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Adonis Ells
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Dim 7 Mai - 18:13
Adonis Ells
elle sent le manque d'akhil. elle le sent dans ses veines, ses os, sa peau, son cœur qui tient difficilement. c'est plus pareil sans lui. ça n'a rien à voir. c'est fade, inutile. elle regrette son choix. elle regrette d'être partie. naevia, elle ose penser qu'ils auraient pu tout quitter ensemble, se barrer à l'autre bout du monde et ne jamais revenir. akhil, ça a toujours été le seul à la comprendre, à l'aimer. il est le seul qu'elle veut dans sa vie et pourtant, elle s'est barrée sans penser à lui, à eux. eux. qu'est-ce qu'ils étaient ? des amis ? des amants ? il n'y a jamais eu de baiser, de rien, mais il y avait quelque chose. elle n'a jamais mis des mots dessus, naevia. elle n'y a même jamais réellement pensé. elle se sentait juste bien avec lui sauf qu'il n'est plus là, qu'elle ne sait même pas où il s'est barré lui aussi.
ce qu'elle veut, naevia, c'est se vider la tête. tout le temps. elle a pas de boulot. elle a rien. elle est juste là sans trop savoir pourquoi. c'est vrai, quoi. elle aurait pu rentrer à la maison, à chicago. elle est sûre que, s'ils sont encore vivants, papa et maman l'attendent. au lieu de ça, elle est encore à liberty, enchaîne les petits jobs qui lui rapportent rien, évite les quartiers où elle sait qu'elle trouvera des connaissances. elle a juste assez d'argent pour se payer un studio miteux, ses paquets de clope et ses bouteilles. bientôt, elle sait qu'elle sera obligée de choisir entre les trois mais elle préfère ne pas y penser. pas maintenant.
ce soir, elle va profiter. et quoi de mieux que l'insomnia. elle y va dès qu'elle peut, connaît même certaines personnes qui y travaillent à force de s'y trouver. elle se fait son chemin jusqu'à l'entrée, salue le videur - elle le connaît assez pour remarquer les regards qu'il lui lance à chaque fois qu'elle vient à l'insomnia et qu'il est là. cette fois, elle attendra sûrement la fin de son service pour le ramener chez elle et finir la soirée en bonne compagnie.
les lumières l'aveuglent, la musique lui pète les tympans mais elle aime ça. elle se faufile entre les corps qui dansent, se collent. il fait chaud, affreusement chaud. naevia arrive enfin au bar, appelle un barman, lui demande des shots de tequila pour commencer la soirée. ça lui brûle la gorge, lui fait tourner la tête. elle est prête pour se lancer, profiter. en un clin d'oeil, elle se retrouve à danser. un homme l'attrape par les hanches, la rapproche de lui. ils dansent sur le rythme de la musique, se rapprochent toujours un peu plus. c'est chaud. toujours plus chaud. puis le regard de naevia se pose sur une demoiselle pas loin d'elle. elle ne voit plus qu'elle. il n'y a plus personne autour, juste cette douceur. elle chuchote quelque chose à l'oreille de l'homme, se détache de lui et se rapproche doucement de l'inconnue. à ce moment-là, elle se dit que ce n'est peut-être pas avec le videur qu'elle va finir la soirée, finalement.
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Mer 10 Mai - 22:29
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luz, elle tient plus que tout à nova. gamine électrique, nova sa vie, nova sa sœur de cœur. mais ce soir, luz, elle a besoin de solitude. c’est étrange quand même, parce que luz elle est souvent seule… mais jamais vraiment, parce que y’a maya.
maya, c’est cet american staff à la gueule balafrée par une tâche toute noire alors même qu’elle est totalement nimbée de blanc ailleurs. maya, c’est cette chienne qu’elle connaît depuis une dizaine d’années et avec qui elle passe le plus clair de son temps. maya, elle peut tout lui confier, tout lui dire : elle est jamais méchante. elle écoute, et quand ça va vraiment pas, maya pose sa tête sur les genoux de luz et la console. elle laisse pleurer la blonde contre son pelage, lui adresse ces œillades qu’elle est la seule à lui adresser.
