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heavydirtysoul (jo)  :: (générique de fin) :: dead end :: v1 :: archives rp :: rps abandonnés
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Jeu 13 Avr - 21:32
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suspendu dans une infinité où les couleurs se font tâches sur la rétine. où les saveurs se font âpre dans la trachée. où le plaisir devient violence brutale, coincée sous la chair frémissante. voûte céleste comme compagne, les astres qui s’alignent dans l’océan noir de la nuit qui balbutie. comme une chute libre, poumons saignants et explosant à chaque soupir d’air qui perce les lèvres fendues. elles sont craquelées aussi, laissent le métal flirter avec la langue. avalanche de sensations doucereuses. et fortes aussi. beaucoup trop fortes, il est fracas et spasmes toxiquent qui bousillent la lucidité. et le palpitant qui hurle en boum boum désordonnés, qui fait vibrer la jugulaire. il ne sent plus. non.
il ressent.
atrocement trop. bourdonnement erratique qui viole les pensées, qui creuse les vallées d’un visage trop expressif. et il déteste ça, vient rider le reflet qui s’étire à la surface des flaques d’une semelle rageuse. encore une fois, il sent le fauve qui rugit, coincé sous ses côtés. il gronde, vient titiller ses entrailles de ses griffes noires. il vient se glisser, poison abject, dans ses veines qui palpitent sous ses tempes.
il ressent.
les lames du vent qui dévorent les viscères, les perles qui suintent des nuages et se font explosions cosmiques sur son crâne, l’adrénaline qui envahit le système. avec une clarté fugace. alors il laisse sa carcasse se traîner à l’exutoire de ses douleurs, là où les sensations s’effritent dans l’ambre. là où les clochards célestes flirtent avec la déraison, se laissent noyer par l’ivresse qui apaise tout. remède à la langueur, pansement aux plaies qui charcute le flanc.
épaule brute qui pousse la porte, et les effluves d’un paradis perdu qui flirtent avec ses narines. puis le sourire, la complaisance qui encrasse le faciès. toujours ses pas retracent le même chemin, quand les étoiles brillent trop fort à lui en déchirer la rétine, quand les mots se chevauchent en échos furieux dans les limbes de son crâne. quand il a cette lame qui se plante dans le plexus, et que l’insensibilité se fissure pour devenir éruption. parce qu’il brûle, souvent. s’amuse à recouvrir ses doigts de la cendre, avant de la souffler à la gueule des méprisés. des pauvres types qui coulent des regards abrasif et laminent sa patience. toujours, il se traîne jusqu’au comptoir, se mélange furtivement à la foule pullulante à coups d’épaule brusque et de poignes violentes. il provoque, abbes. il provoque et souvent il trouve, avec un enjouement malsain. c’est le jeu des nuits solitaires. qui sera la toile à sa rage? qui abandonnera les stygmates de la douleur contre son corps? peut-être lui, perdu dans les abysses d’un verre crasseux, ou alors lui, l’homme à la gitane, qui crache ses volutes de fumée à l’entrée.
j’ai besoin de quelque chose de fort. pupilles qui se perchent finalement dans le regard qui s’offre au sien. pupilles qui s’y perdent, se mélangent à cette teinte qui emballe le myocarde. et l’éveil encore plus douloureux de la passion qui lui crame la langue, qu’il noie d’un sourire vénéneux. surprends-moi. sois mon remède.
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Sam 15 Avr - 16:07
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une danse interminable, au goût de toxine. le cerveau tambouriné par les murmures incessants, qui se répètent, qui tournent, qui pèsent en continu. la même atmosphère qui t'irrite, mais dont tu es forcée de t'imprégner. et si l'odeur des cocktails semble détestable, c'est l'existence des consommateurs vulgaires qui te dérange intensivement. trop de couleurs, trop de voix sans importances, qui s'élèvent péniblement sans ne jamais atteindre la volupté de la nuit. et toi, tu te perds, tu t'évapore dans ces sonorités turbulentes, craignant de devenir ce brouilleur de pensées concentré dans un verre transparent. au final, il n'y a rien que tu méprises autant que ce décor morbide, animé par des pantins titubants jusqu'à leur perte. tu n'es qu'une impavide spectatrice, aux allures faussées par des illusions craquelées.
