bas-ventre, aiguiser ses sens et des envies animales ... à endormir ses instincts de survie. La petite voix dans sa tête qui le rendait jusque là si méfiant, sur ses gardes. Isaiah s'accroche à ses fesses galbées et elle l'encourage en gémissant contre ses lèvres pour l'inviter à perdre pied. Et ça vient, ça vient alors qu'il dévore sa bouche et qu'elle entrave la sienne des pilules colorées. Y a une explosion dans son bas-ventre, une rare forme d'enthousiasme qui la pousse à jouir de la défonce et des âmes brisées. Sasha, elle est baisée au-delà du raisonnable, trop pour l'empathie, la compassion et les bons sentiments. Elle est tombée trop bas, trop vite, hors d'atteinte pour des mains qui n'ont de toute manière jamais cherché à saisir la sienne. Remonter la pente c'est difficile, un travail de longue haleine pour une môme au désintérêt profond, organique, pour une gamine à la volonté inexistante. Alors si elle ne peut pas aller mieux, si tout est fini pour elle, elle ne comprend pas pourquoi les autres, eux, auraient droit à ce traitement de faveur. A la rédemption tant chérie par sa génitrice cinglée. A défaut de se sauver, elle condamne ceux qui l'entourent dans le gouffre chaotique qu'est son existence. Elle enfonce sous l'eau les visages des naufragés pour en faire des noyés et ne se repaît que du goût du sang. Comme celui qui envahit sa bouche tandis qu'elle maintient fermement les lèvres du boxeur entre les siennes pour le forcer à déglutir, à avaler.
Et c'est bon. C'est putain de bon. Sasha, elle est piquée par une pointe de félicité, celle qui naît quelque part entre ses reins pour remonter comme un bolide jusqu'à baigner sa cervelle d'embruns qu'elle imagine plus efficaces que la drogue qui ne tardera pas à se répandre dans l'organisme du boxeur. Elle aurait dû n'en prendre qu'un, de buvard. Elle aurait dû mais Sasha, elle est toujours dans l'excès. Il lui en faut plus, toujours plus ...

Et puis, Walsh, puisque c'est son nom, il se casse. Il la dégage de ses cuisses brûlantes pour obéir comme un clébard aux ordres d'une nana de cinéma, bonne et apprêtée, aux allures de connasse. "Tu as entendu la dame ..." ironise-t-elle telle une délicieuse petite garce avant qu'il ne s'efface, elle qui se repaît du malheur des autres et les moque, eux et le reste du monde. Le voir réagir au quart de tour est un rien décevant. Parce que Sasha, elle avait senti le point de rupture qui arrivait dans la plus délicieuse des cavalcades. Celui où la carcasse humaine serait fendue pour libérer l'animal à l'intérieur, le tigre qui rugit, le lion aux bas instincts, la panthère létale prête à refermer sa mâchoire contre sa jugulaire. Isaiah, il a commencé à vriller et Sasha, qui flaire la violence et les pires tempéraments humains, n'attendait que ça. Se délecter du monstre tapi en lui, subir les conséquences de ses actes et lui rire à la gueule au moment où il réaliserait qu'il pouvait la blesser ... mais pas lui faire mal. Jamais la soumettre, elle qui ne ressent rien. Jouer, encore. Provoquer, toujours. Pour Sasha, dénuée des plus fortes émotions humaines, le tableau du visage d'Isaiah est une toile de maître qu'elle aurait pu admirer des heures durant, avant d'y apposer des nuances rageuses du bleu sur son corps souple ... Tant pis, à défaut d'être le réceptacle de la bête enfouie en lui, Sasha va l'admirer de loin, l'enflammer de ses prunelles insolentes et jouir du spectacle. Elle reprend calmement ses esprits et lui emboîte le pas, laissant une distance respectueuse entre eux, comme un espion en filature.