elle pensait pas s’attacher autant à un animal, mais un animal c’est plus simple que les relations entre êtres humains.
elle sait, luz, qu’ils sont tous corrompus jusqu’à la moelle. pureté, envolée. les clics incessants qui nourrissent son portefeuille, les regards avides qui balaient son corps et qu’elle devine aisément alors que ses mains explorent l’épiderme sensible. elle est pas pure non plus, luz, parce qu’y’a rien qui lui plaise plus que d’être regardée. désirée.
fond d’commerce tout trouvé.
la vente de bonbons, c’est rien qu’un p’tit hobby en plus. surtout que luz, elle a tendance à piquer un peu d’dans et donc à perdre de l’argent.

toujours est-il que ce soir, luz a décidé d’oublier le quotidien en se rendant à l’insomnia. musique bruyante, presque violente, qui met en transe les corps dénudés, les corps enfiévrés. l’alcool qui serpente dans les veines, embrouille les cervelles… luz, elle attend un peu dans la file avant d’rentrer, repérée par le videur.
faut dire que luz, elle met tout en œuvre pour être adulée, qu’on couine pour une œillade énamourée. la peau dénudée à certains endroits stratégiques, le déhanchement naturel qui plaît, elle se fait une place sur la piste de danse. elle est toute seule luz, elle a b’soin de personne : ce qu’elle veut, c’est danser. le reste, on verra plus tard si ça s’fait.
et y’a cette femme qui s’approche. mirettes sombres, tachetée d’éclats mordorés, peau caramélisée. luz, elle a l’palpitant qui manque un battement mais luz elle a pas peur, luz elle s’approche. pourtant elle a tendance à être un peu asociale mais regardée ainsi par cette déité réincarnée, elle n’a peur de rien, de personne.
elle vient à la rencontre de cette jeune femme, passe la main contre son bras, s’approche de son oreille pour murmurer :
« tu veux danser ? »
et puis elle s’empresse d’ajouter, avide de pouvoir mettre un nom sur ce joli minois :
« j’m’appelle luz. »
elle demande pas comment elle s’nomme la métissée mais c’est tout comme, elle attend qu’ça.
luz, elle cache pas son attirance. elle a les doigts qui pétillent, qui picotent. elle a les doigts qui découvrent un peu les formes à sa portée, commence lentement à remuer sensuellement.
elles ne sont que deux êtres, deux étoiles bientôt liées.
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Jeu 11 Mai - 18:41
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naevia, elle revit dans les bras d'inconnu(e)s. elle découvre ce qu'est le plaisir dans ces moments intenses dont elle connaît tout et pourtant rien à la fois. elle connaît le sexe non désiré, la métissée. le sexe qui rapportait de l'argent, la faisait vivre et qui ne lui faisait ressentir aucun plaisir. c'était fade. tellement fade qu'elle s'ennuyait, en venait à détester ce travail qui l'avait aidé à se remettre sur pieds aux côtés d'akhil. elle en donnait du plaisir, naevia, mais n'en recevait pas en retour. les exceptions avaient été rares, simplement des petits moments d'égarement avec ses collègues qui, pour certains, souffraient du même vide qu'elle, mais tellement peu qu'elle ne se rappelait plus d'avoir aimé ou non.
aujourd'hui, ce monde est derrière elle et elle peut enfin donner tout en recevant. elle ne simule plus, elle aime ça. naevia, elle ne rentre jamais de l'insomnia sans une beauté à son bras. c'est sa manière de dire merde à son passé et adieu à akhil. ça lui vide la tête, lui permet d'oublier ses regrets et ses mauvaises actions.
alors elle est là, le corps comme attiré par un aimant. elle n'a plus d'yeux que pour cette inconnue à la vénusté à en faire trembler les cieux. elle veut toucher, goûter. elle la veut, tout simplement. naevia, elle quitte les bras de la beauté masculine et se glisse entre les corps dénudés pour rejoindre l'objet de ses désirs.
près d'elle, naevia, elle se dit qu'elle est encore plus belle. elle lui fait tourner la tête, vénus (elle a décidé de l'appeler ainsi), surtout quand sa peau touche la sienne. décharge électrique, feu d'artifice dans ses entrailles. et il y a ses lèvres qui murmure à son oreille. tu veux danser ? qu'elle demande. bien sûr qu'elle veut. quoiqu'elle demande, naevia, elle le voudra, elle le fera.