aucun écho, aucun regard. juste une image usée, à peine remarquée. mais ça ne t'as jamais dérangée. au contraire, mieux vaux se fondre dans une foule absurde, se mêler aux autres et se noyer silencieusement. tes gestes ne sont que le liens du poison jusqu'à leur bouches putrides, tu ne fait qu'alimenter sagement leurs désirs, vibrant de convoitise à chaque fois que tes doigts frôlent les verres refroidis. ça s'immisce sous ta peau, dévore chacune de tes cellules, une à une, atteignant le centre de ton crâne, y libérant d'infimes particules de tentation intense. il y a de ce nuits, où c'est toi, le corps souillé de liqueur brûlante. 
dégoût. réticence. même tes rêves n'ont jamais été aussi fades. obéis. sers, et tais-toi. les lumières perçantes éclatant aux visages égarés, répondant seulement au filet fluide qui s'écoule à l'infini. et si ce sont ces âmes versatiles qui attise ta lassitude,
c'est le morceau de marbre ébène qui te libère lentement du poids de l'accablement. un seul coup d’œil, et ce sont les quatre éléments qui te submergent. tu crains de le frôler, de toucher ce feu flamboyant mélangé à un torrent glacé, immobile face à un vent tranchant ou un tremblement de terre frénétique. quelque chose de semblable à la peur, sans te frapper avec la même violence. tu refuses de t'échapper plus longtemps dans la clarté malsaine de ses yeux, et accompagnée d'un haussement de sourcil dédaigneux, tu t'exécutes silencieusement. tes mains qui se veulent assurées cherchent, explorent, et atteignent le poison qui te semble être le plus intense, comme si tu voulais faire brûler sa gorge, le priver de cette voix basse qui visait à contrôler ton corps. tu n'es pas sûre de ce qui contamine le breuvage, tu ne t'y intéresse pas vraiment, mais tu lui présente le verre. son sourire ne provoque pas le tiens. tu t'efforce de rester froide, comme si ton esprit s'était mêlé à une de ces neiges d'hiver, et ton regard reprend ces tons glacés, automatiquement. «j'espère que ça serait à la hauteur de tes attentes.» sarcasme, ironie. rien de vrai. aucune volonté à vouloir te laisser prendre dans un jeu, ou une quelconque tentative de divertissement. tu détestes toutes les couleurs de cet endroit, ainsi que les ombres qui les accompagnent. tes bras se croisent, et tes yeux vont feindre de se perdre ailleurs dans la salle, comme si ils pouvaient y trouver quelque chose de nouveau. tu as senti le feu essayer de t'atteindre, il y a seulement quelques secondes, et il n'y a aucun refuge. pourquoi le monde a semblé bien plus silencieux, uniquement lorsqu'il a parlé?
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Mer 19 Avr - 23:19
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l’osmose.
et ses filaments qui s’accrochent à lui. qui s’accrochent à chaque parcelle d’elle. au bord de ses lèvres qui respirent volupté. à l’ombre qui fulmine de ses yeux, inonde son champ de vision. tout n’est plus qu’un flou atrocement beau. un bordel où les secondes dansent et deviennent des fragments d’éternité. il voudrait s’y accrocher, un peu plus ardemment, à cette éternité. à ces regards premiers et aux premiers échos de voix qui se mélangent au vrombissement qui remplit le bar. à la découverte des plis d’un visage qui s’offre pour la première fois à ses pupilles dilatées.
il a la beauté sous les yeux, comme si chaque pli de son visage avait été creusé par pur plaisir. comme si il avait été taillé par des doigts divins, modelé comme une sculpture antique. comme si la lumière s’infiltrait par chaque pore de sa peau, jongleait avec les recoins de ses traits pour les sublimer un peu plus.
il voudrait continuer à l’observer, abbes.