Sasha disparaît au milieu de la foule hystérique face à un combat qui s'annonce épique et roule joliment des hanches dans son micro-short jusqu'à convaincre un parieur invétéré de prendre son fric de la soirée pour tout miser sur l'Ecossais. Il demande cinquante pourcent des gains éventuels, ce crevard, mais Sasha discute, elle négocie, bat des cils et offre son visage de poupée qui dit oui alors que la môme intraitable, elle est perpétuellement non. L'homme commence à plier jusqu'à l'argument final : son numéro de téléphone griffonné sur la peau rêche de son poignet et la promesse d'un tarif préférentiel pour ses services. Tu parles d'un cadeau, le vieux en sortira sans doute humilié, plus minable qu'il n'est arrivé. Mais ce soir, Sasha s'en moque et ne pense pas à un avenir qui se fait chaque jour de plus incertain, tant elle flirte avec les extrêmes, avec les limites d'un monde illégal qui ne lui fera jamais de cadeau. Elle le sait, Sasha, qu'elle n'a aucune valeur, pas suffisamment pour se permettre les largesses qui sont les siennes mais c'est peut-être ça au fond, qu'elle espère : l'abus de trop qui mettra un terme à dix-neuf années d'errances inutiles. Se contenter d'être une comète ou une étoile filante dans l'univers de la vie, ça lui convient. Le combat débute et le slave n'a aucune putain de chance. C'est comme si la drogue avait décuplé les sensations de Walsh pour le transformer en une machine à détruire, à pulvériser, à saccager. Une putain de bombe. Non, mieux. Une mine anti-personnelle, celle qui déchiquette, laisse souvent la vie sauve mais emporte l'âme en même temps qu'une intégrité physique perdue à jamais. La foule exulte et Sasha se sent appartenir à un groupe, pour la première putain de fois de son existence. Dommage que ça ne soit qu'eux, les tordus de tous horizons auxquels elle appartient. Le souffle court, la respiration lourde, elle en oublie parfois de respirer la môme, galvanisée par les chairs détruites, le sang opaque, les sons gutturaux qui s'échappent d'entre les lèvres de son champion. De sa création. Elle est fière, Sasha, alors qu'elle ne devrait pas, fière quand elle croise son regard électrique, fière lorsqu'il enchaîne le slave, qu'il le cloue au sol et ne lui laisse aucun répit jusqu'au craquement final, sinistre, qui plonge la salle dans un silence effaré alors qu'elle, elle trouve la scène érotique.
Sasha ne quitte pas le vainqueur des yeux, ses plaies rouvertes, le sang qui macule ses fringues, son visage déformé par la rage où se mêle sueur et pourpre. Elle lui adresse le même sourire qu'il a cherché à arracher de ses traits poupins : le hautement satisfait, l'insolent, l'indécent tandis que l'autre abruti vient lui remettre ses gains. Un joli petit pactole, qu'elle glisse nonchalamment dans la poche de son short en jean, comme si elle n'en avait strictement rien à foutre. C'est le cas. Elle fend la foule pétrifiée jusqu'à se frayer un chemin près de lui pour l'inciter à la rejoindre d'un signe de tête. A  se casser de là où ils n'ont plus rien à faire. "Me remercie pas surtout. Sans moi, t'aurais pas eu ce final éblouissant." lance-t-elle dans une évidente provocation en lui jetant un regard grivois par-dessus son épaule. Sasha avale les marches qui les séparent de l'air libre, et se cambre dans la manoeuvre, consciente de son regard vissé sur son cul. Il l'a bien mérité. Et qu'il en profite, le boxeur, car il aura difficilement plus : Sasha n'a pas de parole. La nuit est froide et morne sur Liberty, le ciel dénué d'étoiles derrière une forme humide et désagréable de brouillard. Quelle ville de merde. Elle abandonne la contemplation d'une nature terne pour reposer ses opales désoeuvrées sur Isaiah, qu'elle dévisage longuement dans une volonté de se repaître un maximum de ce qu'il dégage et qui la fascine. Il a l'air à la fois torturé, brisé au-delà du réparable, et pourtant si vivant, si soumis à des émotions qui ne l'effleurent si peu. Si elle le pouvait, Sasha aimerait ouvrir sa boîte crânienne