cette vénus, elle a un prénom. luz. lumière. ça lui va bien puis nae, elle le trouve aussi beau et unique qu'elle. elle sait qu'elle attend que son divin prénom lui échappe des lèvres mais naevia, elle veut laisser libre cours à son imagination, laisser planer le mystère jusqu'à ce qu'elle décide le contraire. alors elle se contente de sourire, de rapprocher ses lippes de son oreille à elle. enchantée, luz. sa voix glisse sensuellement, presque érotiquement. puis, naevia, elle déplace son visage pour que leurs lèvres se collent presque alors que ses mains se posent sur la taille de sa lumière. elle rapproche leur deux corps autant qu'elle peut, balance ses hanches sur le rythme de la musique.
à ce moment là, il n'y a plus qu'elles. elles sont magnifiques, toutes les deux. même les cieux n'ont d'yeux que pour elles.

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Jeu 18 Mai - 22:29
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les néons qui illuminent les corps, épidermes échauffés, haleines devenues courtes à force de danser. la sueur qui perle aux arrêtes des êtres, les mains qui se cherchent, les mirettes aimantées pour mieux se regarder, pour mieux se jauger, pour mieux se désirer.
luz, elle est tout sauf hermétique à ces émotions qui circulent autour d’elle. luz, elle s’sent lentement glisser vers l’aura sirupeuse qui volète autour des corps qui se dandinent. luz, elle en veut plus. luz, elle veut des lèvres à embrasser, un être à embraser. luz, elle veut ne faire qu’un avec cette atmosphère pesante qui s’agglutine.
pourtant, elle danse toute seule. luz, elle essaie de devenir la lumière de ces jolis papillons, de les attirer à elle. elle a pas envie d’faire l’effort de chercher quelqu’un pour pas rentrer toute seule. et puis elle sourit tout doucement quand y’a cette jolie fille à la peau caramélisée qui s’approche tout doucement, qui délaisse un mâle pour la lumière étincelante. elle lui propose de danser, et elle frissonne tout doucement au contact des doigts contre la peau, des corps qui se rapprochent, des entités et des auras qui font connaissance.
enchantée luz,
elle répond la jolie nymphe. mais luz elle est un peu déçue, parce qu’elle aurait voulu connaître le prénom de l’inconnue… et en même temps, elle s’dit que l’inconnue pourrait lui dire n’importe quoi, elle l’appellerait comme ça. alors pour le moment, elle va rester la nymphe, parce que ça lui va bien avec ses cheveux ondulés.
luz, elle enroule ses bras autour de la nuque de la nymphe, rapproche son corps jusqu’à ce que les poitrines se frôlent. luz, elle est pas souvent attirée par les filles : elle préfère les garçons. mais entre elles (la nymphe et luz), ça a été direct, alchimique. la nymphe, elle n’a eu qu’à la regarder quelques secondes pour la vouloir sienne, l’avoir dans la peau, la connaître des pieds à la tête.
la lumière attrape une mèche bouclée alors que les corps se meuvent avec sensualité, alors que les corps font connaissance. elle suit la courbe d’une boucle, fige ses prunelles dans celles de l’inconnue. et y’a ces contacts qui électrisent…
« tu veux passer la soirée ici, à danser ? »
elle susurre, question-suggestion. parce que luz, plus l’temps passe, plus elle a envie d’rentrer… d’aller quelque part, n’importe où, tant qu’elles peuvent être seules et faire connaissance. avec les langues qui se délient ou avec les corps qui s’emmêlent.