il voudrait rester coincé dans le mutisme religieux, celui qui laisse seulement le silence parler. le coeur respirer, et se charger de toutes ces sensations qui électrisent les atomes. il la découvre, et pourtant elle a ces saveurs de toujours. ces saveurs d’autres fois délicats, d’aujourd’huis gracieux et de lendemains grandioses. elle a comme cette promesse un peu trop reluisante qui coule des yeux. ces murmures étranglés qui pénètrent dans le cerveau.
entêtante.
elle se glisse dans chaque molécule de son être.
elle s’immisce un peu plus dans chaque respiration qui traverse les lèvres.
elle, l’inconnue qu’il brûlait d’effleurer. l’inconnue au brouillard qui obstrue les yeux, sans nom aussi. mais il lui semble qu’une poignée de lettres, et qu’une simple sonorité ne serait que fioriture. et qu’au fond, elle, ça lui allait aussi parfaitement bien.
alors il l’écoute parler. il s’écoute l’écouter parler, pantelant. au bord du gouffre, comme suspendu à l'ondulation de sa bouche quand elle perce le silence. et il essaye d’imprimer le son dans ses souvenirs, d’en tapisser ses tympans, d’en tatouer chaque parcelle de sa peau.
ses lèvres embrassent le bord du verre, et la brûlure d’une ivresse toute autre flirte avec ses pupilles, s’engouffre dans sa trachée. fleuve ardent qui vient alimenter la flamme qui crépite dans ses entrailles. mais il perd l’océan. il perd le fourmillement qui étreint le coeur, alors qu’elle brise l’échange des regards, et fuit. est-elle lâche? peut-être qu’il l’a brûlée, elle aussi. nuque qui s’incline légèrement sur le côté, cherche à la captiver juste une seconde fois. égoïsme coulant dans les veines. il veut être le seul à connaître la teinte de ses yeux, ce soir. le seul à occuper ses pensées.
pas mal. nouvelle gorgée, alors qu’il vide le contenu du verre.
comme une soif intarissable qui gratte la gorge, et le tintement du verre qui claque un peu trop fort contre le comptoir. détonation, presque.
c’est bizarre, j’viens souvent ici, pourtant j’ai pas l’agréable souvenir de t’avoir déjà croisée. parce qu’elle serait restée chimère dans le royaume des songes, si ça avait été le cas. elle aurait peut-être même étée, pendant juste une nuit, la reine de son royaume.
l’osmose, et il se replonge dans le silence. tandis que c’est son coeur qui hurle.
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Dim 23 Avr - 16:12
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une nouvelle mélodie vient subtilement s'ajouter au vacarme.
elle semble à la fois familière et inhabituelle, et tu déteste l'entendre. parce qu'elle peut rapidement prendre possession de toi, glisser sur ta peau et s'infiltrer dans ton corps, pour te paralyser. balayant tout les efforts que tu as fait jusqu'à maintenant pour ne rien craindre. mais elle est captivante, tu décompose chacune des notes, tu les étudie et tu les écoute silencieusement. tu la déteste du fond de ton cœur, tu la méprise, elle a l'air de te connaître depuis si longtemps. 
ça te frappe immédiatement. les visages du soir, tu les connais, tu les retiens. tu sais qui ils sont et ce qu'ils veulent, ils viennent s'asseoir et attendent quelques heures que les effluves alcoolisées pompent leur vie. toi, tu as juste à regarder du coin de l’œil, parfois à envier. la nuit en a décidé autrement, tes yeux glacés ne peuvent lâcher cette silhouette inconnue, délicieusement irritante. c'est difficile d'être confrontée à elle tel regard. il ne reflète absolument rien, à part une aura refroidie, un vide, incitant à venir voir de plus près. ça n'est rien de plus qu'un piège, ces vulgaires diamants, présenté odieusement sur la perfection de son visage.