et se plonger dans l'exploration de ce qu'elle dissimule. Elle irait peut-être même jusqu'à le bouffer, dans une vaine tentative de ressentir une once de ce qui l'anime, lui. Mais c'est impossible, ne lui reste que l'option la plus banale : le coloniser encore un peu. Sous un prétexte fallacieux. "Avec ce que t'as gagné, j'espère que tu comptes nous payer une piaule pas trop minable pour finir ce qu'on a commencé ..." Elle ne le lâche pas de ses prunelles tentatrices, prédatrices, sans pour autant rompre la distance entre eux, sans lui donner un avant-goût de ce qu'il n'aura pas. Sasha le suit presque docilement jusqu'à sa voiture et se glisse avec la souplesse d'une louve dans l'habitacle. Le boxeur démarre et elle se contente de l'allumer subtilement de loin, pose lascive et moue ravageuse faussement inconsciente de son charme. Jusqu'au couperet, dans les montagnes russes émotionnelles qu'elle apprécie plus que de raison d'infliger : "Au fait, je suis mineure. Ça n'a aucune espèce d'importance mais je préfère te le dire au cas où ta conscience referait surface." Et elle se marre la gamine, comme si l'idée qu'il puisse refuser de la baiser pour une vague question d'âge serait un signe de faiblesse, quelque chose qu'elle pourrait moquer à sa guise. En réalité, du coin de l'oeil elle guette ses réactions comme un metteur en scène aveugle, tâchant de distiller un sentiment d'inconfort sans savoir véritablement où frapper.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
should i stay or should i go ?

she mine, oh girl, bump and grind (sasha)  Empty
Dim 25 Juin - 14:25
Invité
C’est de sa faute à la gamine s’il part en vrille. S’il fait preuve de faiblesse à chaque battement de cils. La babydoll l’a cerné, en quelques fractions de secondes et putain, qu’est-ce que ça le fait chier. En même temps, le deuil peut aisément se lire sur son visage. Le deuil, la rédemption, le souvenir des gueules cassées. Contrairement à la louve, Isaiah n’est pas un mystère. Il est facile de lire en lui comme dans un livre ouvert et ça, ça n’a pas échappé au regard affûté de la tentatrice. Les âmes meurtries, c’est ce qu’elle semble préférer. Soit, elle est plutôt bien tombée avec lui. La noirceur, le désespoir, l’alcool, ça le connait. C’est son quotidien depuis maintenant deux ans.
Bordel, cette môme est totalement barrée. Elle s’accroche à ses lèvres comme si sa vie en dépendait. Elle pince, mord et lui, il perd pied. Ses reins s’enflamment et il a clairement envie de la lui mettre, sèchement, violemment. Histoire de lui faire fermer sa gueule de petite conne prétentieuse. Pour la punir d’avoir réveillé ses démons, pour la punir de lui rappeler qu’il n’est rien … Isaiah connaît ses limites, bien qu’il ait toujours été borderline, mais là, il flirte dangereusement avec le vide. Il a envie d’en finir et Sasha vient de le précipiter dans les abysses. Un dernier combat, une dernière baise et tout sera terminé. Ça apaisera sa douleur. Définitivement … Cette perspective galvanise ses muscles endoloris et réveille en son sein, un regain d’énergie. Une décharge électrique traverse son corps et le désir reprend soudainement le dessus. Avec fougue, il répond à ses embrassades, mêle sa langue à la sienne, plaque ses courbes d’enchanteresse contre son torse massif. Walsh pousse le vice en glissant ses doigts ensanglantés sous son short qui ne recouvre strictement rien. Ce bout de tissu est là pour la forme, comme ce putain de tee-shirt qu’elle porte sans lingerie. La pointe de ses seins se dessine à mesure qu’il goûte à sa chair et ses désirs carnassiers se décuplent. Sasha, elle le chauffe au tison, elle nécrose sa peau de ses soupirs charnels. Elle gémit contre sa bouche, ondule contre ses hanches. Qu’elle lui offre son cul, son corps, sa gorge … il a bien trop envie d’elle pour pouvoir se contenir. Entre eux, c’est à la limite du raisonnable, à la limite de l’indécence. L’endroit est dégueulasse, morbide, à l’image de leurs ébats, à l’image de cette relation. Insane.