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Sam 20 Mai - 17:15
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la chaleur devient étouffante, encore plus lorsque son corps se colle à celui de luz. lumières étincelantes, arc-en-ciel au milieu d'un monde noir et blanc. elle a la beauté de vénus, la préciosité d'aphrodite, l'inévitable d'ananké. on ne peut pas passer à côté de ce corps si parfait sans s'y attarder, sans vouloir toucher. naevia, elle est faible. faible devant une telle déesse. elle l'avoue sans gêne.
elles bougent sur le rythme de la musique, balançant leur bassin en harmonie. on sent la tension entre leurs deux corps. on la sent même entourée de toute la tension qui émane des inconnus autour d'elles qui se collent les uns contre les autres, communiquent leur besoin du contact, de l'autre. elles ont besoin de l'autre, elles aussi. plus les minutes passent, plus le besoin se fait ressentir. plus l'envie d'en découvrir plus brûle dans les entrailles. et la chaleur, elle est bien trop puissante, maintenant. naevia, elle a l'impression qu'elle va fondre, comme un glaçon au soleil. c'est l'effet que lui fait luz. elle lui fait tourner la tête, réveille les passions et les désirs enfouis.
puis ses yeux plongent dans les siens. elle pourrait s'y noyer, naevia. elle se sent tanguer, perdre pied. elle est comme un marin devant une sirène, paralysée par sa beauté, prête à se faire dévorer s'il le faut. tu veux passer la soirée ici, à danser ? elle comprend tout de suite, naevia, ce qu'il y a derrière cette question. elle rapproche ses lèvres de l'oreille de la déesse. moi ce que je veux, c'est te ramener chez moi, te retirer tes vêtements et te goûter jusqu'au bout de la nuit. elle ne perd pas de temps, ne cherche pas à cacher ses intentions. puis faut dire que naevia, elle a de l'expérience pour ramener qui elle veut avec elle. elle replonge ses iris dans ceux de la demoiselle, gardant ses lèvres à quelques centimètres des siennes. et toi, luz, tu veux quoi ? elle n'attend qu'une chose, naevia. elle attend qu'elle dise qu'elle la veut aussi pour pouvoir lui faire l'amour jusqu'à l'aube.
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Ven 26 Mai - 21:10
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luz, elle aime les filles et les garçons. luz, elle aime pas les étiquettes. luz, c’est pas une fille, c’est pas un garçon, c’est un entre-deux, un savoureux mélange. (même si elle a les organes d’une fille). mais force est de constater que luz, elle chavire plus facilement pour les garçons. elle se sent en sécurité… même si elle arrête pas d’gueuler qu’elle sait se protéger toute seule, comme une grande.
et pourtant, nouvelle déité à la peau caramélisée qui accroche le regard, fait vibrer la pièce, tanguer, pulser. elle a l’impression d’entrer dans un nouveau monde luz. c’est pas la première fois qu’une fille lui fait de l’effet, mais à ce point… c’est incroyable. paradoxalement, la pièce devient plus lumineuse. la nymphe, elle repousse le noir aux quatre coins, inonde la pièce de son propre univers. y’a des couleurs chatoyantes, pétantes, violentes qui explosent la rétine de luz. luz qui n’voit plus qu’elle, de qui s’échappent les nuances.
et y’a la lionne tapie tout au fond du bas-ventre qui relève l’bout de son nez, s’étire langoureusement, intéressée. elle gratte les tréfonds, titille l’âme, le cœur, fait étinceler le désir qui déstabilise luz. elle manque de tomber à la renverse, tant son envie de la nymphe la prend au dépourvu.
« moi ce que je veux, c’est te ramener chez moi, te retirer tes vêtements et te goûter jusqu’au bout de la nuit. »
luz, elle a jamais été timide ou pudique. si n’importe qui aurait gloussé (un peu embarrassé) ou se serait mis à rougir, c’est pas le cas de luz. luz, elle a l’cœur qui rate un battement, le désir qui l’embrase un peu plus. il fait 50° à l’intérieur de la blonde, 45° à l’extérieur. et les lèvres trop proches qui susurrent l’envie, l’interdit. luz, elle devient eve devant la pomme, avec le serpent qui intime d’y goûter, pousse au vice.