il finit son verre, tu finis ton rêve. tu te tais et tu observes un peu ses mots, soigneusement alignés, destinés à te faire tomber un peu plus bas. sa voix te déstabilise un peu, fais comme si de rien n'était, ignore ce ton finement choisi. tu hausses simplement les sourcils, l'air surprise ou juste un peu égarée. «c'est dommage.» dommage de ne pas être le souvenir de l'autre, dommage de se fier aux regards brillant et à la transparence d'un verre un peu trop vide. tu t'en serais souvenue, toi aussi, sûrement pendant plusieurs soirs. et, tu vas t'en souvenir. c'est dommage de ne pas s'être remarqués avant, peut-être que tu te confondais aux fantômes des lieux, peut-être que tu ne brillais pas assez. mais maintenant que c'est toi qu'il regarde, tu te sens là.
t'as l'impression d'être quelqu'un.
tu t'avances un peu, pour prendre appuis sur le comptoir. comme un médiocre papillon de nuit attiré par cette lumière persistante, voué à se brûler les ailes à un moment ou un autre. une partie de toi est fascinée par les flammes, et ne demande qu'à être consumée, tendis que te hurle de t'écarter. mais tu veux voir, tu veux savoir si on peut avoir encore plus mal, tu veux comprendre, tu veux connaître. tu veux défier l'inconnu de feu.
«je dois te resservir, ou tu parviendras à rester intéressant sans ingurgiter une goutte de plus?» ton visage se retrouve éclairé par l'ombre du sourire qui s'avance sur tes lèvres, contradictoire avec le désordre de pensées qui s'était accumulé jusqu'à maintenant.
qu'est-ce que tu as à perdre, si ce n'est l'autre moitié de ton âme.
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Dim 7 Mai - 16:59
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comme un goût d’infinité, qui explose contre les papilles un peu plus à chaque froissement de paupière. à chaque grain de sable qui s’écoule du sablier fissuré. tout semble lent, comme suspendu. chaque respiration, chaque mot, chaque soupir. une lenteur, molle et chaude, agréable. idyllique même, alors que ses phallanges blanchissent contre le comptoir crasseux. comme un tumulte qui rageait tout autour de lui.
et d’elle, aussi.
mais lui, il ne la voit qu’elle.
pas les autres visages qui s’entremêlent dans le vacarme. pas les autres silhouettes et carcasses qui s’agitent vulgairement dans la pièce. et pas non plus les échos de voix qui percent les tympans, simplement sa propre respiration. et la sienne, délicieuse à l’oreille. tout comme sa voix. mélodie affreusement envoûtante. peut-être bien qu’il se damnerait pour l’entendre encore une fois. peut-être même qu’il se laisserait consumer par les flammes ardentes des entrailles de la terre. en enfer, où elle serait la seule lumière à déchirer la rétine. le seul air qui transperçait ses lèvres et apaisera ses poumons à l’agonie.
l’agonie.
alors qu’il se perd dans l’étude des vallées qui creusent son visage.
alors qu’il étudie chaque aspérité, chaque recoin, pour en imprimer son esprit. pour en tapisser ses souvenirs souvent si flous et confus. non, elle il la veut nette, lumineuse. il la veut vivide dans les ténèbres qui hululent dans son crâne. elle il la veut flamboyante, et belle. exactement là, alors que les astres s’unissent, et que la nuit s’infiltre dans ses veines. que le poison lui imbibé la langue, et lui éclate les pupilles.
il brûle, d’un feu ardent qui lui consume les entrailles. et il tente, à gorgées voraces, de l’apaiser. de tuer cette soif qui déchire la trachée et engourdit la langue. mais elle reste, s’intensifie même. s'infiltre dans chaque recoin de son être, de son corps. la possède, il n’y a plus qu’elle qui fait battre son palpitant. l’irrigue, et lui arrache ses mots. et quand elle parle, à nouveau, tout est plus agréable.
l’agonie s’évapore.
les cumulus se dissolvent et laisse derrière eux une nue immaculée. belle, presque. elle est le remède, pour ce soir en tout cas. et elle laisse déjà derrière elle ce même trou, béant et hurlant. cette bête, féroce qui gronde sous les côtes. elle l’éveille, la flatte du bout de ses doigts dont il veut connaître le toucher.