Puis, la poupée se fige et plaque une main contre ses lèvres ankylosées. Elle le force à avaler. Et Isaiah, il manque de s’étouffer. La démone n’y est pas allée de main morte. Trois pilules, qui lui glissent une à une dans le gosier. Le boxeur les sent, elles commencent déjà à se dissoudre. Elles s’imprègnent de ses fibres à la manière d’une tumeur maligne, d’une ombre sournoise annonciatrice de son trépas. Savage, elle va le tuer à petit feu. Mais après tout, il vaut mieux crever de ses ongles manucurés que d’une balle dans la caboche. Ce sera plus clean qu’une toile de son propre sang sauvagement projeté contre un mur immaculé.
La drogue agit vite … trop vite. Cette merde est beaucoup plus efficace que les ecsta’ fournies par son meilleur pote. La défonce est rapide, ses pupilles se rétractent, ses poings se serrent. Une veine saillante se dessine sur son front et la peau de son cou se met à trembler, révélatrice d’un myocarde qui se déchaîne dans sa cage thoracique. Isaiah Walsh vrille, à la manière d’un clébard qui se transforme en loup-garou. Son corps encaisse la tempête, en plus des pulsions animales que Sasha ne cesse d’animer. Elle le toise de son sourire conquérant. La môme attend sa métamorphose avec impatience. Et lui, pauvre diable, il a envie de lui ravaler la tronche. De la saigner. Parce qu’elle sera sa première victime, parce qu’elle a libéré le monstre.

« Ta gueule. » Son ironie le dégoûte. Voilà qu’elle le prend pour un vulgaire chien. L’excès de l’ange ne semble avoir aucune limite. C’est au choix, soit il l’éclate elle, soit il défonce l’adversaire qu’Helena lui propose. La rage colore son âme et devient capitaine de sa boîte crânienne. Le boxeur traverse le vestiaire, fend la foule et grimpe sur le ring. Conscient d’être la marionnette d’une gamine, il assume le rôle en conséquence. Elle veut du spectacle ? Soit, elle sera servie. Ce combat sera magistral. Dénué de pitié, dénué de sens. Un point final à sa carrière aussi saluée que scandaleuse. RIP.
La bête frappe, encore et toujours. S’accroche à la carotide à la manière d’une hyène. L’adversaire n’a aucune chance, il ne comprend d’ailleurs pas d’où viennent les coups qui s’enchaînent à une vitesse hallucinante. Les sens décuplés, l’écossais devient une vraie machine à tuer. Le sang se mêle aux râles du slave et la symphonie de ce chaos en deviendrait presque bandante. La foule retient son souffle et dans un recoin tordu de son esprit, Walsh espère que la sauvageonne prend son pied. La lèvre se fend, le nez se brise. Dimitri s’essaie à un direct qu’Isaiah esquive sous les applaudissements d’un public en rut. Il ne lâche rien, pas de retour possible pour cet âme piétinée par la vie. L’adversaire vacille et l’écossais profite de cette ouverture pour chercher sa rose, sublime, dans ce jardin de fleurs fanées.
C’est là qu’il la voit. Presque virginale dans son crop-top blanc et ses longs cheveux blonds qui lui lèchent les épaules. Cette insolente sera son trophée pour la nuit. Il ravagera sa moue boudeuse de baisers ardents, glissera sauvagement entre ses cuisses pour la remercier de s’être senti aussi vivant qu’à cet instant. Un léger sourire satisfait étire ses lèvres et sans la lâcher du regard, il met le slave au tapis en l’envoyant dans un état des plus végétatifs. Son cœur explose, la puissance du coup part de ses entrailles pour finir en plein visage. Cet uppercut, il lui dédit à la gamine. Tout comme il lui offre les os brisés et l’âme en peine sur un plateau d’argent.