« et toi, luz, tu veux quoi ? »
elle s’dit que connaître son prénom serait déjà un bon début, mais elle le dit pas à voix haute. elle veut pas l’ennuyer, la nymphe. alors pour première réponse, elle l’attire davantage à elle (mais pas trop vite, pas trop fort, pour pas qu’les dents s’entrechoquent) et elle l’embrasse. un baiser tout doux d’abord, puis d’plus en plus chaud. la langue qui s’échappe d’la barrière des lèvres pour venir à la rencontre de l’autre, goûter les lèvres sucrées.
et puis elle attrape le fessier d’la nymphe, les seins qui se rencontrent, les chairs qui s’attirent, les âmes qui s’répondent quand les cerveaux sont HS. elle s’recule un peu luz, pour finalement répondre.
« c’est loin chez toi ? »
elle enfouis son visage dans les cheveux ondulés de sa belle, picore le cou dénudé.
« je t’ai dit que j’étais du genre impatiente ? »
elle ajoute, les mains avides qui s’baladent encore sur le tissu, caressent les courbes, devinent la peau qui frissonne en dessous. elles ont pas encore violé l’intimité des vêtements, mais elles vont pas tarder… parce que luz, elle arrive plus à s’maîtriser. que l’inconnue, avec son odeur acidulée, sa peau sucrée, sa peau colorée, son franc-parler… elle l’embrase.
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Dim 28 Mai - 19:05
Adonis Ells
elle demande à venus ce qu'elle désire. elle lui demande tout en espérant qu'elle lui répondra qu'elle la veut elle, nue et toute entière. naevia lui vendrait son corps, son âme, si cela pouvait la faire rentrer dans son lit - pourquoi pas dans sa vie aussi. parce que naevia, ce qu'elle désire au fin fond d'elle-même, c'est elle. c'est luz. luz. luz. luz dans ses bras. luz dans ses draps. luz. luz. luz entre ses lèvres. luz entre ses cuisses. luz. luz. luz partout à la fois. comme réponse, elle l'attire un peu plus vers elle, contre son corps de déesse. puis il y a leurs lèvres qui se rencontrent, qui se touchent, qui se goûtent. c'est l'explosion dans les entrailles. naevia, elle n'est pas sûre d'avoir un jour ressenti quelque chose comme ça (elle aurait pu avec akhil). ça fait du bien. ça fait du mal. ça fait tout à la fois. les lèvres de luz, elles ont goût de l'amour, de la folie, des pulsions inassouvies. puis il y a la sensation de ses doigts sous son fessier, de ses seins qui se collent au sien derrière le tissu bien trop imposant.
puis ça s'arrête. c'est brutal. ça ramène naevia à la réalité (ou presque). c’est loin chez toi ? si ses lippes de vénus ont quittées les siennes, elles se retrouvent rapidement dans son cou. elles picorent, font du bien. naevia, elle gémit. c'est à peine audible mais ce qu'elle ressent, c'est puissant. ça prend aux tripes. je t’ai dit que j’étais du genre impatiente ? un rire s'échappe de la bouche de la métissée avant qu'elle ne rejoigne rapidement celle de sa future amante. elle goûte davantage à ses lèvres, à sa langue. elle est impatiente de la goûter entièrement. ça se sent à ses mains qui font leur chemin partout où elles peuvent, touchent la peau brûlante. elles sont toutes les deux pareilles, avides de connaître l'autre encore un peu plus, excitées à l'idée de se connecter de la plus belle façon qui soit.
puis elle brise le baiser, restant tout de même à quelques millimètres de ses lèvres. j'habite à deux pas d'ici, qu'elle répond finalement avec un sourire qui veut tout dire et pas assez à la fois. naevia, elle prend luz par la main, l'emmène avec elle en se frayant un passage vers la sortie. lorsqu'elles sont dehors, naevia fait un clin d'oeil au videur. ce soir, il n'est celui avec qui elle va finir la soirée mais le prochain, il le sera sûrement. c'est une façon de lui dire qu'elle va revenir.
les déesses, elles arrivent rapidement au paradis. les baisers dans la boîte de nuit, les baisers dans la rue, les baisers dans l'escalier, ils se multiplient lorsqu'elles ont passé la porte qui les sépare du monde réel et les laisse dans leur propre réalité. rapidement, il n'y a plus de vêtements, plus que deux êtres qui s'offrent complètement à l'autre, qui partagent leurs soupirs et gémissements.