ça dépend, est-ce que j’ai le droit de connaître ton nom?
l’étrangère, ou encore l’inconnue, ça sonne joliment. mais c’est bien trop abstrait. ça n’est qu’une nuée de questionnements supplémentaires qui embuent les pensées. non, il veut savoir. la connaître, réussir à déchiffrer ces mots qui se cachent sous la peau. observer le monde qui se dessine dans son esprit à elle, et essayer d’en apprivoiser chaque aspect.
et dans combien de temps tu finis ton service, je me sens plus confortable sans un bar entre nous.
il était venu pour oublier.
pour faire taire ces voix qui résonnent, et calmer le ventricule qui s’agite trop violemment.
mais finalement, c’est l’inverse qui lui arrache un sourire. affreusement réel, dénué de toute fioriture. bien trop vrai.
et brusquement, il veut se sentir vivre. il veut se sentir vivant, et peut-être bien qu’il le regrettera demain. dans une semaine. dès que l’aube envahira les ruelles noyées par les ténèbres.
et peut-être que ça sera la première chose qu’il ne regrettera pas.
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Sam 13 Mai - 23:31
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tu te souviens clairement de la dernière fois où tu as voulu offrir gratuitement un échantillon de ton coeur, un morceau qui laisse le goût sur les lèvres. tu te souviens qu'on te l'avais renvoyé dans la figure avec une violence qu'on interdit aujourd'hui, une violence en majuscule. une violence qui abîme l'âme jusqu'à lui laisser des traces qu'on efface même pas avec la douleur des mots.
tu ne sais même pas pourquoi tu te jettes dans la gueule du loup, peut-être parce que celle-ci n'a pas encore montré les dents. peut-être parce qu'il se trouve être dangereusement envoutant. tu sens son aura qui ravage entièrement les lieux, et tu ne frémis pas. ta peur est là, tapie dans un coin de ta tête, et elle refuse de se montrer. le long de ta peau coule le frisson de la curiosité, et si on se brûlait les ailes une deuxième fois? c'est l'excitation de la nuit qui te pousse à alimenter le feu. avec un peu de chance, les étoiles t'offriront quelque chose de nouveau.
tu laisses ses mots couler, tes yeux glissant sur la courbe de son sourire. tu t'offre à la noirceur en te persuadant d'être réticente. la netteté de son visage dans le flou de la foule. le diable dans une nouvelle peau.
«seulement si tu m'offres le tiens en retour.» un nom, ça ne vaux rien. le tiens n'a aucune valeur et tu te fiches de le jeter au premier venu. tu sais qu'il sera oublié quelques nuits plus tard, et tu n'y attache aucune réelle importance. «josephine.» ridicule mélodie, qui sonne immédiatement désaccordée. mais si tu peux entendre un peu mieux la sienne, si tu peux la percevoir plus clairement, ça suffira.
«je vais avoir fini dans quelques minutes.»ça ne tombe pas spécialement bien, tu n'as pas envie de voir en quoi la nuit peut se transformer. tu crains de ne pas pouvoir distinguer la lune à travers l'épaisseur des nuages du crépuscule. tu ne sais pas vraiment si tu préfères la fuite ou la confrontation directe, mais ton coeur est figé, dans l'incapacité de te souffler une aide quelconque. tu te dis que tu n'as pas grand chose à perdre et que personne ne sera troublé si tu t'évapores ce soir. si il y a une fissure de plus, ça ne changera absolument rien. alors tu acceptes l'inconnu, tu nies les ombres de ses yeux l'air de rien, tu glisses dans son jeu tandis que les lourd murmures du bar se font de plus en plus distants. «je suis censée te suivre quelque part?» ou simplement venir m'échouer contre toi? il faut me dire. il faut me dire si les étoiles vont transpercer ma carcasse ou si elles vont m'ignorer dans un silence destructeur. il me faut un guide, un semblant de lumière. quelque chose qui soulage l'esprit et qui apaise l'âme.
ses yeux chuchotent le contraire, il n'y a aucune luminosité dans les yeux du visage de marbre.
il n'y a aucune promesse susceptible de frôler ses lèvres.
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