C’est sinistre, mais tellement bon. D’une œillade exaltée, le boxeur toise son œuvre ; il y a du rouge, du bleu, du noir … c’est un putain de chef d’œuvre, une apothéose, sa pietà, son jugement dernier … Il sent qu’une main timide glisse une épaisse liasse dans la poche arrière de son jean et c’est une satisfaction supplémentaire. Le connard assoiffé d’hémoglobine déteste réclamer. De son côté, la nymphe ramène ses interminables jambes à ses côtés et sa moue semble satisfaite de la prestation de son champion. Sasha l’invite à la rejoindre et le monstre s’exécute, tel un clebs’ un peu trop bien dressé. « J’avais pas besoin de tes pilules à la con pour lui exploser la tronche … » Elle le mène par le bout de la queue, la scandaleuse, et elle lui offre une vue imprenable sur la chute de ses reins alors qu’elle grimpe les escaliers avec légèreté. Isaiah commence à manquer d’air. Ce sous-sol l’oppresse, tout comme sa cage thoracique qui semble se refermer un peu plus sur ses organes vitaux. Il retombe, durement … La chute est aussi brusque que l’ascension. L’air moite de Liberty envahit ses poumons et c’est bien plus respirable que cette odeur de mort, qui se dégage du ring quelques mètres plus bas. L’animal perd pied alors que son interlocutrice semble fascinée par tout ce qui vient de se passer.
« C’est un caprice que je peux satisfaire blondie. » Il n’a pas envie de se la faire à l’arrière d’une voiture ou dans le recoin d’une ruelle nauséabonde. Sa beauté mérite le luxe d’une chambre de palace, son corps mérite le confort des draps de satin et ses poignets … une cravate nouée aux barreaux du king-size. Ses courbes dénudées épousent le siège de sa caisse et docile, Savage se laisse promener dans son bolide rutilant. Elle le tease un peu plus, jusqu’à lui avouer son âge ou plus précisément, le fait d’être encore mineure. Bordel … Elle est le démon. L’interdit. Le vice à l’état brut. Les doigts de l’écossais se resserrent sur le volant ; une nouvelle vague de désir s’empare de ses reins. Sasha se veut désirable avec sa moue faussement boudeuse, avec ses airs de ne pas y toucher, pourtant, mineure ou pas, le résultat sera le même. Elle pliera, comme chacune de ses proies. « Crois-tu sérieusement que j’ai la moindre conscience après ce que t’as vu ? » Sa voix est sombre, sinistre, à faire froid dans le dos.  
Le véhicule se stationne près de la devanture d’un superbe hôtel. C’est ici qu’ils passeront les quelques heures qui les séparent de l’aube, parce qu’il veut la gâter sa fleur de trottoir. Isaiah lui emboite le pas et les deux écorchés réservent une chambre auprès d’un réceptionniste outré par leurs accoutrements. Les deux, ils puent le sexe et la dépravation. La folie et la perdition.
Six étages plus haut, Walsh ouvre la porte et invite son ange à entrer. Avec grâce, la beauté venimeuse s’exécute alors que la bête se jette sur ses courbes enjôleuses, assoiffée de chair et frustrée depuis bien trop longtemps déjà. Dos à lui, Sasha se laisse coloniser. Il baise sa nuque avec envie, glisse ses mains sur ses cuisses fuselées. « Déshabille-toi. » Le loup murmure et ça sonne presque comme une supplication. D’un geste vif, il l’oblige à lui faire face et s’empare de ses hanches pour la soulever du sol. Ses jambes s’enroulent autour de sa taille et il la plaque sans ménagement contre le mur de la suite. Ses lèvres pulpeuses sont un appel à la perversion et il s’octroie le privilège de les accaparer avec envie. Elle aura sa peau, il se consume déjà pour elle.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
should i stay or should i go ?

she mine, oh girl, bump and grind (sasha)  Empty
Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas
 
she mine, oh girl, bump and grind (sasha)
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» she mine, oh girl, bump and grind (sasha)
» I see what's mine and i take it
» mess is mine
» [M] it seems i cannot possess your soul withou losing mine
» SASHA - du 09/05 au 23-24/05

+

Sauter vers: