should i stay or should i go ?
 | Sam 20 Mai - 23:26 Invité |
 [LYOV ASIMOV]
"l'important n'est pas la chute, c'est l'atterrissage." (cykeem white) // champagne mami[âge] jeune, con, prétentieux, lyov il a vingt-sept ans, même s'il les fait pas. ça fait grincer les dents de son coach qui s'attend à le retrouver veines ouvertes dans sa baignoire avec une lettre d'adieu ou assassiné par un adversaire. ça donne à la presse un os à ronger et lyov, lui, ça lui colle juste la migraine. un soupir, des sourcils qui se froncent et cet éternel haussement d'épaule. et après ? d'un air de s'en foutre complètement alors que l'angoisse parfois lui donne envie de gerber. il est pas prêt à grandir, il en a pas envie, pas envie de se dire que maintenant il a de vraies responsabilités, qu'il est adulte, grand, toujours seul et qu'il a encore rien fait de sa vie. qu'il est pas encore sacré. [origines] c'est un mélange curieux entre sa mère métisse, lumineuse et chaude comme le soleil, qu'il aime et qu'il admire et un russe alcoolisé venu du grand froid, qu'à jeté son ombre de glace sur la petite famille et tout ravagé, jusqu'à lui filer un patronyme dégueulasse qu'il n'aime même pas porter. lyov, son nom, c'est la seule prison qu'on lui a jamais imposé, ces les seuls barreaux auxquels ses ongles grattent quand il s'hésite à le changer auprès de l'administration. asimov, un russe qui n'est jamais revenu, d'ailleurs, et qui a préféré la vodka à son fils tout juste né, d'autres femmes aux responsabilités. son père lyov, il l'a vu une seule fois, il était petit et il ne s'en souvient même pas, il l'a vu par nécessite, pour des papiers, quelque chose comme ça et c'est bien possible que l'autre ait tout simplement pas daigné le regarder ce qui explique le trou noir quand il essaye de le visualiser. [en ville] une éternité, depuis toujours pour être plus exact, parce qu'il faut toujours être précis quand on parle. on est pas là pour faire de la poésie. il a déjà visité un peu le monde pourtant, est parti pour quelques compétitions mais toujours revenu, s'est égaré dans des pays étrangers mais l'avion est revenu le chercher, comme-ci quelque chose le retenait alors qu'au fond de lui, tout ce qu'il veut c'est partir d'ici. il revient comme un chien retrouve sa maison en flairant la dope, errant pour pas dire perdu, sans maître, ni loi. ici, c'est lui le roi. abandonné à la rue et à la ville il s'est bâti un toit avec les épaules des autres. ici il est existe au moins, on a besoin de lui et il a besoin de liberty, ailleurs c'est pas le cas et pire que de finir sa vie dans ce trou, il y a l'oubli. [statut] il est libre. dans les faits il appartient à tout le monde et tout le monde veut lui appartenir une nuit, dans les faits, il a même le droit à des groupies qui seraient prête à payer pour qu'il ose les regarder. mais ça marche pas comme ça et il a essayé. vraiment. il a regardé des porno jusqu'à se dégoûter de lui même, il a zieuté sous la jupe des filles mais ça n'a toujours pas marché. il fait partie de ces tarlouzes, et autres pédés qu'on charrie, qu'on moque en se disant que de toute manière ça peut pas lui arriver et que c'est pas grave parce que ça changera rien. c'est faux, ça va tout changer, pour lui non, pour les autres non et pourtant, pourtant ça changerait quand même. il fait partie d'un secret trop grand qu'il essaye de garder. et puis surtout, en réalité, son coeur, quelqu'un lui a déjà volé. prit, embrassé puis jeté par terre comme-ci de toute façon, tout était déjà joué. même les plus belles nanas et les plus beaux gars n'y peuvent rien. là dedans, ça bat déjà pour quelqu'un. [emploi] dans la vie on te demande pas de faire ce que tu veux mais surtout ce qui rapporte. c'est l'argent d'abord et sourire si possible, c'est faire ce qu'on est capable parce qu'il faut suivre aussi. lyov il a choisi de faire les deux et de pas s'éterniser sur les bancs scolaires et ça lui a valu de prendre la porte. la grande, coup de pied au cul et le voilà à se chercher une planque, un pieux. au début, il boxait surtout pour le compte d'amis, c'était le chien fou des petits gangs, qu'un billet suffisait à acheter. puis il a lié les bonnes amitiés et gagné un peu de respect et maintenant c'est devenu l'avocat du diable, qui fait régir sa loi dans le quartier à sa manière, pas comme les flics verreux qui gangrène leur univers. l'homme de main qualifié, protégé, le petit jésus qui s'est décidé à venger ses potes apôtres, il défend le faible et il vole le vilain. il adopte le point de vue qu'on lui demande d'adopter. lyov, il est là pour faire le sale boulot, de ceux qui dont personne ose tremper leurs mains dedans. et puis y a cinq ans, c'est devenu officiel, boxeur pour le club du coin, star de la génération, étoile filante qui répond aux vœux de tous, en train de se racheter une conscience au fur et à mesure qu'il continue de sombrer dans la dope et la drogue. [$$$] lyov il est dans la moyenne, au milieu, toujours en équilibre sur la balance, un peu bancal. ni riche, ni pauvre, ni bon, ni mauvais, ni con, ni intelligent. mais il a tendance à manquer, quand même, glisser ses mains et constater les trous dans ses poches à la place des oursins. il dépense beaucoup et il gagne peu, il gagne quand il se salit les mains ou quand il remporte ses combats, pour ça, d'abord, faudrait se lever le matin. [groupe] black hole. keywords: boxe, grand frère, protecteur, gentleman, tigre, réservé, pistolet, déception, émotions, haine, pouvoir, révolution, leader, robin des bois, diable, entrainement, rouge, cinéma, violence, drogue, réalité, illégal, breakdance. [a lot on my mind]
[one]lyov il aime tout il est pas compliqué. il aime le sucré et le salé, il aime les joints et les clopes, il aime l'alcool et l'eau, c'est pas le gars qui contrarie, parce qu'il est du genre à se contrarier lui. au moindre pas de travers à fusiller d'un regard, demander les bonnes manières pour mieux cracher dessus. fait ce que je te dis, mais pas ce que je fais. c'est les mots de travers qui dérangent, c'est aimer se faire traiter comme un prince, c'est avoir besoin de recevoir des autres ce que ses parents ne donnent pas. l'argent, l'amour et le reste et tout ce qu'il peut avoir. et s'il peut avoir le monde, alors il l'aura.
[two] il vit à cent à l'heure sans se soucier du temps, autant celui qui passe que celui qu'il fait. des heures, de la pluie, les détails, jamais il s'en soucie, qu'il fasse jour ou nuit c'est toujours l'occasion d'être debout, y a toujours un truc à faire. lyov, il s'en fiche de devoir cueillir une pie voleuse à l'aube ou une mamie en plein jour. femme, enfants, hommes, c'est le même panier, il a arrêté de distinguer et d'avoir des scrupules, balancé sa conscience à la poubelle qu'il a incendié.
[three] il est fidèle, même trop, il sait pas mentir, il sait pas trahir, lyov on peut tout lui reprocher sauf de retourner sa veste. lyov quand il veut, il peut lever une armée pour sauver quelqu'un tombé dans ses grâces. et si ça doit être lui l'armée il se donnera corps et âme pour protéger son prochain. il tient aux siens et il leur fait savoir, c'est être de son coté ou être en face de son canon. il laisse personne partir, personne s'enfuir, parce qu'une fois qu'il s'est attaché il peut pas défaire ce qui a été fait et il est faible lyov. parce que eux, les potes, il peut leur pardonner.
[four]depuis qu'il est petit, quelque chose cloche chez lyov,
quelque chose qui l'empêche d'être complet, qui lui fait faire des choses qu'il pense pas vraiment, dire des choses qu'il veut pas. il frappe tout ce qu'il voit, les animaux, les humains, les murs. lyov, il n'arrive pas à véritablement créer de sentiments, c'est essentiellement des illusions des semblants, faux et mal joués. être le grand frère ça le dispense d'être parfait, il fait comme-ci c'était normal, que c'est la manière d'agir dans la réalité, moralisateur bancal. c'est la figure d'un père presque, sans aucune pitié.
[five] lyov il aime la musique, il aime l’électronique, il aime la technologie en général. pas trop geek mais il se sent à l'aise, un truc qu'il comprend au moins c'est les platines. du reste, il fait mine de pas plus s'y intéresser. il aime quand ça swingue, mais encore plus quand ça neutralise tout, que ça déchire les tympans, que ça abrutit, que ça fait juste danser, il aime ça, se déhancher. avec un peu d'alcool dans le sang pour s'oublier, avec un peu de drogue pour taire le corps et faire parler l'imagination. paraît qu'il est assez doué. pourrait se reconvertir quand tout sera fini.
[five] la vitesse c'est bon, la vitesse ça le fait rêver, déconnecter, ça le calme même si paradoxalement, c'est le moment il il est le plus énervé, hors de ses gonds, sur les nerfs, en train de jouer avec la corde sensible du muscle cardiaque. le pied vissé sur la pédale. c'est son grand trip de rouler à fond dans des rues désertes, sur des chemins oubliés en croisant les doigts pour croiser personne, il a peur de rien lyov, sa plus grande frousse il l'a déjà affrontée, elle s'est déjà réalisée.
[six] il a déjà fait de la taule. il craint pas les flics, il s'en fiche d'eux, il hésiterait pas une seconde à les buter si nécessaire. c'est des hommes comme d'autres, des cochons. son casier judiciaire est déjà foutu, des petites peines et surtout trois mois fermes qui pardonnent pas et qui ont marbrés ses épaules, durcit son regard, aiguisé sa langue. son avenir compromis, tout ses rêves s'envolent petit à petit alors la délinquance c'est son seul job sûr, son CDI.
[seven] dans tout ça, lyov, ce qu'il veut faire, c'est tout faire péter. s'il a un but, c'est de se soulever, c'est de mettre fin au règne de ceux qui gagnent toujours, de ceux qui se dorment dans des palaces, qui causent la mort d'innocents. lui il voudrait presque raser la ville et la rendre aux sauvages qui l'ont peuplée. ce qui se passe dans les journaux et à la télé, il s'en fiche, c'est pas sa réalité à lui, c'est pas celle qu'il veut regarder. son utopie est plus belle, il l'appelle révolution quand elle n'est qu'insurrection, il préfère voir ça comme une libération.
[story of my life] la première leçon que la vie lui a donné, c'est qu'il ne faut pas sous estimer un gars armé d'un flingue. parce qu'il peut tirer à n'importe quel moment. c'est comme ça qu'il a vu la cervelle de son meilleur ami se faire cuisiner en direct, du haut de ses huit ans, bang. ses poils qui s'hérissent, clignement des yeux pour vérifier qu'il est intact, que le sang qui macule ses binocles et son cartable c'est pas le sien. plus rien à signaler, retour à la normale. se forcer à calmer le palpitant et faire redescendre l'adrénaline. peut-être que ça l'a conditionné, peut-être pas. peut-être qu'effectivement, il n'en avait rien à branler. il se souvient d'avoir ressenti l'envie de pleurer, senti sa gorge le démanger pourtant. puis a simplement tourné le dos et raconté son histoire à la police quand elle est venue. avec sa voix claire et encore chevrotante d'enfant des mauvais quartiers. parce qu'une vermine de plus ou de moins, est-ce que ça allait vraiment manquer ? la vie, ça n'avait déjà pas beaucoup de sens et là, elle venait de tout perdre. on vit pour mourir, voilà à quoi ça sert. voilà pour quoi des gens bâtissent des empires et font la guerre. ça lui échappait déjà et ça lui échappe toujours. on vit pour mourir et on meurt de vivre. alors quand tout va mal, il se rappelle. le type est arrivé, il a braqué la caissière, elle a pas donné le fric, rebelle et peut-être un peu conne quand on y pense et théo a crié. fort, trop, assez fort pour que ça surprenne le gars qui a perdu les pédales. et il a tiré. même pas volontairement, il s'est juste pissé dessus et dégommé un môme de huit ans, perdu le contrôle et oublié que son pistolet était un vrai. fin de l'histoire. c'était la première fois qu'il voyait la mort lyov et certainement pas la dernière. pourtant elle lui a paru assez familière. il a pas eu peur. c'est aussi le jour où il a compris que quelque chose n'allait pas, avec ses sentiments et que la deuxième leçon allait être. ferme là. juste. ferme là. ferme là en classe. ferme là dans les bars. ferme là chez toi. plus rien à ajouter. lyov, c'est le silence. le silence, c'est plus reposant que le bruit. quand il ne parle pas, y a assez de choses qui discutent pour lui, dans la façon qu'il a de froisser ses mains entre elles, de jouer avec une pièce de monnaie qu'on confond avec une balle. d'ailleurs, il arrive que parfois, ce soit une balle. on l'appelle mystérieux, en réalité, il en est loin. il l'écoute, il laisse parler sans jamais commenter. certains le considèrent comme un sage d'autres pensent qu'il n'en a rien à foutre. chacun à raison, à sa manière. lyov, c'est surtout qu'il cherche les infos, qu'il part à la pèche et que ça mord toujours. c'est facile de lui avouer son pire secret. c'est vrai, il dira rien à personne. et quand il apprend que quelqu'un ne fait pas le bien, il ira seul chercher sa tête pour la planter sur un piquer. y a que quand on le commande, qu'il se met à parler. et il peut être dérangeant alors, ce moment où il laisse le silence retomber. on apprend vite que toutes les nuisances sonores sont plus accueillantes que la silence mortel de la nuit. parce que quand il n'y a rien, il n'y a rien. c'est vide, c'est froid. crie n'aide pas, bouger n'aide pas, respirer n'aide qu'un temps, vite révolu. il gaspille pas sa salive pour rien, mais quand il le fait. il s'assure que le moment soit bien choisit. pour se venger. il n'en avait pas forcément l'intention si l'envie, mais l'assassin de théo, c'est le premier mec sur sa longue liste. étranglé. pourtant une fois il s'est retrouvé incapable de la fermer. c'est quand il a rencontré chinho. là, ça a déraillé, le disque est parti tout seul. un truc s'est relancé dans le système et a tout fait buger. tout à surchauffé, la tête, les poumons le coeur, surtout le coeur. y avait les sentiments qui affluaient de partout, joie, peine, tristesse, ça redevenait clair comme de l'eau de roche, limpide. pendant un temps ça été juste l'ivresse de savoir que quelque part quelqu'un pouvait reprendre le rôle de meilleur pote, d'aller au delà même, c’en est presque devenu angoissant de peur qu'il lui arrive un truc méchant. parce que chinho au départ, il était juste sensé l'apprécier, puis un jour il s'est rendu compte qu'il commençait à en rêver. lyov il peut plus être soigné maintenant, il s'est maudit tout seul. il s'est amusé à aimer, une fois pour de vrai et certainement plus jamais maintenant. plutôt crever. mais comme il en a pas l'intention. il vit avec, il essaye. mais il sait qu'il va pas y arriver.
[RED/EMELINE][âge] quinze ans  . [pays] le pays de la france. [personnage] pré-lien de yoon bae chinho  . [commentaires] stay unicorn.
Dernière édition par Lyov Asimov le Dim 21 Mai - 0:37, édité 5 fois |
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mais j'pense vraiment à luz parce qu'elle se bat aussi et qu'elle kiffe la vitesse. 
et vu que c'est parfait pour chinho... 