ça termine par s'arrêter et elles se retrouvent à bout de souffle. luz se trouve dans les bras de naevia, dans ses draps aussi. cette dernière dessine des constellations, des galaxies sur la peau à laquelle elle vient de goûter. naevia, qu'elle dit, brisant le silence par la même occasion. je m'appelle naevia. elle le dit sans se douter que leur duo, il va rester dans l'histoire. que naevia et luz, ça va se relier et ça va finir par ne faire qu'un pour des années encore.
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Mar 6 Juin - 18:26
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j'habite à deux pas d'ici
l’aveux qui soulage, l’aveux qui dévore. y’a ce feu qui consume luz de l’intérieur, lèche les organes monstrueux, annihile tout sur son passage. elle a l’impatience qui lui tord le ventre, l’envie qui palpite et s’insinue comme un poison violent dans ses veines. elle peut pas attendre luz, elle a besoin d’avoir la nymphe entre ses bras, de caresser sa peau dénudée d’un regard affamé. elle a besoin de la goûter, de la connaître toute entière et même plus encore. luz, elle est pas certaine d’avoir jamais ressenti ce besoin viscéral et primitif avec une telle intensité.
luz, elle considère bien trop souvent le sexe comme une arme à acquérir, comme un moyen d’évacuer la pression, comme quelque chose de contrôlable. mais là luz elle contrôle plus rien du tout et elle en ressent même pas l’envie. avec la nymphe, luz elle veut s’laisser aller à ses plus profonds instincts, la regarder et tourner autour de son orbite. elle veut qu’la nymphe devienne son soleil alors que les étoiles flirtent avec la lune.
elles quittent la boîte de nuit, s’aiment dans des soupirs impatients, s’aiment entre deux corps brûlants. y’a la passion qui déchiquète les êtres, la passion qui soulève les torses et les cœurs aseptisés. y’a le monde qui s’arrête pendant qu’elles se découvrent, les langues traçant des sillons douloureux et agréables le long de l’épiderme. ça brûle, ça chauffe, c’est désagréablement tendre. et l’explosion de saveurs, le monde qui s’éteint.
luz, elle aime pas vraiment les femmes. luz, elle a toujours préféré les garçons qui la serrent trop fort dans leurs bras, écorchent sa peau avec leur barbe de trois jours. pourtant, la nymphe, elle l’a touché comme aucun autre… comme aucun homme ne pourra jamais le faire.
je m'appelle naevia.
doux sourire d’une tendresse inégalée et rarement esquissé qui fleurit sur les lippes de la lumière.
« ça te va bien, naevia. c’est beau, c’est ardent… comme toi. »
elle ronronne avant de s’pencher un peu pour embrasser ses lèvres. luz, elle a toujours cette même tendance à être embarrassée après l’amour charnel, l’amour explosif. elle sait jamais quoi faire quand l’excitation retombe, que le corps est rassasié… elle s’sent pas à sa place. mais avec naevia, elle a pas ce sentiment désagréable de devoir s’en aller.
elle a envie d’savoir luz si naevia elle fait ça souvent d’ramener des inconnu(e)s chez elle mais elle ose pas d’mander. elle sent qu’y’a une part de possessivité qu’elle sait pas museler qui apprécierait pas d’connaître la réponse.
« ça te dérange que j’passe la nuit ici ? »
elle demande dans un souffle.
elle a pas envie qu’ça s’arrête déjà avec naevia. elle veut pas non plus forcément qu’elles s’aiment avec leur corps encore une fois, juste de la douceur, juste être contre elle, la regarder, l’aduler, s’endormir paisiblement avec la chaleur dans le lit.
« je fais pas ça souvent, tu sais… »
elle avoue en fixant naevia, mirettes sombres dansant les unes avec les autres. elle laisse couler son regard vers la peau caramélisée à la douceur sucrée.
« avec des filles, j’veux dire. »
luz, elle a rien contre la gente féminine, c’est juste pas sa préférée. mais avec naevia, elle a pas pu faire autrement : y’avait une alchimie impossible à ignorer. et luz, elle regrette rien. y’a même encore cette pointe d’envie qui lui chatouille le creux des reins quand elle glisse ses opales ténébreuses le long du draps qui la recouvre.
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